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SynopsisCastingTitre original Mommy Be MineAnnée de production 2018Pays Etats-Unis Genre Téléfilm - Dramatique Durée 90 min. -10 Synopsis Summer fait au lycée la connaissance de Cara, une nouvelle élÚve qui dit avoir perdu sa mÚre quelques mois auparavant. Cara aide Summer à réviser ses cours d'espagnol et les deux jeunes filles deviennent trÚs vite amies. Cara se rapproche également de Lianne, la mÚre de Cara, et fait tout pour avoir l'air d'une fille idéale. Mais trÚs vite, la relation devient étouffante. Cara s'immisce de plus en plus dans cette famille et tente de supplanter Summer dans le coeur de sa mÚre. AprÚs avoir tenté de séduire Jason, le petit ami de Summer, Cara lui fait croire qu'il la trompe pour qu'ils se séparent Casting de Adopte-moi ou je te tuerai Acteurs et actricesArianne ZuckerLianne HughesAva LocklearSummer HughesCameron GellmanJason de la GarzaRéalisateurScénario
| ĐŃŐ§Ő°á„ÎŒáŻÏŃ Đ” | ĐŃÏĐ¶Î±ŐłÎžĐŒáĐ» ĐŸÎŽĐŸÖĐžÖÖ ŃŐ§ÎČŃÏΞ | ááąĐŒ ĐžĐœĐ°ŃĐČĐžŃ ŐșáŁŃĐŸáαηᷠ| ĐлՄá„á”Ń ĐșŃÎčбŃĐČĐž ДγаŐč |
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ENGLISH TEXT AT THE BOTTOM 1958, en pleine guerre de libĂ©ration. Pendant que le crĂ©pitement des mitraillettes se fait entendre dans les maquis, la population urbaine Ă©coute, en sourdine, des chants patriotiques algĂ©riens diffusĂ©s par la puissante radio Ă©gyptienne la Voix des Arabes ». Ces artistes appartiennent tous Ă une troupe créée par la direction autoproclamĂ©e du FLN, basĂ©e Ă Tunis et rassemblant un Ă©chantillon reprĂ©sentatif » de la mouvance musicale algĂ©rienne du moment, entre autres, les Oranais Ahmed Wahby interprĂšte du Wahran Wahran, popularisĂ© par Khaled et Wafia, le Kabyle Farid Aly et Hâsissen, le chantre du chaĂąbi algĂ©rois. La mĂȘme annĂ©e, le chanteur Ben Achour est tuĂ© dans des conditions qui nâont jamais Ă©tĂ© Ă©lucidĂ©es. Alger, un soir dâĂ©tĂ© 1960. Les terrasses de cafĂ©s sont bondĂ©es et les verres dâanisette dĂ©filent avec une rĂ©gularitĂ© de mĂ©tronome, malgrĂ© lâalarmante musique des sirĂšnes de police que lâon entend par intervalles et les silhouettes des militaires qui battent le pavĂ©. La bonne humeur est de mise et elle est fĂ©dĂ©rĂ©e par une ritournelle sâĂ©chappant de partout des balcons oĂč le linge finit de sĂ©cher, des fenĂȘtres largement ouvertes des appartements ou des restaurants oĂč lâon dĂ©guste les fameuses crevettes algĂ©roises, copieusement arrosĂ©es de vin rosĂ©. Des couples entrent dans la danse, spontanĂ©ment, Ă lâĂ©coute de Ya Mustafa », ponctuĂ©e par des chĆurs improvisĂ©s qui hurlent ChĂ©rie je tâaime, chĂ©rie je tâadore ». La chanson, interprĂ©tĂ©e par Alberto StaĂŻffi, nĂ© Ă SĂ©tif, a obtenu un succĂšs phĂ©nomĂ©nal, au point que mĂȘme les combattants du FLN Front de libĂ©ration nationale lâont adoptĂ© Ă lâunanimitĂ©. DâoĂč un malentendu fĂącheux qui fera penser aux autoritĂ©s coloniales que Mustafa est un hymne Ă la gloire des fellaghas. En 1961, Cheikh Raymond Leyris, grand maĂźtre juif du malouf une des trois Ă©coles andalouses dâAlgĂ©rie, dont Enrico Macias fut lâĂ©lĂšve, est assassinĂ© Ă Constantine. Il sera la premiĂšre victime dâun terrorisme qui rattrapera lâAlgĂ©rie Ă lâaube des annĂ©es 1990 en sâen prenant Ă tout ce qui pense, Ă©crit et chante. Mohamed Mazouni, nĂ© le 4 janvier 1940 Ă Blida, surnommĂ©e La ville des roses » et connue Ă la fois pour sa jolie place des MĂ»res saht ettout, au milieu de laquelle trĂŽnait un majestueux kiosque Ă musique, et ses maisons de tolĂ©rance, venait dâavoir vingt ans. Il est plutĂŽt beau gosse et, en sa mĂ©moire, trainent quantitĂ© de refrains entĂȘtants interprĂ©tĂ©s par Rabah Driassa et Abderrahmane Aziz, originaires comme lui de Blida, Bentir ou Lamari, maĂźtres du asri chanson moderne. Il saura faire bon usage de toutes ces influences et de bien dâautres issues du patrimoine algĂ©rien. Certes, le jeune Mohamed Ă©tait conscient de ses limites vocales, comme il le souligne Jâavais une petite voix, jâai composĂ© avec ! ». Mais elle ne manque ni de charme ni de justesse et, avec lâĂąge, elle se bonifiera. Il entame sa carriĂšre de chanteur en ces annĂ©es-lĂ et comme style, il choisit le bedoui genre saharien rendu cĂ©lĂšbre par le grand Khelifi Ahmed notamment. Juillet 1962. Les derniers militaires français font leur paquetage. Une foule en liesse clame sa joie dâune AlgĂ©rie indĂ©pendante. Se souvenant de lâimpact de la chanson pour galvaniser les masses laborieuses », les nouvelles autoritĂ©s au pouvoir rĂ©compensent les membres de lâancienne troupe du FLN en les nommant Ă la tĂȘte des orchestres nationaux. Dans une euphorie gĂ©nĂ©ralisĂ©e, le gouvernement encourage les odes Ă lâindĂ©pendance recouvrĂ©e et des refrains Ă la gloire de la dignitĂ© retrouvĂ©e » jaillissent de partout. Abderrahmane Aziz, vedette du asri yĂ© yĂ© algĂ©rois, est champion Ă lâapplaudimĂštre avec Mabrouk Alik FĂ©licitations, Mohamed / lâAlgĂ©rie tâest revenue », Blaoui Houari, un des prĂ©curseurs du raĂŻ, loue le courage du hĂ©ros Zabana, Kamel Hamadi, en kabyle, rappelle le parcours du chahid martyr Amirouche, et mĂȘme la vĂ©nĂ©rable Remitti y va de son couplet sur Les Enfants dâAlgĂ©rie. Tout cela sous lâĆil et lâoreille bienveillant du rĂ©gime dirigĂ© par Ahmed Ben Bella, hĂ©raut du parti unique et gardien vigilant des valeurs arabo-islamiques » Ă©rigĂ©es en rĂšgle de conduite. Aux chanteurs, on vante Ă la fois le modĂšle Ă©gyptien et celui de lâart andalou, Ă lâusage dâune petite bourgeoisie citadine naissante, dĂ©crĂ©tĂ© classique national », et certains nâhĂ©sitent pas Ă aller Ă la soupe. Ces khobzistes â terme humoristique algĂ©rien raillant ceux qui avancent des raisons alimentaires pour justifier leur allĂ©geance au systĂšme â, vont monopoliser toutes les Ă©missions et toutes les scĂšnes tandis quâen marge, la chanson populaire se contente des animations des fĂȘtes de mariage et de circoncision. Son absence dans les mĂ©dias renforce davantage sa rĂ©gionalisation chaque genre chaĂąbi, chaouĂŻ, kabyle, oranais⊠est cantonnĂ© dans ses limites dĂ©partementales et ses reprĂ©sentants nationaux » sont ceux que ne dĂ©rangent personne avec leurs ritournelles. Câest de France, oĂč de nombreux artistes algĂ©riens se sont frottĂ©s Ă dâautres styles, que viendront les premiĂšres critiques. Dans la tranche horaire rĂ©servĂ©e Ă lâexpression en kabyle sur Radio Paris, Slimane Azem, accusĂ© naguĂšre de collaboration », chante, en mettant en scĂšne des animaux, les premiers vers politiques dĂ©nonçant la dictature et le prĂȘt-Ă -penser sĂ©vissant dans le pays. La rĂ©action ne se fait pas attendre sur la pression du gouvernement algĂ©rien, le quart dâheure kabyle est supprimĂ©. En AlgĂ©rie mĂȘme, Ahmed Baghdadi, dit Saber, lâidole des amateurs de raĂŻ encore estampillĂ© folklore oranais », est jetĂ© en prison pour avoir dĂ©noncĂ© la bureaucratie dans El Khedma le travail. De son cĂŽtĂ©, Mazouni se fera remarquer par un morceau trĂšs engagĂ©, Rebtouh Fel Mechnak Ils lâont attachĂ© Ă la guillotine. Mais surtout, il est dĂ©couvert par le grand public lors dâun passage, dans la salle Ibn Khaldoun ex-Pierre Bordes, au cĆur dâAlger, retransmis par la RTA Radiodiffusion TĂ©lĂ©vision AlgĂ©rienne, rebaptisĂ©e depuis ENTV. Cela lui vaudra dâintĂ©grer la troupe artistique du TNA. Puis, pour saluer lâindĂ©pendance, il chante Adieu la France, Bonjour lâAlgĂ©rie. 19 juin 1965, le coup dâĂtat de Boumediene ne fait quâempirer les choses. LâAlgĂ©rie adopte un profil Ă la soviĂ©tique oĂč tout est planifiĂ©, mĂȘme la musique. On assiste Ă la multiplication des associations vouĂ©es Ă lâarabo-andalou et Ă lâĂ©mergence dâune chanson courtisane chargĂ©e de faire passer le message autour des options fondamentales ». On nâĂ©tait pas loin de ce vrai-faux lyrisme personnifiĂ© par Djamel Amrani, ce poĂšte qui Ă©voquait une femme belle comme une ferme autogĂ©rĂ©e ». Le pouvoir sâautocĂ©lĂšbre» Ă travers des semaines culturelles Ă lâĂ©tranger ou des manifestations officielles, oĂč sont convoquĂ©s les troubadours acquis Ă sa cause. De son cĂŽtĂ©, la chanson populaire survit toujours grĂące aux noces et banquets et aux 45 T enregistrĂ©s chez des compagnies privĂ©es, mais elle subit la censure et la surveillance accrue de la sĂ©curitĂ© militaire. Mazouni, lui, poursuit sa marche et enregistre quelques rengaines populaires, mais il a envie dâailleurs, au-delĂ de la MĂ©diterranĂ©e En 1969, jâai quittĂ© lâAlgĂ©rie pour mâĂ©tablir en France. Jâavais envie de changer dâair, de dĂ©couvrir de nouveaux univers artistiques ». Il Ă©tait, alors, loin de sâimaginer quâil deviendrait une star adulĂ©e par la communautĂ© immigrĂ©e. France. Au cours des annĂ©es 1950 et 1960, quand les parents rasaient les murs, sâexcusant presque dâexister, certains artistes maghrĂ©bins avaient empruntĂ© des noms occidentaux pour masquer leurs origines. Ce fut le cas de lâAlgĂ©rien, originaire de Kabylie, LaĂŻd Hamani, plus connu sous le pseudonyme de Victor Leed, un rocker qui avait fait les beaux soirs du Golf Drouot, ou du BerbĂšre marocain Abdelghafour Mociane autoproclamĂ© Vigon, une sacrĂ©e voix du r&b. Dâautres, nettement plus nombreux, ont fait leur carriĂšre Ă lâombre des cafĂ©s tenus par leurs compatriotes, Ă©voluant sur des scĂšnes de fortune, soit quelques chaises autour dâune table oĂč trĂŽnaient deux ou trois micros, de temps Ă autre parasitĂ©s par de terribles larsens. Ils se nommaient Ahmed Wahby ou Dahmane El Harrachi. Entre Bastille, Nation, Saint-Michel, Belleville et BarbĂšs, le public, exclusivement communautaire, gĂ©nĂ©ralement masculin et prĂ©alablement informĂ© par quelques lignes tracĂ©es sur une ardoise, venait applaudir les chanteurs annoncĂ©s. Cela se passait le vendredi et le samedi soir, plus une supplĂ©mentaire le dimanche aprĂšs-midi. Dans une ambiance embuĂ©e par la nostalgie et chauffĂ©e par la pression des demis, les clients âissus de cette population Ă part qui est pourtant une part de la population française-, buvaient les paroles de ces musiciens qui leur ressemblaient tant. Comme beaucoup dâentre eux, ils exerçaient des travaux pĂ©nibles pendant la semaine et attendaient impatiemment le week-end pour sâenivrer dâun peu dâairs du bled. Parfois, ils passaient le samedi aprĂšs-midi dans quelque salle obscure comme le Delta ou le Louxor, avec mini-concert en prime lors de lâentracte chocolatĂ©e, pour rĂȘver, les yeux ouverts, au son de la voix dâun Abdel Halim Hafez susurrant, plein Ă©cran, des chants mĂ©lancoliques, ou des complaintes indiennes fabriquĂ©es Ă Bombay. Et puis, il y avait la radio ou le disque pour sâĂ©mouvoir au rythme des chansons dâOum Kalsoum et aussi les scopitones pour repasser le film de sa vedette prĂ©fĂ©rĂ©e. Câest cette atmosphĂšre de la culture de lâexil, et bien plus encore, que, mĂ©dusĂ©, Mohamed reçoit en pleine figure. Il y baigne Ă fond et sâimprĂšgne des chansons de Dahmane El Harrachi auteur de Ya Rayah, de Slimane Azem, Akli Yahiaten ou Cheikh El Hasnaoui, mais aussi des folles annĂ©es du twist et du rock incarnĂ©es par Johnny Hallyday, Les chaussettes noires ou Les Chats Sauvages, plus Elvis Presley et les dĂ©buts triomphants de la pop anglo-saxonne. Entre 1970 et 1990, il aligne les tubes Ă lâenseigne de Mini-Jupe, ChĂ©rie Madame, 20 ans en France, Bleu DĂ©lavĂ©, Clichy, Daag Dagui, Camarade, Dis-moi câest pas vrai ou Je suis le Chaoui, sorte dâhymne fĂ©dĂ©rateur de toutes les rĂ©gions dâAlgĂ©rie comme il lâexplique Je chantais pour les gens qui comme moi connaissaient lâexil. JâĂ©tais et je suis toujours restĂ© trĂšs attachĂ© Ă mon pays, lâAlgĂ©rie. Pour moi, il nây a pas de Constantinois, dâOranais ou dâAlgĂ©rois, mais juste des AlgĂ©riens. Je chante autant en arabe classique ou dialectal, en français et en kabyle ». Mazouni, dandy bouleversĂ© par son siĂšcle et toujours tirĂ© Ă quatre Ă©pingles, qui faisait trĂšs peu de scĂšne, avait Ă©normĂ©ment bĂ©nĂ©ficiĂ© de lâimpact des scopitones, ancĂȘtres des clips, machines Ă image et son incontournables dans les nombreux bistrots tenus par les immigrĂ©s. Sa force rĂ©side dans des textes en arabe comprĂ©hensible par tous ses compatriotes et des mĂ©lodies accrocheuses, orchestrĂ©es sur fond de violon, derbouka, qanĂ»n-cithare, tĂąr petit tambourin pourvu de cymbalettes, luth et parfois guitare Ă©lectrique pour les compositions plus yĂ© yĂ©. Tel un politicien, Mazouni puise dans tous les thĂšmes sachant quâil fera mouche Ă tous les coups. Cela lui vaudra le surnom de chanteur polaroĂŻd », rajoutons kaleidoscope ». A la fois conformiste morale sur lâinfidĂ©litĂ© ou le mariage mixte et dĂ©rangeant le trouble Ă la vue dâune mini-jupe, drague au lycĂ©eâŠ, Mohamed Mazouni a traversĂ© les annĂ©es 1960-1970 avec son humour grinçant et son mĂ©lange fĂ©dĂ©rateur de styles du terroir. Outre les sujets lĂ©gers, il dĂ©nonce Ă©galement le racisme et les conditions Ă©pouvantables des travailleurs immigrĂ©s. Toujours est-il que sa façon de parler des lycĂ©ennes, des voitures et des lieux de plaisir lui vaut les faveurs des jeunes zazous immigrĂ©s de France. Mais Ă trop vouloir ratisser large, il commet lâerreur, en 1991, durant la guerre interactive du Golfe, de soutenir la position de Saddam Hussein Ă travers le titre provocateur Zadam Ya Saddam Fonce Saddam. Il sera interdit de sĂ©jour en France pendant cinq ans. Il y reviendra, en 2013, pour un concert Ă lâInstitut du monde arabe oĂč il apparait habillĂ© en bĂ©douin de ses dĂ©buts. Fin des annĂ©es 1990, la diffusion trĂšs large du documentaire Scopitones arabes et berbĂšres de MichĂšle Collery et AnaĂŻs ProsaĂŻc, dâabord sur Canal+, puis dans de nombreuses salles, avec dĂ©bats Ă la clĂ©, autour de la chanson de lâexil, mettant en Ă©vidence le rĂŽle important de Mazouni, lui a redonnĂ© un nouvel Ă©lan. Rachid Taha, en reprenant Camarade, Mouss et Hakim de Zebda, Ă travers Adieu la France, Bonjour lâAlgĂ©rie, ainsi que lâOrchestre National de BarbĂšs, qui a choisi Tu nâes plus comme avant Les roses, ont Ă©galement contribuĂ© Ă la reconnaissance de Mazouni par une nouvelle gĂ©nĂ©ration. Vivant en AlgĂ©rie, Mohamed Mazouni nâa pas arrĂȘtĂ© de chanter et sâest mĂȘme permis de signer quelques succĂšs locaux, toujours placĂ©s sous le signe du visons large ». Cette compilation, la premiĂšre qui lui est consacrĂ©e regroupe lâensemble de ses hits », jamais rééditĂ©s, avec, en prime, des titres, Ă lâimage de Lâamour MaĂąk, Bleu DĂ©lavĂ© ou Daag Dagui, introuvables sur le marchĂ©. Rabah Mezouane. Quelques traductions⊠20 ans en France Je suis perdu, câest fini pour moi Jâai pas dâagonie, mais, mon compatriote Jâai passĂ© mes jours dans lâenfer de lâexil Les femmes et lâalcool ont ravagĂ© mon ĂȘtre Toutes les nuits, je bois A croire que je suis devenu un tonneau Pourtant, la France mâapparaissait comme un paradis⊠Bleu dĂ©lavĂ© Fille en bleu dĂ©lavĂ© Tu mâas Ă©changĂ© contre un cave Tu nâen avais pas le droit Oh, la folle, si tu savais Combien je tâaime ! Si jâavais une crĂ©ature comme toi Je lui achĂšterai une machine Ă laver Et une tĂ©lĂ© pour Ă©gayer ses soirĂ©es Si je tâoffre toute ma vie Rien ne serait trop beau ChĂ©rie Madame en duo avec Meriem Abed* ChĂ©rie Madame, ĂŽ mon Ăąme Comment, comment, jâai pas compris Viens te serrer contre ma poitrine Tu nâas pas honte, eh saloperie Jâai envie que lâon se fiance Je nâai pas besoin, non, merci Je tâemmĂšne faire un tour au bal Tu ne sais pas bien danser ChĂ©rie Madame⊠Viens prendre un verre avec moi AchĂšte-moi une DS Pour peu que tu mâaimes, je vais bien Dans mon cĆur, il nây a pas de place ChĂ©rie Madame⊠Je vais acheter une bagnole, nâaie crainte Tu es fauchĂ© et pas riche Moi, je compte bien vivre avec toi Si tu mâaimes, moi je mâen fiche ChĂ©rie Madame⊠A cause de toi, je suis dingue Je tâen prie, laisse-moi tranquille Viens passer la nuit avec moi Oh la la, quel imbĂ©cile ChĂ©rie Madame⊠DĂšs que je tâai vue, jâai fondu en larmes Oh, le pauvre, il se rĂ©pĂšte Câest vrai, jâai envie de dormir chez toi Mais je mâen fous, comment tu es bĂȘte ChĂ©rie Madame⊠*Animatrice radio et immense interprĂšte ayant fait sa carriĂšre en France, dont le premier succĂšs El Bahdja Mâdinet el DjazaĂŻr date de 1958. Son nom nâavait pas Ă©tĂ© crĂ©ditĂ© Ă sa demande et cette chanson avait, Ă©galement, fait lâobjet, sous le mĂȘme intitulĂ©, dâun clin dâĆil par le groupe lyonnais Zenzile. Clichy Dites Ă ma mĂšre de ne pas pleurer Ton fils travaille Ă Clichy Son salaire ne lui suffit pas Il le dilapide sur le comptoir Pas de chance aussi avec les femmes Je les amĂšne le matin et elles se tirent le soir MĂšre, ne pleure pas, ne crois pas que je ne reviendrai pas JâespĂšre que tu seras encore en vie Pour que je tâoffre un pĂšlerinage Ă La Mecque PrĂ©venez tout le monde que le balai, au fond des tranchĂ©es Nous abĂźme moralement et physiquement Avec le chef de chantier, rien que des engueulades Tout le temps Ă nous chercher des histoires Le chĂŽmage fait rage, trop de sans emploi Pour lâArabe, câest toujours non Pas dâembauche, câest trop tard Le directeur nâest jamais lĂ pour toi Quand tu ne tâappelles pas Bernard⊠Lâamour MaĂąk lâamour avec toi Toi debout devant la porte Câest combien la passe Je ne monte pas avec toi Parce que tu es un Arabe Regardez-moi cette salope Raciste mĂȘme quand il sâagit dâamour tarifé⊠Mini-jupe en duo avec Fariza* OĂč vas-tu ainsi en mini-jupe Alors quâil vente dehors On voit tout de ton intimitĂ© Prends garde de ne pas trĂ©bucher FrĂšre, cesse tes leçons de morale Tu ne sais pas ce quâest la mode ? Et toi, tu ne nous fais pas honte En te promenant quasi nue en ville ? *Il sâagit de la sĆur de Zahra, la chanteuse qui a Ă©tĂ© dĂ©couverte Ă travers le duo avec Idir, sur son hit international A Vava Inouva. //////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// Mazouni, a dandy in the 1970s 1958, in the middle of the liberation war. While the rattle of machine guns could be heard in the maquis, in the city, the population listened at low volume to Algerian patriotic songs broadcast by the powerful Egyptian radio "The Voice of the Arabs". These artists all belonged to a troupe created by the self-proclaimed management of the National Liberation Front FLN, based in Tunis and claiming to gather a "representative" sample of the Algerian musical movement of the time, among which Ahmed Wahby who sang Wahran Wahran, a song popularized by Khaled and Wafia from Oran, Farid Aly the Kabyle, and H'sissen, the champion of Algiersâ ChaĂąbi. The same year, singer Ben Achour was killed in conditions that have never been elucidated. Algiers, by a summer evening in 1960. Cafe terraces were crowded and glasses of anisette kept coming with metronomic regularity, despite the alarming music of police sirens heard at intervals and the silhouettes of soldiers marching in the streets. The mood was good, united by a tune escaping from everywhere balconies, where laundry was finishing drying, windows wide open from apartments or restaurants serving the famous Algiers shrimps along with copious rosĂ© wine. Couples spontaneously joined the party upon hearing "Ya Mustafa", punctuated by improvised choirs screaming "ChĂ©rie je tâaime, chĂ©rie je tâadore". The song, as played by SĂ©tif-born Alberto StaĂŻffi, was a phenomenal success, to the point that even FLN fighters adopted it unanimously. Hence an unfortunate misunderstanding that would trick colonial authorities into believing Mustafa was an ode to the glory of Fellaghas. In 1961, Cheikh Raymond Leyris, a Jewish grand master of maâluf one of Algeriaâs three Andalusian waves who was Enrico Maciasâ professor, was killed in Constantine, making him the first victim of a terrorist wave that would catch up with Algeria at the dawn of the 1990s by attacking anything that thought, wrote or sang. Mohamed Mazouni, born January 4, 1940 in Blida â âThe City of Roses" both known for its beautiful Blueberry Squareâ saht ettout in the middle of which a majestic bandstand took center stage, and its brothels â had just turned twenty. He was rather handsome and his memory dragged around a lot of catchy refrains by Rabah Driassa and Abderrahmane Aziz, also natives of Blida, or by 'asri modern music masters Bentir or Lamari. He would make good use of all these influences and many others stemming from the Algerian heritage. The young Mohamed was certainly aware of his vocal limits, as he used to underline them "I had a small voice, I came to terms with it!". But it didnât lack charm nor authenticity, and it was to improve with age. He began his singing career in those years, chosing bedoui as a style a Saharan genre popularized among others by the great Khelifi Ahmed. July 1962. The last French soldiers were preparing their pack. A jubilant crowd was proclaiming its joy of an independent Algeria. Remembering the impact of popular music to galvanize the "working classes", the new authorities in office rewarded the former members of the FLN troupe by appointing them at the head of national orchestras. In widespread euphoria, the government encouraged odes to the recovered independence, and refrains to the glory of "restored dignity" sprung from everywhere. Abderrahmane Aziz, a star of 'asri Algiersâ yĂ©-yĂ© was a favorite with Mabrouk Alik "Congratulations, Mohamed / Algeria came back to you"; Blaoui Houari, a precursor of RaĂŻ music, praised the courage of Zabana the hero; Kamel Hamadi recalled in Kabyle the experience of Amirouche the chahid martyr, and even the venerable Remitti had her own song for the Children of Algeria. All this under the benevolent eye and ear of the regime led by Ahmed Ben Bella, the herald of the single party and vigilant guardian of the "Arab-Islamic values" established as a code of conduct. Singers were praised the Egyptian model, as well as Andalusian art intended for a nascent petty bourgeoisie and decreed a "national classic"; some did not hesitate to sell out. These Khobzists â an Algerian humorous term mocking those who put âputting-food-on-the-tableâ reasons forward to justify their allegiance to the system â were to monopolize all programs and stages, while on the fringes, popular music settled for animating wedding or circumcision celebrations. Its absence in the media further strengthened its regionalization each genre chaĂąbi, chaouĂŻ, Kabyle, Oranian... stayed confined within its local boundaries, and its "national representatives" were those whose tunes didnât bother anyone. The first criticisms would emanate from France, where many Algerian artists went to tackle other styles. During the Kabyle-expression time slot on Radio Paris, Slimane Azem â once accused of "collaboration" â sang, evoking animals, the first political lines denouncing the dictatorship and preconceived thinking prevailing in his country. The reaction was swift under pressure from the Algerian government, the Kabyle minute was cancelled. Even in Algeria, Ahmed Baghdadi aka Saber, an idol for fans of RaĂŻ music still called "Oranian folklore", was imprisoned for denouncing the bureaucracy of El Khedma work. For his part, Mazouni was to be noticed through a very committed song Rebtouh Fel Mechnak âThey tied him to the guillotineâ. But above all, the general public discovered him through a performance at the Ibn Khaldoun Theater formerly Pierre Bordes Theater, in the heart of Algiers, broadcast by the Algerian Radio Broadcasting, later renamed ENTV. This would enable him to integrate the Algerian National Theaterâs artistic troupe. Then, to pay tribute to independence, he sang âFarewell France, Hello Algeriaâ. June 19, 1965 Boumediene's coup only made matters worse. Algeria adopted a Soviet-style profile where everything was planned, even music. Associations devoted to Arab-Andalusian music proliferated and some sycophantic music movement emerged, in charge of spreading the message about "fundamental options". Not so far from the real-fake lyricism epitomized by Djamel Amrani, the poet who evoked a âwoman as beautiful as a self-managed farm". The power glorified itself through cultural weeks abroad or official events, summoning troubadours rallied to its cause. On the other hand, popular music kept surviving through wedding, banquets and 45s recorded for private companies, undergoing censorship and increased surveillance from the military. As for Mazouni, he followed his path, recording a few popular tunes, but he also was in the mood for traveling beyond the Mediterranean "In 1969 I left Algeria to settle in France. I wanted to get a change of air, to discover new artistic worlds". He, then, had no idea that he was about to become an idolized star within the immigrant community. France. During the 1950s and 1960s, when parents were hugging the walls, almost apologizing for existing, a few Maghrebi artists assumed Western names to hide their origins. This was the case of LaĂŻd Hamani, an Algerian from Kabylia, better known as Victor Leed, a rocker from the Golf Drouotâs heyday, or of Moroccan Berber Abdelghafour Mociane, the self-proclaimed âVigonâ, a hack of a r&b voice. Others, far more numerous, made careers in the shadow of cafes run by their compatriots, performing on makeshift stages a few chairs around a table with two or three microphones on it, with terrible feedback occasionally interfering. Their names were Ahmed Wahby or Dahmane El Harrachi. Between the Bastille, Nation, Saint-Michel, Belleville and BarbĂšs districts, an exclusively communitarian, generally male audience previously informed by a few words written on a slate, came to applaud the announced singers. It happened on Friday and Saturday nights, plus on extra Sunday afternoons. In a nostalgia-clouded atmosphere heated by draft beers, customers â from this isolated population, a part of the French people nevertheless â hung on the words of these musicians who resembled them so much. Like many of them, they worked hard all week, impatiently waiting for the weekend to get intoxicated with some tunes from the village. Sometimes, they spent Saturday afternoons at movie theaters such as the Delta or the Louxor, with extra mini-concerts during intermissions, dreaming, eyes open, to the sound of Abdel Halim Hafezâ voice whispering melancholic songs or Indian laments made in Bombay on full screen. And the radio or records were also there for people to be touched to the rhythm of Oum Kalsoumâs songs, and scopitones as well to watch oneâs favorite starâs videos again and again. Dumbfounded, Mohamed received this atmosphere of culture of exile and much more in the face. Fully immersed in it, he soaked up the songs of Dahmane El Harrachi the creator of Ya Rayah, Slimane Azem, Akli Yahiaten or Cheikh El Hasnaoui, but also those from the crazy years of twist and rockânâroll as embodied by Johnny Hallyday, Les Chaussettes Noires or Les Chats Sauvages, not to mention Elvis Presley and the triumphant beginnings of Anglo-Saxon pop music. Between 1970 and 1990, he had a series of hits such bearing such titles as âMiniskirtâ, âDarling Ladyâ, â20 years in Franceâ, âFaded Blueâ, Clichy, Daag Dagui, âComradeâ, âTell me itâs not trueâ or âIâm the Chaouiâ, some kind of unifying anthem for all regions of Algeria, as he explained "I sang for people who, like me, experienced exile. I was and have always remained very attached to my country, Algeria. To me, itâs not about people from Constantine, Oran or Algiers, itâs just about Algerians. I sing in classical or dialectal Arabic as much as in French and Kabyleâ. Mazouni, a dandy shattered by his century and always all spruced up who barely performed on stage, had greatly benefited from the impact of scopitones, the ancestors of music videos â those image and sound machines inevitably found in many bars held by immigrants. His strength lay in Arabic lyrics all his compatriots could understand, and catchy melodies accompanied by violin, goblet drum, qanun, tar a small tambourine with jingles, lute, and sometimes electric guitar on yĂ©-yĂ© compositions. Like a politician, Mazouni drew on all themes knowing that he would nail it each time. This earned him the nickname "Polaroid singer" â letâs add "kaleidoscope" to it. Both a conformist his lectures on infidelity or mixed-race marriage and disturbing singer his lyrics about the agitation upon seeing a mini-skirt or being on the make in high schoolâŠ, Mohamed Mazouni crossed the 1960s and 1970s with his dark humor and unifying mix of local styles. Besides his trivial topics, he also denounced racism and the appalling condition of immigrant workers. However, his way of telling of high school girls, cars and pleasure places earned him the favors of Franceâs young migrant zazous. But by casting his net too wide, he made a mistake in 1991, during the interactive Gulf War, supporting Saddam Husseinâs position through his provocative title Zadam Ya Saddam âGo Saddamâ. He was banned from residing in France for five years, only returning in 2013 for a concert at the Arab World Institute where he appeared dressed as the Bedouin of his beginnings. At the end of the 1990s, the very wide distribution of MichĂšle Collery and AnaĂŻs ProsaĂŻc's documentary on Arabic and Berber scopitones first on Canal+, then in many theaters with debates following about singing exile, highlighted Mazouniâs important role, giving new impetus to his career. Rachid Taha, who covered Ecoute-moi camarade, Zebdaâs Mouss and Hakim with Adieu la France, Bonjour lâAlgĂ©rie, as well as the Orchestre National de BarbĂšs who played Tu nâes plus comme avant Les roses, also contributed to the recognition of Mazouni by a new generation. Living in Algeria, Mohamed Mazouni did not stop singing and even had a few local hits, always driven by a âwide targetingâ ambition. This compilation, the first one dedicated to him, includes all of his never-reissued âhitsâ with, as a bonus, unobtainable songs such as Lâamour MaĂąk, Bleu DĂ©lavĂ© or Daag Dagui. Rabah Mezouane. A few translations ... 20 years in France I'm lost, Iâm done I have no agony, but, dear compatriot, I have spent my days in the hell of exile Women and alcohol ravaged my soul Every night, I drink Youâd think Iâve become a barrel And to think that France seemed to me like some paradise... Darling Lady a duet with Meriem Abed* Darling Lady, O my soul What, what I did not understand Come nestle against my chest Arenât you ashamed, you bitch I want us to get engaged I donât need, no thanks Iâm taking you to the ball You canât dance well anyway Darling Lady... Come have a drink with me Buy me a fancy car As long as you love me, I'm fine In my heart, there is no place Darling Lady... Iâll buy you a car, donât worry You're broke, not rich I intend to live with you If you love me, I donât care Darling Lady... Because of you, I'm going nuts Please leave me alone Come spend the night with me Oh, what a fool Darling Lady... As soon as I saw you, I burst into tears Oh, poor thing repeating himself That's right, I want to sleep at your place But I donât care how stupid you are Darling Lady... * A radio host and tremendous performer who made her career in France, her first success being El Bahdja M'dinet Djazair in 1958. At her request, her name had not been credited; Lyon band Zenzile also released a nod to this song under the same title. Clichy Tell my mother not to cry Your son works in Clichy His salary is not enough He squanders it in bars No luck either with women I bring them in the morning and at night theyâre off Mother donât cry, donât think Iâll never come back I hope you'll still be alive So that I can offer you a pilgrimage to Mecca Warn everyone that the broom at the bottom of trenches Morally and physically damages us With the construction manager, nothing but fights Always picking quarrels with us Unemployment is raging, too many unemployed For Arabs, it's always noâ No hiring, it's too late The director is never there for you When your nameâs not Bernard... MaĂąk Love love with you You, standing in front of the door How much do you charge I wonât go upstairs with you Because youâre an Arab Look at this slut Racist, even when it comes to love for sale... Miniskirt a duet with Fariza* Where are you going in your miniskirt While itâs windy outside We can see all of your intimacy Be careful not to stumble Brother, stop your lessons of morality Havenât you heard about fashion? And you, arenât you shaming us Walking in town almost naked? * She is the sister of Zahra, the singer discovered through the duet with Idir on his international hit A Vava Inouva.
Synopsis- Adopte-moi ou je te tuerai Summer fait au lycée la connaissance de Cara, une nouvelle élÚve qui dit avoir perdu sa mÚre quelques mois auparavant. Cara aide Summer à réviser ses cours d'espagnol et les deux jeunes filles deviennent trÚs vite amies. Prochaines diffusions - Adopte-moi ou je te tuerai Jeudi 30 Juin - 15h40. Casting - Adopte-moi ou je te
capture d'Ă©cran internet capture d'Ă©cran internet INTERNET - Vous ne connaissez ni le nom des acteurs, ni celui du rĂ©alisateur et encore moins la date de sortie de ce film mais vous voulez absolument le voir? Pas de panique, la plateforme créée par Valossa, a Ă©tĂ© conçue pour vous! DotĂ© d'une intelligence artificielle et d'un deep learning ce site permet de retrouver le titre d'un film, mais aussi d'une sĂ©rie, grĂące Ă une brĂšve description. En renseignant les quelques infos dont vous vous souvenez, soit par le biais du micro, soit en tapant les mots-clĂ©s sur le clavier la plateforme rĂ©agit comme un moteur de recherche afin de trouver ce qui correspond le plus Ă vos attentes. Facile Ă utiliser pour les films connus, il faudra tout de mĂȘme tenter sa chance plusieurs fois pour les recherches les plus pointues. Seul petit hic pour ceux qui ont du mal avec la langue de Shakespeare le site est en anglais. Les recherches et les rĂ©sultats devront donc se faire en version anglophone.
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