En visitant notre site, vous acceptez notre politique de confidentialité concernant les cookies, le suivi, les statistiques, etc. Lire la suite Apprendre ou réciter une invocation à dire avant de dormir Première invocation avant de dormir Réciter Âyatu-l-Kursî. Allah ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui n’a besoin de rien et dont toute chose dépend al-Qayyûm ». Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. À Lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la Terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n’embrassent que ce qu’Il veut. Son Kursî Piédestal déborde les cieux et la Terre et leur garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, l’Immense. » Sourate Al-Baqarah, verset 255 قِرَاءَةُ آيَةِ الكُرْسِيِّ {اللهُ لاَ إِلَهَ إِلاَّ هُوَ الحَيُّ القَيُّومُ لاَ تَأْخُذُهُ سِنَةٌ وَ لاَ نَوْمٌ لَهُ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَ مَا فِي الأَرْضِ مَنْ ذَا الَّذِي يَشْفَعُ عِنْدَهُ إِلاَّ بِإِذْنِهِ يَعْلَمُ مَا بَيْنَ أَيْدِيهِمْ وَ مَا خَلْفَهُمْ وَ لاَ يُحِيطُونَ بِشَيْءٍ مِنْ عِلْمِهِ إِلاَّ بِمَا شَاءَ وَسِعَ كُرْسِيُّهُ السَّمَاوَاتِ وَ الأَرْضَ وَ لاَ يَئُودُهُ حِفْظُهُمَا وَ هُوَ العَلَيُّ العَظِيمُ}. سُورَةُ البَقَرَةِ آيَةٌ ٢٥٥ Source Sahîh Al-Kalim At-Tayyib n° 22. Deuxième invocation à dire pour dormir C’est en Ton nom, Ô Allah, que je meurs et que je vis. » بِاسْمِكَ اللَّهُمَّ أَمُوتُ وَ أَحْيَا Bi-smika-llâhoumma amûtu wa ahyâ. Source Mukhtasar Al-Bukhârî n° 2425. Troisième invocation C’est en Ton nom, Seigneur que je me couche, et en Ton nom que je me lève. Si Tu retiens mon âme, alors fais-lui miséricorde ; et si Tu la renvoies [dans mon corps], protège-la donc de la manière dont Tu protèges Tes pieux serviteurs. » بِاسْمِكَ رَبِّي وَضَعْتُ جَنْبِي، وَ بِكَ أَرْفَعُهُ، فَإِنْ أَمْسَكْتَ نَفْسِي فَارْحَمْهَا، وَ إِنْ أَرْسَلْتَهَا فَاحْفَظْهَا بِمَا تَحْفَظُ بِهِ عِبَادَكَ الصَّالِحِينَ Bi-smika Rabbî wada’tu janbî wa bika arfa’uh. Fa-in amsakta nafsî, fa-rhamhâ. Wa In arsaltahâ fa-hfadh-hâ bi-mâ tahfadhu bi-hi ibâdaka-s-sâlihîn. Source Al-Bukhârî n° 6320. Quatrième invocation Ô Allah ! Connaisseur de l’invisible et de l’apparent, Créateur des cieux et de la Terre, Seigneur et Possesseur de toute chose, j’atteste qu’il n’y a aucune divinité [digne d’être adorée] en dehors de Toi, je cherche refuge auprès de Toi contre le mal de mon âme, contre le mal de Satan et de son polythéisme et contre le fait de me faire du mal à moi-même ou d’en faire à un musulman. » اللَّهُمَّ عَالِمَ الغَيْبِ وَ الشَّهَادَةِ فَاطِرَ السَّمَاوَاتِ وَ الأَرْضِ رَبَّ كُلِّ شَيْءٍ وَ مَلِيكَهُ، أَشْهَدُ أَنْ لاَ إِلَهَ إِلاَّ أَنْتَ، أَعُوذُ بِكَ مِنْ شَرِّ نَفْسِي، وَ مِنْ شَرِّ الشَّيْطَانِ وَ شِرْكِهِ، وَ أَنْ أَقْتَرِفَ عَلَى نَفْسِي سُوءًا أَوْ أَجُرَّهُ إِلَى مُسْلِمٍ Allâhumma Âlima-l-ghaybi wa-sh-shahâdah, Fâtira-s-samâwâti wa-l-ard, Rabba kulli shayin wa Malîkah. Ash-hadu an lâ ilâha illâ ant. A’ûdhu bika min sharri nafsî, wa min sharri-sh-shaytâni wa shirkih, wa an aqtarifa alâ nafsî sûan aw ajurrahu ilâ muslim. Source Sahîh Al-Kalim At-Tayyib n° 21. Cinquième invocation Ô Allah ! Épargne-moi Ton châtiment le jour où Tu ressusciteras Tes serviteurs ! » اللَّهُمَّ قِنِي عَذَابَكَ يَوْمَ تَبْعَثُ عِبَادَكَ Allâhumma qinî adhâbaka yawma tab’athu ibâdak. Source As-Sahîhah n° 2754. Sixième invocation Louange à Allah qui nous a nourris, abreuvés, a suffit [à tous nos besoins] et nous a abrités ; alors que nombreux sont ceux qui n’ont personne pour les suffire et les abriter. » الحَمْدُ للهِ الَّذِي أَطْعَمَنَا وَ سَقَانَا، وَ كَفَانَا، وَ آوَانَا، فَكَمْ مِمَّنْ لاَ كَافِيَ لَهُ وَ لاَ مُؤْوِيَ Al- hamdu li-llâhi-llâdhi at’amanâ, wa saqânâ, wa kafânâ, wa âwânâ, fa-kam mimman lâ kâfiya lahu wa lâ muwiy. Source Mukhtasar Muslim n° 1901. Septième invocation Ô Allah ! C’est Toi qui a créé mon âme et c’est Toi qui la reprend, c’est à Toi que reviennent sa mort et sa vie. Si Tu la laisses vivre, protège-la et si Tu la fais mourir pardonne-lui. Ô Allah ! Je Te demande de m’accorder la [bonne] santé. » اللَّهُمَّ أَنْتَ خَلَقْتَ نَفْسِي وَ أَنْتَ تَوَفَّاهَا لَكَ مَمَاتُهَا وَ مَحْيَاهَا، إِنْ أَحْيَيْتَهَا فاحْفَظْهَا ، وَ إِنْ أَمَتَّهَا فَاغْفِرْ لَهَا. اللَّهُمَّ إِنَّي أَسْأَلُكَ العَافِيَةَ Allâhumma anta khalaqta nafsî wa anta tawaffâhâ. Laka mamâtuhâ wa mahyâhâ. In ahyaytahâ fa-hfadh-hâ, wa in amattahâ fa-ghfir lahâ. Allâhumma innî asaluka-l-âfiyah. Source Mukhtasar Muslim n° 1898. Huitième invocation Ô Allah ! Seigneur des cieux et Seigneur des terres, notre Seigneur et le Seigneur de toute chose. Toi qui fends la graine et le noyau, qui a fait descendre la Torah, l’Évangile et le Coran, je cherche refuge auprès de Toi contre le mal de toute personne mauvaise soumise à Ton pouvoir. Tu es le Premier rien ne Te précède, Tu es le Dernier rien ne Te succède, [Tu es] l’Apparent et rien n’est au-dessus de Toi, [Tu es] l’Invisible, il n’y a pas plus caché que Toi. Acquitte mes dettes et suffis-moi face à la pauvreté. » اللَّهُمَّ رَبَّ السَّمَاوَاتِ وَ رَبَّ الأَرَضِينَ، وَ رَبَّنَا وَ رَبَّ كُلِّ شَيْءٍ، فَالِقَ الحَبِّ وَ النَّوَى، وَ مُنْزِلَ التَّوْرَاةِ وَ الإِنْجِيلِ وَ القُرْآنِ، أَعُوذُ بِكَ مِنْ شَرِّ كُلِّ ذِي شَرٍّ أَنْتَ آخِذٌ بِنَاصِيَتِهِ. أَنْتَ الأَوَّلُ فَلَيْسَ قَبْلَكَ شَيْءٌ، وَ أَنْتَ الآخِرُ فَلَيْسَ بَعْدَكَ شَيْءٌ، وَ الظَّاهِرُ فَلَيْسَ فَوْقَكَ شَيْءٌ، وَ البَاطِنُ فَلَيْسَ دُونَكَ شَيْءٌ، اقْضِ عَنِّي الدَّيْنَ وَ أَغْنِنِي مِنَ الفَقْرِ Allâhumma Rabba-s-samâwâti wa Rabba-l-aradîn, Rabbanâ wa Rabba kulli shay, Fâliqa-l-habbi wa-n-nawâ, wa Munzila-t-tawrâti wa-l-injîli wa-l-qurân. A’ûdhu bika min sharri kulli dhî sharrin anta âkhidhun bi-nâsiyatih. Anta-l-awwalu fa-laysa qablaka shay. Wa anta-l-âkhiru fa-laysa ba’daka shay. Wa-dh-dhâhiru fa-laysa fawqaka shay. Wa-l-bâtinu fa-laysa dûnaka shay. Iqdi anni-d-dayna wa aghninî min al-faqr. Source Sahîh At-Tirmidhî n° 3400. Neuvième invocation Ô Allah ! Je me suis soumis à Toi, je T’ai confié toutes mes affaires. Je m’en suis remis à Toi en toute chose. Je m’oriente vers Toi par amour et par crainte. Il n’existe aucun refuge contre Toi sauf auprès de Toi. J’ai cru au Livre que Tu as descendu et au Prophète que Tu as envoyé. » اللَّهُمَّ أَسْلَمْتُ نَفْسِي إِلَيْكَ، وَ وَجَّهْتُ وَجْهِي إِلَيْكَ، وَ فَوَّضْتُ أَمْرِي إِلَيْكَ، وَ أَلْجَأْتُ ظَهْرِي إِلَيْكَ، رَغْبَةً وَ رَهْبَةً إِلَيْكَ، لاَ مَلْجَأَ وَ لاَ مَنْجَا مِنْكَ إِلاَّ إِلَيْكَ، آمَنْتُ بِكِتَابِكَ الَّذِي أَنْزَلْتَ وَ بِنَبِيِّكَ الَّذِي أَرْسَلْتَ Allâhumma aslamtu nafsî ilayk, wa wajjahtu wajhî ilayk, wa fawwadtu amrî ilayk, wa aljatu dhahrî ilayk. Raghbatan wa rahbatan ilayk Lâ maljaa wa lâ manjâ minka illâ ilayk. Âmantu bi-kitâbika-lladhî anzalt, wa bi-nabiyyika-lladhî arsalt. Source Mukhtasar Al-Bukhârî n° 2426. Dixième invocation Il n’y a aucune divinité [digne d’être adorée] en dehors d’Allah, Seul sans associé. À Lui la royauté et la louange, et Il est capable de toute chose. Il n’y a de force ni de puissance qu’en Allah, gloire et pureté à Allah, louange à Allah, il n’y a aucune divinité [digne d’être adorée] en dehors d’Allah et Allah est le plus Grand. » لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لاَشَرِيكَ لَهُ، لَهُ المُلْكُ وَ لَهُ الحَمْدُ، وَ هُوَ عَلَى كُلِّ شَيْءٍ قَدِيرٌ، وَ لاَ حَوْلَ وَ لاَ قُوَّةَ إِلاَّ بِاللهِ. سُبْحَانَ اللهِ، وَ الحَمْدُ للهِ، وَ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللهُ، وَ اللهُ أَكْبَرُ Lâ ilâha illa-llâhu wahdahu lâ sharîka lah, lahu-l-mulku wa lahu-l-hamdu wa huwa alâ kulli shain Qadîr, wa lâ hawla wa la quwwata illâ bi-llâh, subhâna-llâhi wa-l-hamdu li-llâh, wa lâ ilâha illa-llâh, wa-llâhu akbar. Source As-Sahîhah n° 3414. Onzième doua Louange à Allah, qui a suffit [à tous mes besoins] et m’a abrité. Louange à Allah, qui m’a nourri et abreuvé. Louange à Allah, qui m’a octroyé de Ses bienfaits et m’a honoré. Ô Allah ! Je Te demande, par Ta puissance, de me sauver du feu [de l’Enfer]. » الحَمْدُ للهِ الَّذِي كَفَانِي وَ آوَانِي، الحَمْدُ للهِ الَّذِي أَطْعَمَنِي وَ سَقَانِي، الحَمْدُ للهِ الَّذِي مَنَّ عَلَيَّ وَ أَفْضَلَ، اللَّهُمَّ إِنِّي أَسْأَلُكَ بِعِزَّتِكَ أَنْ تُنَجِّيَنِي مِنَ النَّارِ Al-hamdu li-llâhi-llâdhi kafânî wa âwânî, al-hamdu li-llâhi-llâdhi at’amanî wa saqânî, al-hamdu li-llâhi-llâdhi manna alayya wa afdal. Allâhumma innî asaluka bi-izzatika an tunajjiyanî min an-nâr. Source As-Sahîhah n° 3444. Douzième doua Au nom d’Allah je me couche. Ô Allah ! Pardonne-moi mes péchés, humilie le démon [qui me tient compagnie], libère-moi de mes hypothèques, alourdit ma balance et place-moi au royaume des cieux [avec les Anges]. » بِسْمِ اللهِ وَضَعْتُ جَنْبِي، اللَّهُمَّ اغْفِرْ لِي ذَنْبِي، وَ اخْسَأْ شَيْطَانِي، وَ فُكَّ رِهَانِي، وَ ثَقِّلْ مِيزَانِي، وَ اجْعَلْنِي فِي النَّدِيِّ الأَعْلَى Bi-smi-llâhi wada’tu janbî. Allâhumma ghfir lî dhanbî, wa khsa shaytânî, wa fukka rihânî, wa thaqqil mîzânî, wa j’alnî fi-n-nadiyyi-l-a’lâ. Source Sahîh Al-Jâmi’ n° 4649. Treizième doua Tous les soirs en allant se coucher, le Prophète صلى الله عليه وسلم joignait ses deux mains, y crachotait et y récitait les trois dernières sourates du Coran Al-Ikhlâs, Al-Falaq et An-Nâs. Il passait ses mains sur toutes les parties du corps qu’il pouvait atteindre, en débutant par la tête, puis le visage et enfin le devant du corps [il répétait cela 3 fois]. إِذَا أَوَى إِلَى فِرَاشِهِ جَمَعَ كَفَّيْهِ ثُمَّ نَفَثَ فِيهِمَا فَقَرَأَ فِيهِمَا قُلْ هُوَ اللهُ أَحَدٌ، وَ قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ الفَلَقِ، وَ قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ النَّاسِ، ثُمَّ مَسَحَ بِهِمَا مَا اسْتَطَاعَ مِنْ جَسَدِهِ، يَبْدَأُ بِهِمَا عَلَى رَأْسِهِ وَ وَجْهِهِ، وَ مَا أَقْبَلَ مِنْ جَسَدِهِ، يَفْعَلُ ذَلِكَ ثَلاَثَ مَرَّاتٍ Source Mukhtasar Al-Bukhârî n° 2025. Sourate Al Ikhlass Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux Dis Il est Allah, Unique ۞ Allah Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons ۞ Il n’a jamais engendré et n’a pas été engendré non plus ۞ Et nul n’est égal à Lui. » Sourate Al-Ikhlâs بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ {قُلْ هُوَ اللهُ أَحَدٌ ۞ اللهُ الصَّمَدُ ۞ لَمْ يَلِدْ وَلَمْ يُولَدْ ۞ وَلَمْ يَكُنْ لَهُ كُفُوًا أَحَدٌ} سُورَةُ الإِخْلاَصِ Sourate Al Falaq Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux Dis Je cherche protection auprès du Seigneur de l’aube naissante ۞ contre le mal des êtres qu’Il a créés ۞ contre le mal de l’obscurité quand elle s’approfondit ۞ contre le mal de celles qui soufflent les sorcières sur les nœuds ۞ et contre le mal de l’envieux quand il envie. » Sourate Al-Falaq بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ {قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ الْفَلَقِ ۞ مِنْ شَرِّ مَا خَلَقَ ۞ وَمِنْ شَرِّ غَاسِقٍ إِذَا وَقَبَ ۞ وَمِنْ شَرِّ النَّفَّاثَاتِ فِي الْعُقَدِ ۞ وَمِنْ شَرِّ حَاسِدٍ إِذَا حَسَدَ} سُورَةُ الفَلَقِ Sourate An Nas Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux Dis Je cherche protection auprès du Seigneur des hommes ۞ Le Souverain des hommes ۞ Dieu des hommes ۞ contre le mal du mauvais conseiller, furtif ۞ qui souffle le mal dans les poitrines des hommes ۞ qu’il le conseiller soit un djinn, ou un être humain. » Sourate An-Nâs بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ {قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ النَّاسِ ۞ مَلِكِ النَّاسِ ۞ إِلَهِ النَّاسِ ۞ مِنْ شَرِّ الْوَسْوَاسِ الْخَنَّاسِ ۞ الَّذِي يُوَسْوِسُ فِي صُدُورِ النَّاسِ ۞ مِنَ الْجِنَّةِ وَالنَّاسِ} سُورَةُ النَّاسِ Sourate Al Kafiroun Réciter la sourate Al-Kâfirûn, car elle est un désaveu du polythéisme. Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux Dis Ô vous les infidèles ! Je n’adore pas ce que vous adorez ۞ Et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore ۞ Je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez ۞ Et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore ۞ À vous votre religion, et à moi ma religion. » اِقْرَأْ » قُلْ يَا أَيّهَا الْكَافِرُونَ » ثُمَّ نَمْ عَلَى خَاتِمَتِهَا فَإِنَّهَا بَرَاءَةٌ مِنْ الشِّرْكِ بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ قُلْ يَا أَيُّهَا الْكَافِرُونَ ۞ لاَ أَعْبُدُ مَا تَعْبُدُونَ ۞ وَ لاَ أَنتُمْ عَابِدُونَ مَا أَعْبُدُ ۞ وَ لاَ أَنَا عَابِدٌ مَا عَبَدتُّمْ ۞ وَ لاَ أَنتُمْ عَابِدُونَ مَا أَعْبُدُ ۞ لَكُمْ دِينُكُمْ وَ لِيَ دِينِ Source Sahîh At-Tirmidhî n° 3403. Sourah As Sajda et Al Mulk Réciter les sourates As-Sajdah et Al-Mulk. اِقْرَأْ سُورَةَ السَّجْدَةِ وَ سُورَةَ المُلْكِ Source As-Sahîhah n° 585. Sahîh At-Targhîb n°1589. Sahîh At-Targhîb n°1475. Sahîh Al-Jâmi’ n°2092. Sourah Az Zumar et Al Isra Réciter les sourates Az-Zumar et Al-Isrâ’. اِقْرَأْ سُورَةَ الزُّمَرِ وَ سُورَةَ الإِسْرَاءِ Source As-Sahîhah n° 641. Autres sourates bénéfiques pour dormir Réciter les sourates Al-Hadîd, Al-Hashr, As-Saff, Al-Jumu’ah, At-Taghâbûn et Al-A’lâ, car elles contiennent un verset qui est meilleur que mille versets » اِقْرَأْ المُسَبِّحَاتِ سُورَةَ الحَدِيدِ وَ سُورَةَ الحَشْرِ وَ سُورَةَ الصَّفِّ وَ سُورَةَ الجُمُعَةِ وَ سُورَةَ التَّغَابُنِ وَ سُورَةَ الأَعْلَى لأَنَّهْ » فِيهَا آيَةٌ خَيْرٌ مِنْ أَلْفِ آيَةٍ Source Sahîh At-Tirmidhî n° 3406. Autre doua à dire avant de dormir Gloire et pureté à Allah [33 fois], louange à Allah [33fois], Allah est le Plus Grand [34 fois]. » سُبْحَانَ اللهِ ثَلاَثاً وَ ثَلاَثِينَ، الحَمْدُ للهِ ثَلاَثاً وَ ثَلاَثِينَ، اللهُ أَكْبَرُأَرْبَعاً وَ ثَلاَثِينَ. Subhâna-llâh [33], al-hamdu li-llâh [33], Allâhu akbar [34]. Source As-Sahîhah n° 3596. Autre dou'a à dire pour dormir Le Messager a cru en ce qu’on a fait descendre vers lui venant de son Seigneur, et aussi les croyants tous ont cru en Allah, en Ses Anges, à Ses Livres et en Ses Messagers ; [en disant] Nous ne faisons aucune distinction entre Ses Messagers ». Et ils ont dit Nous avons entendu et obéi. Seigneur, nous implorons Ton pardon. C’est à Toi que sera le retour ». Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. Elle sera récompensée du bien qu’elle aura fait, punie du mal qu’elle aura fait. Seigneur, ne nous châtie pas s’il nous arrive d’oublier ou de commettre une erreur. Seigneur ! Ne nous charge pas d’un fardeau lourd comme Tu as chargé ceux qui vécurent avant nous. Seigneur ! Ne nous impose pas ce que nous ne pouvons supporter, efface nos fautes, pardonne-nous et fais-nous miséricorde. Tu es Notre Maître, accorde-nous donc la victoire sur les peuples infidèles. » Sourate al-Baqarah, versets 285/286. آمَنَ الرَّسُولُ بِمَا أُنزِلَ إِلَيْهِ مِن رَّبِّهِ وَ الْمُؤْمِنُونَ كُلٌّ آمَنَ بِاللهِ وَ مَلاَئِكَتِهِ وَ كُتُبِهِ وَ رُسُلِهِ لاَ نُفَرِّقُ بَيْنَ أَحَدٍ مِّن رُّسُلِهِ وَ قَالُواْ سَمِعْنَا وَ أَطَعْنَا غُفْرَانَكَ رَبَّنَا وَ إِلَيْكَ الْمَصِيرُ* لاَ يُكَلِّفُ اللهُ نَفْسًا إِلاَّ وُسْعَهَا لَهَا مَا كَسَبَتْ وَ عَلَيْهَا مَا اكْتَسَبَتْ رَبَّنَا لاَ تُؤَاخِذْنَا إِن نَّسِينَا أَوْ أَخْطَأْنَا رَبَّنَا وَ لاَ تَحْمِلْ عَلَيْنَا إِصْرًا كَمَا حَمَلْتَهُ عَلَى الَّذِينَ مِن قَبْلِنَا رَبَّنَا وَ لاَ تُحَمِّلْنَا مَا لاَ طَاقَةَ لَنَا بِهِ وَ اعْفُ عَنَّا وَ اغْفِرْ لَنَا وَ ارْحَمْنَآ أَنتَ مَوْلاَنَا فَانصُرْنَا عَلَى القَوْمِ الكَافِرِينَ Source Sahîh Al-Bukhârî n° 5009 et Sahîh Muslim n°808. Quel que soit ton niveau, comprends enfin l'arabe littéraire comme il se doit20juin 2016 - Découvrez le tableau "AVANT DE SORTIR EN RETOUCHE" de Chloe Ribeiro sur Pinterest. Voir plus d'idées sur le thème déco intérieure, Introduction 1 La roqya vient de la racine r ḳ w/y signifiant monter », escalader » cf. Ḳur., XVII, 93; XXX ... 1Médiatisée depuis les années 1990 en Algérie, en Égypte et en France Cherak, 2007, la roqya1 , pratique thérapeutique non conventionnelle, apparaît et se diffuse dans un contexte favorisé par l’effervescence religieuse liée au retour à un islam des origines ». Cette pratique s’accompagne d’un projet d’islamisation des sciences en Égypte Chiffoleau, 1995 31, et coïncide avec la privatisation du secteur médical et la marchandisation des soins Mebtoul, 2004, l’émergence d’associations et de cliniques islamiques Ben Néfissa, 1993 ; Turc, 2013, voire une crise de confiance Fainzang, 2012 envers l’institution médicale relation soignant-soigné, développement d’associations de malades, judiciarisation de la médecine, érosion de la tradition clinique, déclin du pouvoir médical. 2 La décennie noire » désigne la période de conflit armé entre l’État algérien et les partisans du ... 3 Praticien de la roqya, râqi et moraqqi, termes utilisés en Algérie. En Égypte dominent les termes c ... 2Révélateurs d’une transformation sociale profonde, le contexte sociopolitique terrorisme2, immigration et la réalité sanitaire et économique structurent les positions, les discours et les engagements des acteurs de la roqya le râqi3, le malade et sa famille. Les souffrants sont issus de diverses catégories sociales où se côtoient des étudiants, des salariés, des chômeurs et des femmes au foyer. Leurs râqis sont des amateurs » qui pensent rendre service aux malades, des professionnels consacrés à la roqya ou des imams, voire certains professionnels de la santé médecin, psychologue. Privilégier l’étude comparative des pratiques et des représentations s’est avéré heuristique pour saisir l’ampleur de ce nouveau phénomène touchant à la santé qu’est la roqya. Mes observations ont été menées en France vingt-neuf rituels à Marseille et à Paris 1996, 1998, 2002, 2004, 2005, en Algérie soixante-dix rituels à Oran et sa région 1998, 1999, 2001 à 2003, 2007 et en Égypte quarante-quatre rituels au Caire, à Sendoub, un village du delta, et un village du gouvernorat ach-Charqiya 1999, 2001. Ces terrains se différencient les uns des autres par la langue français, arabe, le temps rituel plutôt nocturne en Égypte, diurne en France et en Algérie et le lieu mosquée en plus de l’espace privé en Égypte. J’ai pu y avoir accès en établissant des liens de proximité et en constituant ainsi des pôles d’informateurs. À Oran, en 1998, un râqi m’a présenté une possédée qui m’a introduite dans son réseau. Au Caire, en 1999, un journaliste m’a permis de contacter deux râqis. En France, ma fréquentation du réseau de la mosquée d’Aix-en-Provence en 1996 a facilité mon admission aux rituels à Marseille. Avec l’autorisation des râqis et en créant un lien de confiance avec des malades, j’ai réalisé des enregistrements sonores et des vidéos. Présentée aux râqis comme doctorante en anthropologie en France, j’ai pu effectuer des entretiens semi-directifs ainsi que des observations participantes et directes de rituels collectifs et individuels. 3J’ai étudié les acteurs de la roqya selon une démarche compréhensive du discours et des pratiques au niveau émique Olivier de Sardan, 1988. Cette analyse acquiert sa pertinence à partir d’une approche anthropologique interprétative Geertz, 1998, 1999 ; Crapanzano, 2000 ; Kleinman, 1980 qui se focalise sur les formes symboliques structurant le réel, lui donnant un sens dans son contexte social et culturel. Selon Byron Good 1998 127, la biologie, les pratiques et les significations sociales interagissent dans l’organisation de la maladie en tant qu’objet social et expérience vécue ». 4La maladie comme discours et expérience implique une orientation du souffrant et de sa famille vers des soins prescrits, recommandés, suggérés ou essayés, dans le cadre de la biomédecine, des soins non conventionnels connus, mais aussi en consultant un râqi. La quête de sens joue un rôle important dans l’itinéraire thérapeutique et, hormis le coût du soin, les représentations qui peuvent évoluer sur la maladie et sa gravité, la compétence et le savoir du thérapeute ou encore l’efficacité thérapeutique, sont aussi des facteurs déterminants Diarra, 1993. 5En s’engageant dans la roqya, comment le malade et sa famille construisent-ils le sens du mal tout en se positionnant dans un champ thérapeutique plus large, où le pluralisme est mobilisé ? 6La dimension thérapeutique de la roqya se déploie dans un rituel collectif mais aussi individuel, à domicile. Peut-on considérer la roqya comme une forme d’automédication qui se dévoile dans l’appropriation et la transmission d’un savoir caractérisé par le développement d’un empowerment chez le souffrant ? 7Pour répondre à ces questions, il est nécessaire de sonder les représentations du souffrant sur l’origine des maux, de suivre son itinéraire thérapeutique, d’expliciter le contenu de la roqya et ses soins annexes recommandés ou initiés à domicile. L’origine des maux 8Dans ses dimensions ontologique, institutionnelle ou d’assentiment, la notion de croyance Grellard, 2017 et celle de savoir souffraient d’une hiérarchisation dans les statuts depuis le positivisme scientifique et le déclin du pouvoir de l’Église. Le courant évolutionniste attribuait des croyances aux sociétés primitives » Burnett Tylor, Frazer, Lévy-Bruhl. Attribuer aux autres » le verbe croire » ou des croyances Hamayon, 2006 ; Lenclud, 1990 ; Pouillon, 1993, souvent jugées irrationnelles », pré-logiques », protoscientifiques », populaires », est une orientation que l’anthropologie contemporaine souhaite dépasser. Dans son anthropologie médicale critique, Byron Good 1998 revisite les croyances propres au système médical occidental et les place au même rang que les croyances religieuses prêchées par les missionnaires, estimant qu’elles partagent un objectif commun, celui de convaincre l’Autre pour changer son comportement. Clifford Geertz 1999 considère la notion de sorcellerie chez les Azandé comme une pensée de sens commun. Edward Evan Evans-Pritchard 1976 explique la maladie et le malheur chez ces derniers comme un événement chargé de sens la sorcellerie devient une raison sociale qui répond à un discours moral sur le mal. La croyance étant parmi les supports qui véhiculent une vision du monde, le fait de nommer, d’identifier, de décrire la maladie relèverait de la connaissance. Analysant l’utilisation du terme croyance et son lien avec la connaissance, Byron Good 1998 affirme qu’un glissement de sens s’est opéré dès le xixe siècle car ce terme devient synonyme de doute, d’erreur et de mensonge. Reconnaissant le relativisme de la notion du cru et du su, Jean Pouillon 1993 souligne un lien entre savoir et croyance le savant qui anticipe émet des hypothèses basées sur une vision du monde. 9Dans le recours à la roqya comme "croyance" et " savoir", le souffrant et sa famille activent et partagent des représentations sur la maladie et le mal au contact des râqis. Ceux-ci s’appuient sur des références religieuses, utilisées comme source d’un savoir relatif à la maladie, et sur d’autres représentations liées à leur expérience de râqi. En invoquant la volonté divine dans la distribution des maux, l’étiologie est actualisée dans le sens de l’intervention d’entités malveillantes reconnues par l’islam sunnite djinns, sorcellerie et mauvais œil. Les djinns hanteraient les lieux sales et abandonnés mais aussi l’espace domestique, d’où par exemple la récitation de formules protectrices bismi Allah au nom de Dieu avant de jeter un liquide bouillant. Le caractère pathogène de la possession par un djinn implique la pénétration » de celui-ci dans le corps de sa victime, provoquant maladie et infortune. 10À Oran et sa région, les acteurs de la roqya évoquent la possession par les termes arabes madrôb frappé, mamloûk possédé, maskoûn habité et mamsoûss touché. Ce dernier terme est appris et véhiculé dans les milieux de la roqya. Ces expressions, qui traduisent des états de possession, indiqueraient différents degrés d’atteinte par les djinns, le maskoûn et le mamloûk désignant les malades les plus atteints et donc les plus souffrants. Certains râqis distinguent différents mass possession le mass externe qui est une forme légère de possession car le djinn est censé influencer sa victime de l’extérieur du corps ; le mass interne qui désigne un contrôle instantané du malade ; le mass momentané où le djinn visite » le corps pour un laps de temps ; et le mass permanent qui correspond à la catégorie du maskoûn. 4 À Oran, la mère utilise des produits de sa cuisine pour soigner en urgence, par exemple du café mou ... 11Ce vocabulaire utilisé par le malade et le râqi pour décrire le corps malade, siège de forces surnaturelles qui l’occupent et l’agitent, inscrit le désordre biologique dans le social. Il témoigne de la difficulté à discerner corps sain » et corps malade ». Les signes d’une possession qui peuvent inquiéter le souffrant et sa famille sont porteurs de doutes quant aux normes de la bonne » santé et du comportement normal ». Le souffrant est le premier à exprimer un changement survenant dans son corps et/ou dans sa relation avec l’autre. Ce corps est sujet de savoir Good, 1998. L’entourage, qui juge pathologique un état de santé, déviant un comportement ou anormale une situation, instaure un pré-diagnostic. La syncope, le regard fixe, la digression, le changement soudain d’humeur, d’identité et de comportement, la vision » d’êtres ou d’objets invisibles, le fait de leur adresser la parole sont des signes qui interpellent l’entourage. Les troubles physiques éruption cutanée, céphalée, saignement4, fausse couche invitent également à un questionnement d’ordre médical et à la visite de professionnels de la santé, sans pour autant écarter l’appel au savoir traditionnel tisane, fumigation, amulette, etc.. 12Les râqis admettent que les états émotionnels, inscrits dans la construction de la culture locale Tousignant, 1987, comme la colère, le chagrin, la peur et les chocs psychologiques, sont des portes d’entrée de djinns maléfiques notamment kâfirs non musulmans préférés des sorciers. La sorcellerie, cause indirecte de la possession, révèle une érosion, voire une rupture des liens sociaux lorsqu’elle s’avère source d’une jalousie, d’une vengeance ou d’une domination. Opérant dans le secret et la discrétion comme le mauvais œil, elle est censée provoquer des désordres relationnels et l’infortune. Selon les râqis, les problèmes de santé peuvent être le but premier du jeteur de sort. La vulnérabilité du souffrant, cible du sort, signale l’incapacité à préserver un ordre biologique et/ou social. Le sort ingéré est souvent considéré comme le plus puissant. Sa victime est présentée comme ayant une santé fragile maigre, pâle et une volonté effacée. Un mari trop obéissant à sa femme serait ensorcelé notamment par l’ingestion d’un cerveau de hyène ; il s’agit d’un homme madbôʿ hyénisé dans l’expression oranaise. Le mauvais œil est souvent identifié chez les enfants, particulièrement chez les plus jeunes, vus comme plus vulnérables au regard envieux des adultes. L’acquisition d’un savoir expérientiel 13À travers l’itinéraire thérapeutique de Nora à Oran, j’interroge le processus de l’acquisition d’un savoir expérientiel comme un savoir construit Dassieu, 2018 et syncrétique allant de l’identification du mal à l’engagement dans un pluralisme thérapeutique. Au travers de ce savoir expérientiel s’expriment des formes d’automédication qui mettent en exergue l’empowerment du malade. 14Nora, célibataire, 18 ans, se considère en cours de guérison après des soins par la roqya. Elle a interrompu sa scolarité en deuxième année de l’enseignement moyen après avoir entendu une voix interne attribuée à son djinn lui révéler la médisance de ses amies collégiennes. Victime de mauvais songes dès l’âge de 6 ans tombée du haut du bâtiment, chassée dans une forêt par une femme tenant un bâton, Nora a cru à l’âge de 10 ans que le fou du quartier lui envoyait ses chiens en rêve pour la chasser. Les crises de t-hatrîf cauchemar se répètent, inquiétant son entourage inconsciente, elle se lève pour parler et fixer du regard son interlocuteur. 5 Le taleb, étudiant, détenteur d’un savoir coranique, autrefois issu d’une zaouia, désigne en Algéri ... 15Croyant à l’existence des moumnîne croyants, euphémisme désignant les djinns, plusieurs familles à Oran visitent les tombeaux des saints ou font appel aux talebs5 pour confectionner des amulettes Claisse-Dauchy, 1996 ; Hamès, 2007, afin de chasser le cauchemar ou soigner le somnambulisme. À 6 ans, Nora est amenée par sa mère chez un mrâbet saint pour être examinée. Diagnostiquant une possession par un djinn-enfant agoûne sot car elle refuse de parler, le guérisseur prescrit alors de dissoudre une écriture talismanique dans de l’eau avant de la boire, de faire brûler du jâwi benjoin et de manger un poulet grillé sans sel. Un rîh moumnîne vent de croyants sous forme d’un djinn-enfant est également identifié par la tante maternelle de Nora qui t-guezzene devine en fixant celle-ci du regard. À la suite de ce diagnostic, il lui est recommandé de sentir du gatrâne poix. 16Souffrant de troubles de la vision, de céphalées et d’aménorrhée, Nora est conduite par sa mère chez des professionnels de la santé qui, sans s’alarmer, lui prescrivent des médicaments pour le mal de tête. Nora éprouve la sensation d’un ver qui circule à l’intérieur de son ventre. Comme elle l’explique, sa mère est convaincue, à la vue des résultats de l’imagerie médicale, que sa fille ne souffre pas d’une pathologie grave 6 Dans le langage oranais, la radio de télévision » désigne l’échographie. Je sens comme ça, comme un ver qui marche à l’intérieur [du ventre], comme une chose qui marche et qui se déplace d’un endroit à un autre. Chaque chose que je sens je la dis à ma mère. Elle me prend aussi pour me faire une visite [médicale] […] elle me dit “seulement tu es en train de me mentir, tu ne sens rien du tout, comment ça se fait que le médecin voit dans la télévision6, il a vu tout l’intérieur de tes entrailles, et dis-moi !”. Il lui dit “elle n’a rien ta fille” Entretien du 12 août 1999 avec Nora, sans emploi, Oran. 17La formule Tu n’as rien », accueillie comme un soulagement mais aussi comme une ambiguïté, permet d’autres interprétations et amène le souffrant à émettre des hypothèses, à attendre l’évaluation de son entourage avant de nommer le mal. La découverte du djinn possesseur présent depuis six mois transforme alors le sens de la maladie de Nora. Sa confidente Siham, une possédée fréquentant le râqi oranais Toufiq et initiée à la méthode de sora image, se met devant elle et ferme les yeux pour se concentrer aussitôt le djinn de Nora est démasqué sous la forme d’un homme noir nu aux cheveux blancs, aux longues oreilles comme celles d’un âne, aux pieds de chèvre, et tenant un bâton. Nora, qui ne voyait son djinn qu’en rêve, commence à sentir quelque chose » sortir d’elle un homme la fixe du regard, s’assied en face d’elle et lui barre la direction de la Mecque. Une fois la prière terminée, elle sent une chaleur regagner son corps. Siham lui conseille salât al-istikhâra la prière de consultation à la suite de laquelle Nora voit son djinn en rêve Youcef, un bel homme noir imberbe, 25 ans, vêtu d’un pantalon noir, d’une chemise blanche et d’une veste jaune. Le rêve est perçu comme une source de connaissance impliquée dans le diagnostic et le choix du soin Pearce, 1992. Il fait partie du savoir expérientiel du possédé. 18Nora est éprouvée dans son corps avant d’impliquer sa famille dans un monde peuplé de djinns. Elle est sujette à des visions à domicile qui suscitent perplexité et réticence à en faire part. La mère est exclue car elle ne croit pas à la manifestation des djinns dans la réalité, tout comme la tante maternelle qui craint de la démentir. En revanche, Nora dit avoir partagé des visions avec sa sœur Sonia et son grand frère. 19L’interprétation des visions de Nora s’inscrit dans une théorie subjective de la maladie Faltermaier, 1992. Pour l’oncle, elles sont le résultat d’une fatigue physique et psychique due aux déplacements à pied entre le domicile et le collège. Cet argument est déconstruit par la rencontre de Siham qui affirme le rôle des djinns dans les visions. À Oran, la multiplication des visions, notamment persécutrices, est le signe d’une attaque djinnique. Nora commence à croire à la manifestation des djinns le jour où elle dit avoir vu aux toilettes de la maison une femme qui se déculottait vers 14h30, et a fermé aussitôt la porte. Mais en vérifiant par la suite, elle se dit persuadée de la présence d’une mousse blanche. La mère pense plutôt à l’effet de la chasse d’eau, phénomène ordinaire. 20La moulât eddâr maîtresse de la maison, une djinnia qui partage l’espace domestique selon les représentations partagées à Oran, est un objet de culte au sein de la famille de Nora. Gardienne du seuil de la maison, elle est censée exiger des sacrifices d’animaux, l’achat de parfums, et l’offrande de blé bouilli et de fruits secs au yennayer, le nouvel an berbère. Satisfaite, en contre-don, elle veillerait sur la famille en promettant une pêche abondante au père. Le fait que cette moulât eddâr se manifeste auprès de Nora depuis 1994, alors que celle-ci était âgée d’environ 13 ans, reflète une situation familiale conflictuelle mauvaise entente, depuis l’enfance, entre Nora et sa sœur Sonia, action occulte menée par la belle-mère et la femme de l’oncle. Décrite comme une belle femme aux traits européens, habillée d’un sari indien, moulât eddâr aurait favorisé sa protégée Sonia qui ressemble étrangement à sa fille, alors que Nora serait la cible de ses représailles. Nora explique ainsi les conséquences de son indifférence à l’égard de la convoitise de la djinnia qui voulait s’emparer de beaux verres achetés par le père en Mauritanie un jour, Nora renverse sur elle-même une casserole d’eau bouillante qui lui brûle les cuisses. L’accident est interprété comme un acte de vengeance de la djinnia qui, dans une vision, l’aurait menacé en disant je vais te brûler ! ». La disparition des verres renforce sa conviction du pouvoir maléfique de l’invisible. Lors d’une autre vision, Nora attribue à la djinnia l’ecchymose qu’elle a au bras, constatée à son réveil. Celle-ci l’aurait frappé la nuit avec le couvercle de l’autocuiseur en la réprimandant d’avoir oublié de laver la vaisselle avant de dormir dans la cuisine. 21Nora est persuadée qu’elle est visée, ainsi que sa famille, par des sorcelleries collectives et plurielles comme celles supposément introduites dans l’appartement par la première épouse du père avant l’aménagement de la famille. L’installation de moulât eddâr dont témoigneraient ces sorts exprimerait la vengeance de la belle-mère, jalouse de sa mère Oui, notre maison, nous, depuis qu’elle avait la sorcellerie, elle [la djinnia] commençait à sortir. Ma belle-mère habitait ici. C’est elle qui avait fait cette sorcellerie comme ça. Et quand elle avait su que ma mère va se marier, elle avait fait la sorcellerie pour que ma mère quand elle vient, déjà la sorcellerie serait faite. Car le djinn de ma sœur a parlé et il leur a dit comme ça [....]. C’est sa femme qui nous a fait la sorcellerie [...] il a divorcé avec elle, elle est en France. Entretien du 12 août 1999 avec Nora, Oran 22Le demi-frère de Nora, exécutant la volonté de sa mère, est suspecté de jeter d’autres sorts sous forme de clous et d’aspersions. Nora soupçonne aussi la femme de son oncle paternel de faire de même pour détourner le partage de l’héritage d’une villa avec son père. La performance du discours dominateur de cette héritière révèle une prise de pouvoir occulte J’ai la femme de mon oncle paternel soi-disant qui est jalouse comme ça ou je ne sais pas [...] Elle n’est pas bien avec nous, oui. [...] nous avons une villa à [...] et nous voulons la vendre, elle appartient à mon grand-père, pour partager l’héritage. Mais, elle maintenant ne veut pas que la villa soit vendue. [...] Et elle leur dit “et s’il me plaît je tourne cela en diabolique” [...] c’est elle qui l’habite oui. Et elle ne veut pas qu’elle soit partagée [...] Elle leur dit “moi je vous ferme vos bouches”. [...] ils étaient assis, elle leur dit “le jour où il me plaît moi je vends la villa”, aux héritiers. Et donc cela fait quoi ? Ça fait que “c’est moi qui ai fait la sorcellerie”. Entretien du 12 août 1999 avec Nora, Oran 23Insistant sur ce qu’elle suppose être une preuve matérielle du sort reçu pour dénoncer la femme de son oncle, Nora souligne le pouvoir visionnaire de son djinn juif qui l’aurait dévoilé. Dans la période où sa famille s’apprête à peindre la maison, Nora identifie » un carré magique noué dans la bretelle de sa tunique d’enfance, abandonnée derrière l’armoire. Cette écriture énigmatique est reconnue par le râqi Toufiq comme étant un jadwel yahoûdi table juive. Selon Nora, il s’agit d’un sort introduit de l’extérieur, sa mère n’ayant pas l’habitude d’écrire des hjâbs écritures talismaniques chez des talebs. Nora note une évolution dans les normes familiales de soins désormais, le père ne tolère plus l’écriture magique, interdite dans le nouveau discours des râqis. 7 Nora n’hésite pas à chasser Siham, à l’insulter en présence du râqi. Cette haine est attribuée à so ... 8 La pratiquante de la religion est reconnue comme sœur en Dieu ». 9 Dans son recueil de hadiths, Al-Boukhâri a consacré un chapitre sur la Médecine » recommandant de ... 24Le basculement des représentations de Nora concernant la maladie et sa prise en charge est déterminé par l’intervention de Siham7 qui, fréquentant des sœurs8 à la mosquée, lui conseille de visiter Toufiq. Assistant aux rituels collectifs, Nora s’implique dans un processus de construction et d’intériorisation de normes de soin partagées chez des râqis la représentation incarne une norme. La main de Nora posée sur son bas-ventre indique au râqi Toufiq l’endroit du sort et engage un traitement par la hijâma scarifications et pose de ventouses. Cette pratique, rangée dans al-tib al-nabawî la médecine du prophète9 Al-Suyûtî, 1997, et qui suscite l’intérêt des hommes souffrant de maux de tête, est censée affaiblir le djinn dans son lieu de prédilection, l’utérus, et évacuer le sort en purifiant le sang contaminé. 25Toufiq prescrit la hijâma dans plusieurs zones du corps une fois à l’occiput, plusieurs fois entre les épaules, au bas du dos et au bas-ventre Car les règles ne me viennent pas jusqu’à présent. Je suis partie voir des médecins et tout, ils m’ont dit “tu n’as rien”, et quand je suis partie chez Toufiq, il [le djinn] lui a dit “je suis installé dans son utérus” [...] car le bas du dos est avec l’utérus, on le fait ensemble pour que lui [le djinn] souffre. Oui, j’avais mal au dos. Oui, c’est-à-dire aux épaules, je ne pouvais pas bouger [...] quand j’avais mal à la tête, je ne voyais pas les êtres humains, je commence à voir tout [...] Ma tête me fait mal et je vois que la lumière, je ne vois rien. De la lumière jaune comme ça, parfois une lumière verte. [...] ma mère croyait que j’avais quelque chose dans ma tête ou bien, mais quand je pars chez les médecins, ils me disent “tu n’as rien” [...] Mes yeux, ma tête, j’ai fait une radio pour tout mon corps. Une gynécologue, je suis partie la voir à [...] elle m’a fait la télévision [l’échographie] et tout. Elle m’a dit “tu n’as rien”. [... ] Toufiq, il [le djinn] lui dit “voilà où je suis, voilà où je suis” [...] Je lui dis “je suis dans la tête et dans l’utérus”. […] c’est-à-dire, je l’embête et je la rends folle. Et dans l’utérus, je ne laisse pas les règles lui venir. Entretien du 12/08/1999 avec Nora, Oran 26Nora n’a pas toléré le séné senna alexandrina prescrit par Toufiq dans le but de purifier le corps du sort ingéré, elle l’a vomi. Le râqi confirme que le vomi de couleur rouge correspond à un sort ingéré même si l’effet attendu du séné est de purger le corps à travers les intestins Il prescrivait sanâ’ al-makki [senna alexandrina] et je ne le supportais pas [...] je vomissais comme du sang comme ça. Mais ce sang était de la sorcellerie rouge et non pas du sang car quand je dis au râqi “voilà ce que je vomis” [...] comme des plaques, [du sang] coagulé, oui. Il me dit “non, ce n’est pas du sang”. Cela était de la sorcellerie qui a la couleur rouge, car il y a trois catégories de sorcellerie la rouge, la noire et la jaune [....] alors j’ai continué [le traitement] jusqu’à ce qu’elle parte. Entretien du 12 août 1999 avec Nora, Oran 27Le recours à la hijâma et aux autres soins annexes répond à l’impuissance du discours médical. Alors que les professionnels de santé ne nomment pas les perturbations de Nora, n’expliquent pas l’origine de sa souffrance, lui demandant simplement d’attendre son cycle menstruel, le rituel de la roqya apporte une réponse le djinn donne » un sens aux maux ; c’est lui qui aurait provoqué les céphalées et entravé les règles. La roqya et ses soins annexes 28L’islam sunnite admet le rôle protecteur et thérapeutique du Coran récité et de la médecine du prophète pour s’opposer aux entités maléfiques invisibles. Fondant leur légitimité sur les hadiths méthode, éthique pour se distinguer des autres thérapeutes taxés de charlatans, les râqis ne parlent pas souvent de médecine du prophète mais plutôt de techniques comme la hijâma, l’istifrâgh émétique et la purge. Socle du rituel, la récitation du Coran constitue ce qu’ils appellent une roqya, pratique qui s’inscrit dans une logique thérapeutique exorcistique Laplantine, 1986. Tout objet coranisé » destiné aux soins, comme l’eau, est censé se charger de la baraka bénédiction du Coran véhiculée par la bouche du râqi. La récitation directe sur l’objet, avec le souffle qui l’imprègne, est la garantie du verbe incarné ». Le râqi choisit les versets, les méthodes et les moyens de traitement. Le rituel suit un développement qui vise l’identification du mal, l’intervention physique, coranique et symbolique du râqi lors de l’interaction avec le malade. Il peut s’achever par l’excorporation du djinn et la recommandation de soins chez le râqi et à domicile. 29Selon les râqis, la roqya se fonde sur l’existence d’un monde invisible non humain et le respect de l’application de normes préparation, diagnostic, soins qui répondent à des modèles d’actions jugés légitimes et efficaces. Même s’ils cherchent à ramener le malade à l’état qui était le sien avant la maladie ou l’événement fâcheux, les râqis inscrivent leur action dans une légitimité de soins plutôt que dans une efficacité de soins. Si certains reconnaissent une efficacité thérapeutique aux soins traditionnels écriture magique, sacrifice pour satisfaire et amadouer le djinn, couvrir le corps de sang, brûler de l’encens, celle-ci est souvent considérée comme éphémère car non conforme à l’islam. 30La légitimité du diagnostic tient à la nature de l’autorité dont est investi le râqi, qui est celle du Coran. En privilégiant la récitation du Coran, celui-ci s’appuie sur l’esthétique » vocale pour influencer le malade, d’où l’importance d’une observation attentive des réactions et des changements sur son corps. Le rituel de la roqya implique une construction » et une identification » des symptômes afin de définir ce qui relève de la pathologie. Tout signe se manifestant durant la récitation coranique peut être interprété. Si le malade se bouche les oreilles, cela signifie que le djinn est provoqué, gêné ou brûlé, notamment par certains versets évoquant les supplices du feu éternel. Les pleurs, les cris, les insultes, les agitations, les fourmillements, les engourdissements, les éructations, les nausées, l’envie de mettre un terme au rituel, sur lequel les souffrants disent n’avoir aucun contrôle, sont des indicateurs de la manifestation d’un mal occulte possession, sort. La transe serait la manifestation directe d’un djinn. Celui-ci est censé s’exprimer par la bouche de sa victime pour communiquer avec le râqi et les autres malades lors du rituel collectif. Un djinn est identifié par le râqi si le malade présente une dissociation dans sa personnalité et/ou des réflexes jugés étranges s’attribuer un prénom, un sexe, une religion, une personnalité ou affirmer voir des choses ». 31L’identification des signes de la maladie est du ressort du râqi. Celui-ci cherche à rationaliser l’approche des entités morbides chez le possédé pour valider le besoin de la roqya. L’identification du mal et de son fonctionnement normalise la situation et permet de reconnaître la possession, et d’écarter ainsi la maladie mentale qui relève de la compétence de la psychiatrie. Selon Toufiq, il n’est pas cohérent qu’un djinn juif se nomme Mohamed. Selon d’autres râqis, il n’est pas logique qu’une myriade de djinns possèdent un seul individu. Pour d’autres encore, il n’est pas possible que le djinn se manifeste dès le début de la récitation, la perte de conscience » étant un passage obligatoire ou tout du moins un état intermédiaire vers la transe. Suivant un processus d’identification et de reconnaissance de la maladie, les malades sont invités à exprimer celle-ci dans un cadre stéréotypé de normes qui expriment le besoin de maîtriser et de gérer les expressions du monde occulte. En fréquentant les râqis, le souffrant entre dans une dynamique d’apprentissage de la façon d’être malade et d’endosser légitimement ce statut. 10 Ce cheikh est considéré dans les milieux de la roqya comme l’un des premiers praticiens. Il a écrit ... 32Au cœur du rituel, le râqi est parfois confronté au savoir théorique de son malade qui, initié à la roqya et connaisseur de la littérature afférente, met à l’épreuve ses méthodes. Ainsi, une possédée en transe observée à Oran insiste auprès du râqi Hasni pour qu’il échange avec son djinn afin de le convertir à l’islam avant de l’expulser de son corps, un modèle de soin décrit dans le livre du râqi égyptien Wahîd Abd-Essalâm Bâli10. 11 À Oran, le recours aux herboristes est recommandé par les râqis. Des produits à usage thérapeutique ... 33Soulignant les incohérences de diagnostic, l’insuffisance, voire l’incapacité de la médecine allopathique à soigner les malades qu’ils sont amenés à prendre en charge, les râqis estiment que celle-ci est impuissante face aux maux d’origine occulte, qui sont le domaine privilégié de la roqya. À leurs yeux, les soins traditionnels pèchent par absence de légitimité religieuse, et les soins de la biomédecine souffrent d’un manque d’efficacité. Répondant à une logique de diagnostic et d’efficacité, la roqya et ses soins annexes opèrent sur les plans symbolique et réel. Le râqi et le malade attendent une transformation physique, psychique et sociale qui atteste de l’avancement des soins, en fonction duquel des adaptations peuvent être envisagées. De nombreux râqis ne se contentent pas de réciter le Coran, mais conjuguent le rituel à la médecine du prophète. Ils puisent parfois dans le savoir traditionnel des plantes11 appelé dwa al-’arab, remède des Arabes Shabou, 1995 65. Par exemple, ils peuvent avoir recours au harmel Peganum harmala pour déstabiliser le djinn logé dans la tête ou au habbat al-mouloûk Croton tiglium, graine des rois qui est un puissant purgatif. 34Les râqis sélectionnent des méthodes qui associent des logiques subjectives aux cadres normatifs collectifs. Par exemple, le râqi oranais Réda bénit le sérum physiologique par récitation du Coran, estimant que cette pratique a une vertu purificatrice sur le sang contaminé par le sort ingéré et fortifiante car la solution est habituellement destinée aux personnes malades et affaiblies. Connus sous diverses formes, les émétiques eau coranisée pure ou mélangée à de l’huile d’olive, lait sont considérés par le râqi comme un moyen efficace pour purifier l’intérieur du corps en éliminant le sort ingéré. À ses yeux, ce sort installé dans les intestins nécessite de puissants purgatifs comme le séné, l’eau salée ou l’eau de mer. Dans les représentations collectives, un sort ancien requiert des soins intensifs qui s’inscrivent dans la durée. Le lait, supposé efficace pour l’examen des résultats du fait de sa blancheur, est utilisé comme un vomitif permettant de voir » les traces du sort ingéré, d’identifier l’histoire » de son action et de l’éliminer. Le râqi Réda identifie ainsi la présence d’un sort en fonction du changement de la couleur du lait et juge aussi si le sort est nouveau ou ancien. 35Le râqi, en concertation avec le malade, adapte la demande de soins en variant ses offres. À Oran, des râqis ne prescrivent plus aux malades du sel à diluer dans de l’eau coranisée, reconnaissant le danger du sel pour les personnes hypertendues. L’efficacité thérapeutique tient aux argumentaires du râqi savoir, conditions de soin, rhétorique qui participent à sa réputation et au retour d’expérience du malade sur le soin reçu. Selon Toufiq, la sorcellerie alimentaire est rouge, jaune et noire. Quand Nora vomit des flaques » de couleur rouge après avoir bu du séné, le râqi affirme qu’il ne s’agit pas de sang mais d’un sort probablement fait avec du sang ou avec une encre rouge/jaune avec laquelle les talebs confectionnent les écritures magiques. 12 Le care comme souci de l’autre dépasse la simple thérapeutique. Toute veille ou prise en charge, sa ... 36Selon le diagnostic du mal et son évolution, d’autres soins sont prescrits comme la hijâma dans le cas de douleurs localisées ou d’un sort supposé logé dans la tête ou au niveau de l’utérus empêchement de mariage, d’enfantement. Ces rituels et soins proposés chez le râqi sont complétés par d’autres, dont la charge est confiée au malade et sa famille. Comment ce corpus thérapeutique qui relève à la fois de la cure et du care12 à domicile se positionne-t-il par rapport à l’expérience du milieu de la roqya ? Ces soins à domicile constituent-ils un savoir parallèle au savoir des râqis ? Le savoir expérientiel et l’empowerment 37L’automédication suppose l’exercice d’une autonomie caractérisée par la rupture de la dépendance à l’égard de l’autorité médicale Fainzang, 2012. Le rituel de la roqya et ses soins annexes relèvent d’une autonomie partielle ou intégrale, avec ou sans contestation du recours à la biomédecine. Cette autonomie chez les souffrants qui se disent possédés ou ensorcelés, ou sont jugés ainsi par l’entourage, découle d’une conception de la maladie, un sens du mal Augé & Herzlich, 1984 évolutif, et d’une quête de soins Benoist, 1996. Engagés dans un pluralisme thérapeutique Benoist, 1996 ; Vidal, 1996, le souffrant et sa famille arguent l’inefficacité thérapeutique de la médecine allopathique ou attribuent le retard de guérison à l’incompétence médicale Fainzang, 2012. La décision de consulter un thérapeute est prise par le malade, sa famille et son entourage qui recommande des soins Konin et al., 2015. La logique du pouvoir et sa hiérarchisation dans le processus décisionnel Mebtoul, 2000 sont visibles et influencent l’itinéraire thérapeutique en apportant une lecture de la maladie en parallèle à l’expérience individuelle du souffrant. 13 Entretien du 3 mai 1999 avec une femme d’un village du delta égyptien, mère au foyer, 22 ans. 38Du diagnostic aux soins, l’élaboration des savoirs expérientiels des possédés et ensorcelés s’appuie sur des représentations revisitées et sur la singularité du vécu de la maladie. À travers des échanges de savoirs avec l’entourage, le souffrant construit son opinion sur la prise en charge de la maladie et confronte son expérience aux différents savoirs des thérapeutes, dont celui du râqi. Ainsi, une Égyptienne13 souffrant depuis un an et demi du syndrome du côlon irritable s’oblige d’abord à suivre un régime alimentaire en mangeant moins, par crainte d’aggraver son mal. Les médecins consultés ne lui ont prescrit que quelques calmants pour les nerfs ». Puis elle consulte son oncle, un râqi, qui lui révèle qu’elle est atteinte par un djinn vengeur et un sort ingéré. Elle valide alors son diagnostic et privilégie les soins qu’il lui prodigue. Certains souffrants disent ainsi découvrir leur possession et/ou leur ensorcellement au contact d’un râqi, tandis que d’autres soupçonnant déjà en être victimes vont en voir un pour confirmer leurs doutes, obtenir des précisions sur le diagnostic du mal et entamer des soins. 39Impliqué dans la prise de son traitement à domicile Sarradon-Eck, 2007, le malade est tenu d’appliquer les conseils du râqi consulté les programmes thérapeutiques émétiques, purgatifs, fortifiants, lavages de corps, purification du domicile, recherche d’objets maléfiques et les rituels de soins et de protection lecture et/ou écoute de versets coraniques, invocations afin d’affaiblir les djinns et de s’en protéger. D’autres rituels sont pratiqués comme la prière de consultation pour réunir des informations pertinentes sur le mal. 14 Entretien du 5 octobre 2002 avec Kenza, mariée avec enfants, Oran. 15 À Oran, aqda est un ensemble d’ingrédients utilisé pour fortifier un malade, prendre du poids ou s ... 40Si le râqi explique une guérison tardive par la négligence de ses recommandations, c’est le malade qui juge in fine si le traitement a entraîné une amélioration ou une dégradation de son état. Il avance une explication et décide de poursuivre, d’interrompre, de changer ou d’adapter le traitement. Ainsi Kenza, une Oranaise de 46 ans, adjointe médicale14, explique le contenu huileux des vomissements provoqués par l’eau salée prescrite par un râqi par l’ingestion d’un aliment huileux ensorcelé. Se considérant suffisamment experte » après quatre ans de roqya et de fréquentation de guérisseurs traditionnels, elle se rend compte qu’il est dangereux d’abuser des purgatifs comme l’eau salée, les feuilles de séné ou les feuilles de jujubier sedra, ziziphus lotus. Elle décide de boire de l’eau coranisée en quantité raisonnable » et d’abandonner les purgatifs et les aqdat mixture d’ingrédients15. Les médicaments prescrits pendant six mois pour traiter ses hémorragies utérines, attribuées par la suite à une sorcellerie, sont remplacés par des douches d’eau coranisée, estimées plus efficaces et sans effets secondaires. Kenza adhère au discours biomédical pour expliquer certains troubles. Les ecchymoses dont elle souffrait, souvent attribuées aux djinns, sont traitées par les médicaments. 41Le malade évalue lui-même, avec sa famille, les effets des soins conventionnels et des soins non conventionnels comme la roqya. Comment s’approprie-t-il son diagnostic pour s’engager dans une forme d’automédication en considérant son corps comme un terrain d’expérience thérapeutique ? 42Zina, 33 ans, divorcée sans enfants rencontrée à Aix-en-Provence 2004, est un exemple en matière de pluralisme thérapeutique et d’automédication dans la mesure où elle s’approprie les différents diagnostics pour donner du sens à sa souffrance et s’engager dans des soins chez des spécialistes et à domicile. Se considérant comme ensorcelée et possédée par un djinn athée détestant les Arabes, elle témoigne de la construction d’un savoir expérientiel sur la maladie et sa gestion tout en se positionnant à la fois dans la biomédecine et dans des systèmes non conventionnels de soins. 43Fragilisée à la suite de sa séparation conjugale, elle consulte un taleb par téléphone qui affirme qu’elle est atteinte d’un sort jeté par une femme jalouse voulant s’emparer de son mari. Un marabout africain rencontré à Marseille diagnostique un djinn et lui prescrit des plantes tisanes et douches. Lors des rituels de roqya pratiqués à Marseille, son djinn, parlant par sa bouche, la menace d’un accident de voiture, arguant qu’il a été brûlé » pendant la récitation du Coran par le râqi Saïd. Prenant au sérieux les menaces du djinn, la mère, inquiète, conseille à sa fille vivant seule d’arrêter la roqya et d’écouter le Coran à domicile. Zina s’habitue alors à écouter seule des versets coraniques à l’aide d’un baladeur afin de vérifier si elle est atteinte par un mal occulte. Un jour, ses cris incitent sa mère, terrifiée, à lui faire écouter la sourate II pour la calmer. Mais sa situation ne fait qu’empirer sanglots, tremblements, torsion de la bouche et des mains et la mère est obligée d’appeler en urgence Saïd, qui parvient à la calmer par un rituel de roqya. 44Dans un livre publié par un râqi parisien, et qu’elle a lu, la hijâma est recommandée pour traiter la sorcellerie. Constatant son agressivité envers son entourage, son dégoût du travail, son incapacité à mener à bien ses projets, et persuadée que son djinn la domine, Zina demande à sa mère de lui appliquer une hijâma. Celle-ci lui est aussi prescrite par l’assistant du râqi parisien pour apaiser son mal aux jambes douleur, sensation de chaleur et de brûlures. Le podologue consulté lui a prescrit des semelles pour ses pieds plats, mais elle se dit surtout soulagée par la hijâma. Zina juge l’assistant du râqi parisien plus efficace que Saïd car il réussit à convertir » son djinn à l’islam, une étape significative pour elle. Parallèlement à la roqya, elle suit pendant plusieurs mois un traitement tranquillisant chez un psychologue » qui a diagnostiqué une dépression. En revanche, elle ne constate aucune amélioration de son sommeil veillant devant la télévision jusqu’à deux heures du matin, elle juge nul l’effet du médicament ; le médecin qui l’écoutait n’était pas informé par la suite de cette persistance d’insomnie malgré la prise du somnifère. 45Une autre crise, survenue après qu’un prétendant au mariage l’a quitté, la conduit aux urgences psychiatriques, solution trouvée par la mère pour contrer la menace du djinn “destructeur”. Mais celle-ci refuse que sa fille soit hospitalisée pour une longue durée et appelle un jeune râqi d’Aix-en-Provence pour un rituel de roqya. Durant la semaine passée à l’hôpital, Zina dit avoir dormi de quatre heures à dix-sept heures après avoir pris les somnifères prescrits. Mais sur les conseils du jeune râqi, qui lui rend visite à l’hôpital pour lui réciter le Coran, elle abandonne son traitement, convaincue que son mal peut être traité par la roqya. L’eau et la tisane prescrites par un autre râqi marseillais sont jugées peu efficaces, mais elle dit aller mieux. 46Cette expérience permet à Zina de revoir et de valider son diagnostic, de déterminer son choix thérapeutique et de résoudre un malentendu relatif à la biomédecine Cherak, 2015 ne pas supporter le Coran est un signe flagrant de possession, l’absence d’effet du médicament en est un autre. Le râqi parisien lui confirme que le djinn contrôle le cerveau et que les médicaments le bloquent temporairement. 16 Similaire à la méthode du plomb fondu, elle consiste à verser de l’eau coranisée sur une grande hac ... 47Familiarisés avec les milieux de la roqya, le malade et sa famille imitent la pratique du râqi en bricolant des rituels et en intériorisant les gestes et les normes qui s’y rapportent. Ils expérimentent la provocation des états de transe en écoutant le Coran ou en le récitant auprès du malade. Ainsi, en 1996, à Aix-en-Provence, un homme, salarié d’un grand magasin, récite des versets et asperge sa femme possédée, suivie par le râqi marseillais Saïd. D’autres malades, se considérant comme des bons conseillers, transmettent le savoir du râqi rencontrée en 1999, Warda, 58 ans, ancienne professeur de français, possédée et ensorcelée, conseille la méthode de la hache16 à une souffrante lors d’une séance de hijâma chez Toufiq. 17 Les adeptes des confréries religieuses comme les Aïssaouas en Algérie fascinent par leur capacité d ... 48Assistant depuis six mois à des rituels de roqya, Nora a acquis un savoir sur la pratique de la hijâma. Celle-ci expérimentée à domicile comme une forme d’automédication semble confirmer qu’elle est atteinte par l’invisible. Ainsi, les incisions qui n’ont pas provoqué l’écoulement de sang au bas-ventre17 témoignent d’une résistance au soin attribuée au djinn habitant son utérus [...] seulement des douleurs qui me viennent à l’utérus. Et le jour où j’ai fait la hijâma, je me suis beaucoup blessée [...] j’ai fait la hijâma toute seule [...] c’est moi qui fais la hijâma. J’ai fait une incision et tout à tel point que j’entrais presque [la lame] dans tout mon ventre, mais le sang ne coula pas [...] j’étais étonnée comment le sang ne coulait pas. Et j’ai fait une petite incision ici, comme ça […] pour voir si j’ai du sang ou non [...] et le sang coula dans ma main, et dans l’utérus le sang ne coulait pas. Entretien du 12 août 1999 avec Nora, Oran 49Opérant comme une voyante en s’inspirant de sa tante maternelle, Nora s’appuie sur sa possession pour découvrir les sorcelleries familiales induites » par les proches. Elle dit avoir besoin de son djinn pour lui indiquer les objets et les lieux ensorcelés à domicile [...] Et quand on nous fait la sorcellerie, je la fais sortir pour mon père [...] je lui dis “Papa voilà la sorcellerie, va la sortir”, alors il va l’enlever. Donc maintenant, je ne veux pas enlever ma possession [mass] jusqu’à ce qu’on nous arrête la sorcellerie. Entretien du 12 août 1999 avec Nora, Oran 18 Nora banalise ses visions occasionnelles d’ombres ou sa sensation que quelqu’un marche en silence d ... 50Affirmant ne pas avoir de visions de djinns à domicile18, signe d’une première victoire sur son mal notamment après avoir chassé la djinnia maîtresse de la maison par des rituels de roqya, Nora pense pouvoir soigner son père ensorcelé en pratiquant la hijâma à domicile. Les boutons que son père avait dans le dos auraient ainsi disparu après cette pratique Il sent quelque chose battre ici [...] à l’estomac, au nombril comme ça. [....] lui il a soi-disant une sorcellerie mangée et ça y est. Mon père mangea oui. Non, il ne revient pas souffrant [de chez la femme de mon oncle], mais il reste environ quelques jours et il souffre au ventre et des fois quand il boit du café chez elle, il nous dit “j’ai une brûlure”, de la brûlure ici dans sa poitrine. Entretien du 12 août 1999 avec Nora, Oran 51Comment la pratique de la roqya transforme-t-elle la maladie en empowerment ? Développée à travers un savoir expérientiel et vécue comme un empowerment, l’autonomie qui caractérise la maîtrise de la santé s’exprime par un engagement dans le rituel et les soins annexes de la roqya, mais aussi par d’autres soins inspirés d’un savoir transmis oralement. Certains souffrants ne se contentent pas de la roqya et ont recours aux plantes utilisées en tisane, en fumigation et pour laver le corps. 52L’exercice du care – comme souci de soi et de l’autre Mozère, 2004 – chez les possédées, lorsqu’elles sont engagées comme assistantes auprès de leur entourage, s’inscrit dans une reconnaissance sociale de leur statut de malade actif. L’empowerment, qui résulte de leur statut de possédées Marshman, 1999 communiquant directement avec des entités invisibles, révèle la place ambiguë du pouvoir de la voyante, autrefois thérapeute, qui agit par l’intermédiaire de ses djinns. Émerge ainsi un sujet actif qui dépasse sa condition individuelle et genrée en se référant à un nouvel espace normé, celui de la roqya. Plusieurs possédées rencontrées dans les milieux de la roqya à Oran, comme Nora, disent tirer bénéfice de leur possession en s’engageant dans des dynamiques thérapeutiques au sein du réseau familial ou familier. Le statut de ces possédées, autrefois stigmatisées, reste confus aux yeux des râqis qui prônent le soin de la possession et voient dans les djinns auxiliaires des démons. Conclusion 53Dans un contexte de quête et d’offre de soins en Algérie, en Égypte et en France, le pluralisme thérapeutique dans lequel la roqya prétend s’inscrire en tant que forme d’automédication qui se réfère à l’islam, touche la production et le partage du sens du mal. La représentation de ce dernier se construit dans la durée, du diagnostic à l’engagement dans un parcours thérapeutique. L’élaboration d’un savoir expérientiel chez le souffrant, à partir de rêves, d’intuitions, de sensations, d’observations de changements corporels, se développe dans une interaction avec différents milieux de soins, que ce soit la médecine conventionnelle ou la roqya. Il est fortement orienté par les croyances mobilisées Suhami et al., 2016, l’expérience singulière de la maladie ou du malheur et les attentes en termes de résultat. 54Suivant un itinéraire thérapeutique non systématique, en continuité ou en rupture avec la biomédecine, le malade qui fréquente le râqi interroge le sens donné aux symptômes ressentis durant le rituel et à domicile, et se positionne par rapport aux normes de la roqya. Le diagnostic du mal acquiert une signification dans un processus de quête de changement ou de guérison. Ne se considérant pas comme un malade défiant le savoir et le pouvoir médical mais en quête d’un autre mode de soin informel dans une dimension globale de self-care Saillant & Gagnon, 1996, le souffrant construit son avis sur la maladie et sa prise en charge, et confronte son expérience avec les normes identifiées dans la roqya, tant sous sa forme pratiquée que théorisée et diffusée dans la littérature sur la roqya. Confronté aux multiples conseils de son entourage sur les soins légitimité, choix, méthodes, diagnostic, guérison, prévention et aux prescriptions du râqi, il est amené à choisir, voire à négocier, les méthodes et le contenu des soins, notamment lorsqu’il se juge suffisamment expérimenté et s’approprie son diagnostic. La rationalisation du diagnostic et des méthodes de soins dans le contexte de la roqya s’appuie pour le malade sur l’expérience de la maladie et l’épreuve du mal, et pour le râqi sur une légitimité d’ordre religieux bien qu’il recherche aussi l’efficacité dès le diagnostic. Prioritaire et placée au cœur de l’évaluation du souffrant, l’efficacité thérapeutique renvoie à la sélection de représentations individuelles et collectives sur les maux et leur développement, mais aussi sur les effets attendus du traitement, orientant ainsi les décisions en matière de choix thérapeutiques. 55Le corpus thérapeutique, qui témoigne d’une hybridation des représentations et des pratiques du souffrant évaluées et gérées au quotidien, constitue un savoir expérientiel transmissible, à des différents degrés, aux autres malades rencontrés dans les milieux de la roqya ou fréquentés dans les réseaux de proximité. Le recours à la roqya comme soin non conventionnel constitue un facteur d’empowerment Joël & Rubio, 2015 et/ou un traitement de désir Durand, 2015 pour des possédés et des ensorcelés engagés dans la quête d’une autonomie de décision et d’action à travers leur prise en charge thérapeutique chez des râqis et à domicile. Ils s’inscrivent dans un pluralisme thérapeutique et dans une forme d’automédication quand ils agissent sur leur corps aux limites de l’humain et du non humain.
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Lire la suite Maisvous devez transcrire votre dette et l’homologuer afin qu’elle ne soit pas oubliée ou perdue. Si vous mourrez alors qu’elle est toujours sous votre responsabilité, la dette doit être réglée à partir de votre héritage avant qu’il ne soit partagé aux héritiers et le bien immobilier mentionné fait partie de l’héritage. Et Dans tout l’univers, Allah Ta’âla a fait de l’homme et de la femme, les plus nobles, les plus belles et les plus parfaites de toutes Ses créatures. A l’origine même de sa création, l’être humain est d’une nature parfaite. Et Allah a placé en cet être, la recherche de la beauté, de l’embellissement, de ce qui est nous constatons que dès son plus jeune âge, l’enfant recherche déjà la beauté, à travers le choix de ses vêtements, de ses chaussures, de ses coiffures et même le choix des gens qu’il côtoie.→ A LIRE AUSSI Les 10 Fatwas de l’année. Et cette recherche de l’embellissement est présente chez l’homme, mais la femme en a obtenu, ainsi l’a voulu Allah, une part plus importante, une part plus grande. La femme aime se faire belle ! Et la femme musulmane également, aime se faire belle. Elle aime s’embellir ! Et elle en a tout à fait le droit. Je dirai même mieux elle en a parfois le devoir ! Mais alors, où la femme musulmane peut elle exprimer sa beauté ?→ A LIRE AUSSI Grossesse 4 conseils pour se sentir sexy. Et comment la femme musulmane peut-elle se faire belle ? Discours de Oummou Rayyane lors d’un rassemblement pour les mères et sœurs sur le thème Musulmane et fière de l’être »→ A LIRE AUSSI La musique est-elle permise en Islam? Louanges à Allah qui de par Sa Grâce, nous a accordé le Bienfait du Imâne et de l’Islam. L’Islam, religion de la spiritualité, religion de la prière, religion du jeûne, religion de l’aumône et du pèlerinage. Mais l’Islam, c’est aussi la religion de la pudeur, la religion de la pureté, la religion de l’hygiène et de la propreté, la religion de la santé et de l’entretien de soi. Et l’Islam, c’est aussi la religion de l’une des notions les plus fondamentales de la nature humaine la beauté. Le Très Haut dit dans Le Qour’ân / Certes, nous avons crée l’être humain dans la forme la plus parfaite ». Dans tout l’univers, Allah Ta’âla a fait de l’homme et de la femme, les plus nobles, les plus belles et les plus parfaites de toutes Ses créatures. A l’origine même de sa création, l’être humain est d’une nature parfaite. Et Allah a placé en cet être, la recherche de la beauté, de l’embellissement, de ce qui est beau. Et nous constatons que dès son plus jeune âge, l’enfant recherche déjà la beauté, à travers le choix de ses vêtements, de ses chaussures, de ses coiffures et même le choix des gens qu’il côtoie. Et cette recherche de l’embellissement est présente chez l’homme, mais la femme en a obtenu, ainsi l’a voulu Allah, une part plus importante, une part plus grande. La femme aime se faire belle ! Et la femme musulmane également, aime se faire belle. Elle aime s’embellir ! Et elle en a tout à fait le droit. Je dirai même mieux elle en a parfois le devoir ! Mais alors, où la femme musulmane peut elle exprimer sa beauté ? Et comment la femme musulmane peut-elle se faire belle ? Rappelons donc avant tout que la beauté d’une femme musulmane se manifeste dans 2 cadres principalement 1. À l’extérieur de la maison dehors » comme on dit. 2. Au sein du couple. 1. A l’extérieur de la maison Il faut savoir tout d’abord que l’Islam respecte la nature de la femme et sa volonté de s’embellir. Mais ! Il y a toujours un mais », n’est-ce-pas ? En Islam, il y a des libertés, et là où il y a des libertés, il y a également des limites. Nous sommes la communauté du juste milieu ! Le Qour’ân dit Et c’est ainsi que nous avons fait de vous une communauté de juste milieu » / Des libertés et des limites. Pas uniquement des libertés telles que l’on voit aujourd’hui dans la société qui nous entoure. Et pas seulement des limites. Ce serait alors se renfermer et se négliger. Le Prophète swallallâhou alayhi wasallam s’était un jour étonné de voir l’épouse de Hazrat Outhmân Ibnou Maz’oun radhiyallâhou anh qui était excessivement négligée lorsque celle-ci est venue rendre visite à Hazrat Aïcha radhiyallâhou anha. Le Prophète swallallâhou alayhi wasallam en fit alors la remarque à Hazrat Aïcha radhiyallâhou anha. Ahmad Ceci montre qu’il est important pour la femme, même à l’extérieur, de s’entretenir et de se soigner. Mais bien sûr, de façon modérée. Le juste milieu serait donc pour la musulmane la possibilité de s’embellir de façon modérée à l’extérieur de chez elle, en conformité avec les règles islamiques. Comme vous le savez, les énoncés islamiques sont à ce propos clairs Aicha radhiyallâhou anha, l’épouse du Prophète swallallâhou alayhi wasallam, a raconté que sa sœur aînée Asma était entrée chez le Prophète swallallâhou alayhi wasallam portant des vêtements très fins. Alors, le Prophète swallallâhou alayhi wasallam détourna la tête et dit Asma, à partir du moment où elle est pubère, il ne convient plus que l’on voie de la femme autre chose que ceci » en désignant son visage et ses mains Abou Daoûd. les pieds sont également mentionnés dans d’autres hadiths. Ce Hadith authentique définit ce qu’est la tenue vestimentaire de la femme devant les personnes avec lesquelles la femme peut contracter un mariage durant sa vie. Car, nous n’oublierons pas que la vraie beauté ne peut pas être dissociée de la pudeur. La beauté véritable est celle qui respecte les lois d’Allah et les recommandations de notre Bien Aimé Prophète swallallâhou alayhi wasallam. Dès lors, nous comprendrons, chères mères et sœurs, que les vêtements transparents, les vêtements moulants, les vêtements laissant apparaître les formes, une apparence qui attire volontairement les regards concupiscents des étrangers…toute cette beauté là ne peut être la beauté appréciée par Allah ! On l’a dit, Allah aime la beauté, mais cette beauté là est répréhensible et attire Son mécontentement. De plus, certains savants disent que dans sa recherche de l’embellissement lorsqu’elle sort de chez elle, la musulmane ne doit pas avoir au fond de son cœur l’intention 1. d’attirer le regard des autres passants sur elles. 2. de rivaliser avec les autres femmes. 3. de se faire une renommée par la nature de ses habits. telle couleur, tel modèle, tel marque etc. Ainsi, elle devra sortir en public en adoptant une attitude modeste et pudique, sans se parer excessivement et tout en évitant de s’exhiber en présence d’hommes étrangers en adoptant une attitude qui provoque des désirs illicites. Lorsque ces conditions seront respectées, alors à ce moment, la musulmane pourra s’embellir à l’extérieur de chez elle, de façon modérée, sans excès, tout en assumant pleinement sa féminité. 2. Au sein du couple La beauté au sein du couple consiste pour l’épouse à s’embellir pour son époux. Bien sûr, l’époux doit également soigner son apparence pour son épouse ! Alors à ce niveau, il faut le savoir, on a beaucoup de possibilités. Hormis quelques exceptions tatouage, épilation des sourcils en vue de les amincir, adopter une tenue purement masculine etc. la musulmane peut s’embellir comme elle le veut. Elle peut s’embellir comme elle le veut, tant au niveau de son corps que de ses habits. Et même plus, elle doit s’embellir pour son époux! Car aujourd’hui, avec tout ce qui se passe autour de nous exposition du corps, la nudité, les vêtements de plus en plus courts, de plus en plus moulants, pour ne pas dire sexy », et bien les hommes en voient de toutes les couleurs ! Chaque épouse devrait essayer de faire ce qu’elle est en mesure de faire pour avoir et garder l’admiration de son époux sur elle ainsi que sa satisfaction. Entretenir son corps, en prendre soin, surveiller son alimentation, faire du sport, pourquoi pas ?… Bref, faire ce qu’on peut pour se sentir bien soi-même et également pour garder l’attention de nos conjoints sur nous… Chacune de nous avons à l’esprit le récit de Hazrat Ommou Souleym radhiyallâhou anha Une fois, durant l’absence de son mari, leur unique fils qui était malade, mourût. Oummou Souleym, la maman, prépara alors le corps de son enfant, lui donna le bain, le couvrit et le plaça comme s’il dormait. Quand son mari rentra à la maison, il demanda Comment va mon fils? Elle donna alors cette réponse extraordinaire O AbouTalha, il est aujourd’hui plus calme qu’il ne l’a jamais été depuis le début de sa souffrance.» Elle ne dit toujours pas à son mari que l’enfant est décédé! Et elle dit même aux gens de la maison Ne dites rien à Abou Talha jusqu’à ce que je lui annonce la nouvelle moi-même ». Elle raconte ensuite en disant Quand il rentra à la maison, je lui présenta son dîner qu’il mangea. Puis je me fis plus belle que jamais et nous avons passé la nuit ensemble ». Ce n’est qu’après cela, qu’elle décida d’annoncer à son mari la triste nouvelle. Et comment elle l’a dit ? Regarder la beauté de la Parole!!! Elle dit Que dirais-tu O Abou Talha, si des gens prêtent à d’autres personnes quelque chose, puis leur demandent de la leur rendre, peuvent-ils la refuser? » Il répondit Non ! » Il faut rendre ce qu’on nous a prêté! Elle reprit alors Dans ce cas, demande à Allah de te récompenser pour avoir accepté avec résignation la mort de ton fils »! Il est dit que son mari se mit en colère. Comment sa femme a-t-elle pu attendre tout ce temps avant de lui annoncer cela? Pourquoi a t-elle agi ainsi? Et il s’en alla se plaindre au Prophète swallallâhou alayhi wasallam. Le Prophète swallallâhou alayhi wasallam après l’avoir écouté, fit le doua suivant en faveur de son couple Qu’Allah vous bénisse cette nuit »! C’est ainsi que 9 mois plus tard, suite à ce doua du Prophète swallallâhou alayhi wasallam, Oummou Souleym radhiyallâhou anha mit au monde un enfant pieux, Abdoullah , fils de Abou Talha radhiyallâhou anh. Nous voyons dans ce récit, une femme à la beauté complète, l’intelligence à gérer une situation difficile, la beauté du langage, et ce qui nous concerne ici son souci à se faire belle pour son époux. Attention! Il ne faut pas confondre pudeur à l’extérieur avec pudeur à l’intérieur ! Ce serait alors s’interdire ce qu’Allah ne nous a pas interdit et dans certains cas, cela pourrait créer une certaine frustration au sein du couple…A chacune alors d’agir en ce sens… Enfin, chères mères et sœurs, retenons que la beauté, c’est bien sûr l’apparence dont nous venons de parler, mais la beauté c’est aussi la beauté intérieure, la beauté du cœur. Qu’une femme belle, c’est aussi celle qui laisse refléter des qualités de piété, de sincérité, de douceur, le don de soi, un cœur généreux… Ajoutez à cela, le langage qu’une femme belle, c’est aussi celle qui possède la beauté du langage, de paroles sages, respectueuses, véridiques, douces et non blessantes… En effet, mères et sœurs, une grande partie de notre beauté réside dans notre comportement et notre langage. Et lorsque notre charme apparent s’y ajoutera, et bien, comme hazrat Oummou Souleym radhiyallâhou anh, Nouroun ala nour » Lumière sur lumière ! Je termine en faisant dou’a qu’Allah nous permette de réunir toutes ces différentes beautés en chacune de nous. Le Prophète swallallâhou alayhi wasallam n’a-t-il pas annoncé qu’au Paradis nous serions supérieures aux Hours femmes du Paradis? Mais alors, pourquoi ne serions-nous pas telles des hours sur terre déjà ?source nasiha islam Merci à BaFall un de nos fidèles lecteurs pour cette belle découverte d’article.
Lapreuve qui nous permet de justifier une telle pratique est le hadith rapporté par Ahmad selon lequel le Prophète nous recommande, avant de se coucher, de joindre nos deux mains, d’y souffler comme si nous simulions un "crachat" sans jet de salive, de lire les sourates 112, 113 et 114 et enfin de se frotter tout le corps en commençant par la tête et le visage.
Islamophobie. La jeune musulmane de 21 ans enceinte de quatre mois lors de son agression jeudi 13 juin à Argenteuil, près de Paris, a perdu son bébé. Su son blog, Marwan Muhammad écrit. Un enfant est mort, avant même d’être né. Victime d’un monde où la haine ne choque plus, dès lors qu’elle vise une femme portant un foulard, préservé d’avoir à faire face au silence assourdissant de ceux qui, pour quelques voix de plus, sacrifient la dignité d’un peuple sur l’autel du pouvoir. Coupables, comme l’est chacun d’entre nous, incapables d’empêcher ce drame, condamnés à être les spectateurs d’une France qui bascule, jour après jour, dans le gouffre de l’islamophobie. Pour lire l’article dans son intégralité Un enfant est mort, avant même d’être né
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Dou'a' à dire en rentrant au marché. "Le Prophète sal Allahou aleyhi wa salam a dit Celui qui dit en rentrant au marché "Il n’y a d’autre divinité qu’Allah Unique, sans associé. A Lui la royauté, à Lui la louange, Il donne la vie et donne la mort. Il est vivant et ne mourra jamais. Le bien est dans Sa main et Il est capable de toute chose."La ilâha illâ l-lâhu, wahdahu lâ sharîka lahu, lahu-l-mulku wa lahu-l-hamdu, yuhyî wa yumîtu, wa huwa hayyun lâ yamûtu, bi-yadihi-l-khayru, wa huwa calâ kulli shay'in qadîr Allah lui inscrira 1 million de bonnes actions, Il lui effacera 1 millions de mauvaises actions et Il Lui construira une maison au Paradis. [Authentique selon Albany]
Uninsecte fait des douas pour elle ! Une femme me raconte un rêve qui est le suivant : j'ai rêvé qu'un voleur entra par ma fenêtre et je tentais de
Qu'est-ce qu'un état de catastrophe naturelle ? Inondations, tremblements de terre, avalanches... Après de fortes intempéries ou des phénomènes naturels dévastateurs, les communes touchées demandent une reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle. Cette requête remonte jusqu'au Gouvernement, seul habilité à reconnaître cette situation. Il le fait par un arrêté interministériel, qui détermine les zones et les périodes où s'est située la catastrophe ainsi que la nature des dommages résultant de celle-ci couverts par la garantie [contre les effets des catastrophes naturelles] » article L125-1 du Code des assurances. C'est cette parution au Journal officiel qui va permettre aux victimes d'être indemnisées. Lire aussi Que devez-vous savoir lorsque vous souscrivez un contrat d'assurance Quelles assurances sont concernées ? La garantie catastrophes naturelles est obligatoirement insérée dans les contrats multirisques, qu'ils concernent votre habitation ou votre automobile. Un assureur ne peut d'ailleurs pas refuser de vous couvrir contre ce type d'événements. En revanche, les assurances de base, type garantie risques locatifs » pour les locataires ou responsabilité civile automobile », ne sont pas concernées. De la même façon, vérifiez bien lesquels de vos biens sont couverts par votre assurance. Les autres ne feront pas l'objet d'une indemnisation. Lire aussi Quelles sont les assurances indispensables ? Quels dégâts sont couverts ? La nature des dommages pris en compte est précisée dans l'arrêté interministériel. Les biens couverts dans votre assurance seront alors indemnisés, si les dommages sont directement liés à la catastrophe et dans la limite des plafonds de votre garantie. En revanche, les frais dits indirects » frais de relogement, perte de jouissance d'un bien... restent à votre charge, sauf indication contraire dans votre contrat. Par exemple, la perte des contenus d’un congélateur suite à une coupure de courant n’est pas indemnisable même si la coupure est la conséquence de la catastrophe, explique l'association UFC-Que Choisir. Par contre, si le congélateur a été submergé, suite à une inondation, son contenu est indemnisable. » De plus, une franchise, autrement dit une somme restant à votre charge, s'applique. Son montant s'élève à 380 euros pour les habitations, véhicules et biens à usage non professionnel. Il passe même à 1 520 euros si la catastrophe est liée à une sécheresse ou à une réhydratation des sols. Lire aussi Ce qu'il faut savoir sur l'assurance habitation Comment vous faire indemniser ? A partir de la parution de l'arrêté de catastrophe naturelle au Journal officiel, vous disposez d'un délai maximum de 10 jours pour déclarer votre sinistre à votre assurance. Il vous faudra faire une liste précise des dommages subis et des biens perdus ou endommagés. Joignez à votre déclaration des preuves de la valeur et de l'état de vos affaires factures, photos... Conservez les objets endommagés, précise la Direction de l'information légale et administrative, ils seront examinés par l'assureur ou l'expert désigné ». Lire aussi Assurance, banque, commerce... 160 modèles de lettres pour régler vos litiges Quand recevrez-vous votre indemnisation ? Vous recevrez une provision sur les indemnités dans les deux mois qui suivent la remise de l'état estimatif des dommages subis, ou la publication de l'arrêté si celle-ci est postérieure. L'indemnisation complète doit intervenir au bout de trois mois. Lire aussi Assurance auto, habitation, complémentaire santé... comment résilier son contrat ?
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