ArticleL8222.1 Modifié depuis le 22 décembre 2010 - AUTONOME. 2° De l'une seulement des formalités mentionnées au 1°, dans le cas d'un contrat conclu par un particulier pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, concubin, de ses ascendants ou descendants.
Aperçu de l'annonce AVIS DE MARCHÉ DĂ©partements de publication 20A , 20B Services - Nom et adresse officiels de l'organisme acheteur Office de l'Environnement de la Corse. Correspondant Lydia BELGODERE, 14 AVENUE JEAN NICOLI 20250 CORTE tĂ©l. 04-95-45-04-00 Courriel marches Adresse internet Adresse internet du profil d'acheteur Objet du marchĂ© Emission de cartes d'achat et prestations annexes CaractĂ©ristiques principales Justifications Ă  produire quant aux qualitĂ©s et capacitĂ©s du candidat Documents Ă  produire obligatoirement par le candidat, Ă  l'appui de sa candidature -Copie du ou des jugements prononcĂ©s, si le candidat est en redressement judiciaire si ces documents ne sont pas dĂ©jĂ  demandĂ©s dans le cadre du formulaire DC2, ci-aprĂšs. -DĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles L. 2141-1 Ă  L. 2141-5 ou aux articles L. 2141-7 Ă  L. 2141-10 du code de la commande publique ou, pour les marchĂ©s publics de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ©, qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles L. 2341-1 Ă  L. 2341-3 ou aux articles L. 2141-7 Ă  L. 2341-5 du code de la commande publique si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -DĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il est en rĂšgle, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212 5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l'emploi des travailleurs handicapĂ©s si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -Si le candidat est Ă©tabli en France, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant que le travail est effectuĂ© par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas oĂč le candidat emploie des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l'article D. 8222-5-3° du code du travail si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. Documents Ă  produire Ă  l'appui des candidatures par le candidat, au choix de l'acheteur public -Si le candidat est Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l'Ă©tranger, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il fournit Ă  ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă  l'article R. 3243-1 du code du travail, ou des documents Ă©quivalents si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -DĂ©claration concernant le chiffre d'affaires global et le chiffre d'affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du marchĂ©, rĂ©alisĂ©s au cours des trois derniers exercices disponibles renseignements Ă  inscrire dans le formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -DĂ©claration appropriĂ©e de banques ou preuve d'une assurance pour les risques professionnels dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public . - Bilans ou extraits de bilans, concernant les trois derniĂšres annĂ©es, des opĂ©rateurs Ă©conomiques pour lesquels l'Ă©tablissement des bilans est obligatoire en vertu de la loi documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -DĂ©claration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l'importance du personnel d'encadrement pour chacune des trois derniĂšres annĂ©es dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -PrĂ©sentation d'une liste des principales fournitures ou des principaux services effectuĂ©s au cours des trois derniĂšres annĂ©es, indiquant le montant, la date et le destinataire public ou privĂ©. Les livraisons et les prestations de services sont prouvĂ©es par des attestations du destinataire ou, Ă  dĂ©faut, par une dĂ©claration de l'opĂ©rateur Ă©conomique documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -Indication des titres d'Ă©tudes et professionnels de l'opĂ©rateur Ă©conomique documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -Indication des titres d'Ă©tudes et professionnels des cadres de l'entreprise et notamment des responsables de prestation de services ou de conduite des travaux de mĂȘme nature que celle du marchĂ© documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -En matiĂšre de fournitures et services, une description de l'Ă©quipement technique, des mesures employĂ©es par l'opĂ©rateur Ă©conomique pour s'assurer de la qualitĂ© et des moyens d'Ă©tude et de recherche de son entreprise document Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-traitants disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire DC2, DĂ©claration du candidat individuel ou du membre du groupement.disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire DC4, DĂ©claration de sous-traitance.disponible Ă  l'adresse suivante -S'il s'appuie, pour prĂ©senter sa candidature, sur les capacitĂ©s professionnelles, techniques et financiĂšres d'autres opĂ©rateurs Ă©conomiques, le candidat produit les mĂȘmes documents concernant cet opĂ©rateur Ă©conomique que ceux qui lui sont exigĂ©s par l'acheteur public. Le candidat doit Ă©galement apporter la preuve que chacun de ces opĂ©rateurs Ă©conomiques mettra Ă  sa disposition les moyens nĂ©cessaires, pendant toute la durĂ©e d'exĂ©cution du marchĂ© public ou de l'accord-cadre documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. Documents Ă  produire obligatoirement par l'attributaire, avant la signature et la notification du marchĂ© public ou de l'accord-cadre formulaire NOTI1 -Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ©. -Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail. -Si l'attributaire est Ă©tabli en France, les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu'il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales ou un Ă©tat annuel des certificats reçus formulaire NOTI2. -Si l'attributaire est Ă©tabli dans un Etat autre que la France, un certificat Ă©tabli par les administrations et organismes du pays d'origine. Lorsqu'un tel certificat n'est pas dĂ©livrĂ© par le pays concernĂ©, il peut ĂȘtre remplacĂ© par une dĂ©claration sous serment, ou dans les Etats oĂč un tel serment n'existe pas, par une dĂ©claration solennelle faite par l'intĂ©ressĂ© devant l'autoritĂ© judiciaire ou administrative compĂ©tente, un notaire ou un organisme professionnel qualifiĂ© du pays. -Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ©. La transmission et la vĂ©rification des documents de candidatures peut ĂȘtre effectuĂ©e par le dispositif MarchĂ© public simplifiĂ© sur prĂ©sentation du numĂ©ro de SIRET oui CritĂšres d'attribution Type de procĂ©dure procĂ©dure adaptĂ©e. Date limite de rĂ©ception des offres 19 Avril 2022 Ă  1200 DĂ©lai minimum de validitĂ© des offres 180 jours Ă  compter de la date limite de rĂ©ception des offres. Date d'envoi du prĂ©sent avis Ă  la publication 24 Mars 2022.
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Auregard de l’article 9 du Code civil, chacun a droit au respect de sa vie privĂ©e. Celle-ci doit ĂȘtre respectĂ©e, y compris lorsque le salariĂ© est, dans l’entreprise, sous la subordination de l’employeur. En effet, le salariĂ© a droit, mĂȘme au temps et au lieu Ci-dessous un modĂšle d’attestation sur l’honneur sur le travail dissimulĂ© Ă  faire complĂ©ter et signer par vos fournisseurs pour les appels d’offre ou le rĂ©fĂ©rencement des fiches de vos fournisseurs. Attestation sur le travail dissimulĂ© L’attestation sur le travail dissimulĂ© est rĂ©alisĂ©e par les services administratifs de l’entreprise. Elle est signĂ©e par le reprĂ©sentant lĂ©gal de l’entreprise ou par une personne qui a reçu un pouvoir de dĂ©lĂ©gation souvent le directeur administratif et financier. Attention, en cas de fausse dĂ©claration, le signataire risque entre 1 et 3 annĂ©es d’emprisonnement et entre 15 000 et 45 000 euros d’amende en application l’article 441-7 du code pĂ©nal. Une attestation sur l’honneur ayant force de preuve, la loi demande Ă  ce qu’elle soit Ă©tablie de bonne foi. Attestation sur le travail dissimulĂ© Attestation sur l’honneur Ă  souscrire par le cocontractant dans le cadre de la loi sur le Travail DissimulĂ© Loi du 11 mars 1997 Je soussignĂ©, ReprĂ©sentant lĂ©gal de la sociĂ©tĂ© au Atteste sur l’honneur que L’ensemble des dĂ©clarations fiscales obligatoires Ă  ce jour et au titre de l’activitĂ© de la sociĂ©tĂ© ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es auprĂšs de l’Administration Fiscale. Tous les travaux / prestations seront rĂ©alisĂ©es avec des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles et suivants, et suivants, et suivants et L. 1221-10 du Code du Travail dans le cadre du contrat conclu avec la sociĂ©tĂ© . Fait Ă  Le Pour utiliser et personnaliser ce modĂšle d’attestation sur le travail dissimulĂ©, il vous suffit de faire un Copier & Coller » du texte de cet article dans votre traitement de texte Microsoft Word ou Writer d’Open Office. Originally posted 2013-02-20 232016. À propos Articles rĂ©cents SpĂ©cialisĂ©e en droit social, je rĂ©dige des modĂšles de lettres de motivation, des contrats et d'attestations. J'aide Ă  mettre en valeur les Curriculum Vitae des personnes en recherche d'emploi. J’interviens Ă©galement dans les entreprises et les administrations pour renforcer et dynamiser la politique des ressources humaines. Larticle D.8222-5 du Code du travail dĂ©taille les documents que doit fournir le sous-traitant. Le sous-traitant doit remettre Ă  son cocontractant, lors de la conclusion du contrat et tous les 6 mois jusqu’à la fin de son exĂ©cution : 1 ° Dans tous les cas, les documents suivants : a) Une attestation de fourniture de dĂ©clarations sociales Ă©manant de l’organisme de protection Avis d'appel public Ă  la concurrence DĂ©partements de publication 95 Travaux - Nom et adresse officiels de l'organisme acheteur Commune de Cormeilles en Parisis Correspondant Commune de Cormeilles en Parisis, 3 avenue Maurice Berteaux 95240 Cormeilles-en-Parisis. tĂ©l. 0134504771, Courriel Adresse internet Adresse internet du profil d'acheteur Objet du marchĂ© travaux d'entretien, rĂ©paration et amĂ©lioration de la voirie, des espaces public et de l'assainissement. CPV - Objet principal 45232410. Objets supplĂ©mentaires 90611000. L'avis implique un marchĂ© public. La procĂ©dure d'achat du prĂ©sent avis est couverte par l'accord sur les marchĂ©s publics de l'OMC . Prestations divisĂ©es en lots non. Conditions de participation Justifications Ă  produire quant aux qualitĂ©s et capacitĂ©s du candidat Documents Ă  produire obligatoirement par le candidat, Ă  l'appui de sa candidature -Copie du ou des jugements prononcĂ©s, si le candidat est en redressement judiciaire si ces documents ne sont pas dĂ©jĂ  demandĂ©s dans le cadre du formulaire DC2, ci-aprĂšs -DĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles 45 et 48 de l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 ou, pour les marchĂ©s publics de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ©, qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles 45 ,46 et 48 de l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -DĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il est en rĂšgle, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212 5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l'emploi des travailleurs handicapĂ©s si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs -Si le candidat est Ă©tabli en France, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant que le travail est effectuĂ© par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas oĂč le candidat emploie des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l'article D. 8222-5-3° du code du travail si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs -Si le candidat est Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l'Ă©tranger, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il fournit Ă  ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă  l'article R. 3243-1 du code du travail, ou des documents Ă©quivalents si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs Documents Ă  produire Ă  l'appui des candidatures par le candidat, au choix de l'acheteur public - DĂ©claration concernant le chiffre d'affaires global et le chiffre d'affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du marchĂ©, rĂ©alisĂ©s au cours des trois derniers exercices disponibles renseignements Ă  inscrire dans le formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -DĂ©claration appropriĂ©e de banques ou preuve d'une assurance pour les risques professionnels dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -DĂ©claration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l'importance du personnel d'encadrement pour chacune des trois derniĂšres annĂ©es dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -PrĂ©sentation d'une liste des travaux exĂ©cutĂ©s au cours des cinq derniĂšres annĂ©es, appuyĂ©e d'attestations de bonne exĂ©cution pour les travaux les plus importants. Ces attestations indiquent le montant, l'Ă©poque et le lieu d'exĂ©cution des travaux et prĂ©cisent s'ils ont Ă©tĂ© effectuĂ©s selon les rĂšgles de l'art et menĂ©s rĂ©guliĂšrement Ă  bonne fin documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Indication des titres d'Ă©tudes et professionnels de l'opĂ©rateur Ă©conomique documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Indication des titres d'Ă©tudes et professionnels des cadres de l'entreprise et notamment des responsables de prestation de services ou de conduite des travaux de mĂȘme nature que celle du marchĂ© documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -DĂ©claration indiquant l'outillage, le matĂ©riel et l'Ă©quipement technique dont le candidat dispose pour la rĂ©alisation de marchĂ©s de mĂȘme nature dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Certificats de qualifications professionnelles documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. La preuve de la capacitĂ© du candidat peut ĂȘtre apportĂ©e par tout moyen, notamment par des certificats d'identitĂ© professionnelle ou des rĂ©fĂ©rences de travaux attestant de la compĂ©tence de l'opĂ©rateur Ă©conomique Ă  rĂ©aliser la prestation pour laquelle il se porte candidat -Echantillons, descriptions et/ou photographies des fournitures -Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-traitants disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire DC2, DĂ©claration du candidat individuel ou du membre du groupement.disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire DC4, DĂ©claration de sous-traitance.disponible Ă  l'adresse suivante -S'il s'appuie, pour prĂ©senter sa candidature, sur les capacitĂ©s professionnelles, techniques et financiĂšres d'autres opĂ©rateurs Ă©conomiques, le candidat produit les mĂȘmes documents concernant cet opĂ©rateur Ă©conomique que ceux qui lui sont exigĂ©s par l'acheteur public. Le candidat doit Ă©galement apporter la preuve que chacun de ces opĂ©rateurs Ă©conomiques mettra Ă  sa disposition les moyens nĂ©cessaires, pendant toute la durĂ©e d'exĂ©cution du marchĂ© public ou de l'accord-cadre documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ© Documents Ă  produire obligatoirement par l'attributaire, avant la signature et la notification du marchĂ© public ou de l'accord-cadre formulaire NOTI1 -Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail -Si l'attributaire est Ă©tabli en France, les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu'il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales ou un Ă©tat annuel des certificats reçus formulaire NOTI2 -Si l'attributaire est Ă©tabli dans un Etat autre que la France, un certificat Ă©tabli par les administrations et organismes du pays d'origine. Lorsqu'un tel certificat n'est pas dĂ©livrĂ© par le pays concernĂ©, il peut ĂȘtre remplacĂ© par une dĂ©claration sous serment, ou dans les Etats oĂč un tel serment n'existe pas, par une dĂ©claration solennelle faite par l'intĂ©ressĂ© devant l'autoritĂ© judiciaire ou administrative compĂ©tente, un notaire ou un organisme professionnel qualifiĂ© du pays -Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ© La transmission et la vĂ©rification des documents de candidatures peut ĂȘtre effectuĂ©e par le dispositif MarchĂ© public simplifiĂ© sur prĂ©sentation du numĂ©ro de SIRET NON CritĂšres d'attribution Offre Ă©conomiquement la plus avantageuse apprĂ©ciĂ©e en fonction des critĂšres Ă©noncĂ©s dans le cahier des charges rĂšglement de la consultation, lettre d'invitation ou document descriptif. Type de procĂ©dure procĂ©dure adaptĂ©e. Date limite de rĂ©ception des offres 27 Aout 2020 Ă  1200. DĂ©lai minimum de validitĂ© des offres 120 jours Ă  compter de la date limite de rĂ©ception des offres. Date d'envoi du prĂ©sent avis Ă  la publication 21 Juillet 2020. Adresse Ă  laquelle les offres/candidatures/projets/demandes de participation doivent ĂȘtre envoyĂ©s , adresse internet . Adresse auprĂšs de laquelle les documents peuvent ĂȘtre obtenus , adresse internet . Instance chargĂ©e des procĂ©dures de recours Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise Boulevard de l'Hautil 95000 Cergy , tĂ©l. 0130173459 , courriel . Organe chargĂ© des procĂ©dures de mĂ©diation ComitĂ© consultatif interrĂ©gional de rĂšglement amiable des litiges relatifs aux marchĂ©s publics 21 Rue Miollis 75015 Paris , tĂ©l. 0144426343 , tĂ©lĂ©copieur 0144426337 . Adresse Ă  laquelle des renseignements complĂ©mentaires peuvent ĂȘtre obtenus , adresse internet .

Copie du ou des jugements prononcés, si le candidat est en redressement judiciaire.- Déclaration sur l'honneur du candidat attestant qu'il est en rÚgle, au cours de l'année précédant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212 5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l'emploi des travailleurs handicapés

Ma newsletter personnalisĂ©eAjouter ces thĂšmes Ă  ma newsletter personnalisĂ©e Travail illĂ©gal - Circulaire interministĂ©rielle n° dss/sd5c/2012/186 du 16 novembre 2012 MinistĂšre des affaires sociales et de la santĂ© ministĂšre de l’économie et des finances ministĂšre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forĂȘtNon publiĂ© au JO - NOR AFSS1225441C RĂ©sumĂ© L’attestation de vigilance est dĂ©sormais dĂ©livrĂ©e aux cocontractants Ă  jour non seulement de leurs dĂ©clarations sociales mais aussi du paiement des cotisations. Dans le cadre d'un contrat d'au moins 3 000 euros, le donneur d'ordre doit s'assurer, tous les six mois et jusqu'Ă  la fin du contrat, que son cocontractant s'acquitte de ses obligations dĂ©claratives fourniture des dĂ©clarations d'activitĂ© et d'emploi salariĂ© et du paiement des cotisations et contributions sociales. Pour ce faire, le cocontractant doit prĂ©senter au donneur d'ordre une attestation de vigilance. RĂ©fĂ©rences – article L. 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, issu de l’article 40 de la loi n° 2010-594 de financement de la sĂ©curitĂ© sociale pour 2011 modifiĂ© par l’article 73 de la loi n° 2011-672 du 16 juin 2011 relative Ă  l’immigration, Ă  l’intĂ©gration et Ă  la nationalitĂ© – articles D. 8222-5 et D. 8222-7 du code du travail – dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 Circulaire modifiĂ©e circulaire interministĂ©rielle DILTI du 31 dĂ©cembre 2005 relative Ă  la solidaritĂ© financiĂšre des donneurs d’ordre en matiĂšre de travail dissimulĂ©. La ministre des affaires sociales et de la santĂ© Le ministre de l’économie et des finances Le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forĂȘt Ă  Monsieur le directeur de l’Agence centrale des organismes de sĂ©curitĂ© sociale, Monsieur le directeur gĂ©nĂ©ral de la Caisse centrale de la mutualitĂ© sociale agricole. Monsieur le directeur de la Caisse nationale du rĂ©gime social des indĂ©pendants. L’évolution des pratiques en matiĂšre de contournement de la lĂ©gislation sociale a conduit le ­lĂ©gislateur Ă  renforcer le rĂŽle des donneurs d’ordre dans la lutte contre le travail dissimulĂ©. Le renforcement du dispositif de lutte contre le travail dissimulĂ© suppose Ă©galement de limiter les possibilitĂ©s, pour les cocontractants ayant recours au travail dissimulĂ©, de candidater Ă  des appels d’offre. La prĂ©sente circulaire prĂ©cise le champ d’application de l’attestation de vigilance, son contenu et les conditions de sa dĂ©livrance, ainsi que les obligations incombant aux cocontractants. Elle dĂ©taille l’ensemble des vĂ©rifications qui incombent au donneur d’ordre. I. PrĂ©sentation gĂ©nĂ©rale du dispositif La personne qui contracte pour faire rĂ©aliser par un tiers une prestation est un maillon essentiel de la lutte contre la fraude par les vĂ©rifications auxquelles elle est tenue de procĂ©der Ă  l’égard de ce tiers. L’article D. 8222-5 du code du travail dans sa rĂ©daction antĂ©rieure au dĂ©cret du 21 novembre 2011 imposait au bĂ©nĂ©ficiaire d’une prestation de se faire remettre par son cocontractant une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales » prouvant qu’il s’était effectivement acquittĂ© de ses obligations dĂ©claratives auprĂšs de l’organisme de protection sociale dont il relevait. Cette attestation pouvait permettre Ă  un cocontractant d’obtenir un contrat alors qu’il n’avait effectuĂ© aucun paiement de ses cotisations et contributions sociales. Ainsi le donneur d’ordre pouvait contracter avec une personne dĂ©faillante dans ses obligations de paiement envers l’organisme de recouvrement des cotisations et contributions sociales. DĂ©sormais, l’attestation n’est dĂ©livrĂ©e que si le cocontractant est Ă©galement Ă  jour du paiement de ses cotisations et contributions sociales. Le donneur d’ordre doit dorĂ©navant s’assurer non seulement que son cocontractant est Ă  jour de ses obligations dĂ©claratives et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale, mais aussi que l’attestation remise est authentique et en cours de validitĂ©. Les informations mentionnĂ©es sur l’attestation doivent Ă©galement lui permettre de s’assurer de la capacitĂ© de son cocontractant Ă  assumer la charge de travail faisant l’objet du contrat. Le donneur d’ordre dispose ainsi de davantage d’informations et peut demander des Ă©lĂ©ments complĂ©mentaires Ă  son cocontractant afin d’éviter le risque de voir sa solidaritĂ© financiĂšre engagĂ©e. II. Champ d’application 1. Les personnes concernĂ©es – le donneur d’ordre Le donneur d’ordre est celui qui confie la rĂ©alisation d’un ouvrage Ă  une autre personne ; il est Ă  l’initiative des opĂ©rations de conception, d'Ă©laboration, de fabrication, de mise en Ɠuvre d’un ouvrage qu’il confie Ă  un professionnel et dont il est le destinataire ou le bĂ©nĂ©ficiaire final. Cette personne peut ĂȘtre Ă©galement dĂ©signĂ©e sous les termes de maĂźtre d’ouvrage », donneur d’ouvrage », client », bĂ©nĂ©ficiaire », propriĂ©taire », acheteur » ou encore commanditaire » de la prestation. Sont concernĂ©es par ce dispositif les particuliers ou les professionnels, personnes physiques ou ­personnes morales, de droit privĂ© ou de droit public. Le donneur d’ordre est celui qui doit se faire remettre l’attestation par son cocontractant et procĂ©der Ă  sa vĂ©rification dans les conditions prĂ©cisĂ©es par la prĂ©sente circulaire. Lorsque le donneur d’ordre est un particulier qui contracte pour son usage personnel, l’obligation de vigilance est allĂ©gĂ©e. En effet, le particulier doit se faire remettre par son cocontractant un seul document parmi ceux Ă©numĂ©rĂ©s Ă  l’article D. 8222-5 du code du travail ou D. 8222-7, s’il s’agit d’un prestataire Ă©tranger. Le cocontractant peut recourir Ă  un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle dans les conditions prĂ©vues par ces articles, plutĂŽt que l’attestation objet de la prĂ©sente circulaire. – le prestataire Les termes sous-traitant » ou prestataire » dĂ©signent le professionnel cocontractant, quelle que soit sa nationalitĂ©, Ă©tabli ou domiciliĂ© en France ou dans un autre pays, qui rĂ©alise effectivement les travaux ou exĂ©cute la prestation de services objet du contrat. Le prestataire peut ĂȘtre travailleur indĂ©pendant et/ou employeur du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral ou du rĂ©gime agricole. Il doit fournir l’attestation au donneur d’ordre. Il est seul habilitĂ© Ă  la demander auprĂšs de l’organisme de recouvrement dont il relĂšve pour la dĂ©claration et le paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale URSSAF, CGSS, caisses du RSI ou de la MSA. 2. Les opĂ©rations pour l’exĂ©cution desquelles cette attestation est requise Sont visĂ©es les activitĂ©s Ă©noncĂ©es Ă  l’article L. 8221-3 du code du travail, il s’agit des contrats portant sur l’exĂ©cution d’un travail, la fourniture d’une prestation de services ou l’accomplissement d’un acte de commerce. La fourniture de cette attestation et sa vĂ©rification concernent donc tous types de prestations, tels les contrats de production, de fabrication, de transformation, de rĂ©paration, de construction, de fourniture, de vente, de travaux agricoles, de prestations de services, matĂ©rielles, intellectuelles ou artistiques, de transport, de sous-traitance industrielle ou de travaux. Articulation avec le code des marchĂ©s publics Aux termes de l’article 46-I du code des marchĂ©s publics, le candidat auquel il est envisagĂ© d’attribuer le marchĂ© doit produire les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 du code du travail ainsi que les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu’il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales. L’attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions pour une opĂ©ration au moins Ă©gale Ă  3 000 euros et l’attestation prouvant que le candidat attributaire d’un marchĂ© public a satisfait Ă  ses obligations sociales sont Ă  produire au stade de l’attribution du marchĂ©, puis au stade de son exĂ©cution tous les six mois jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du marchĂ©. 3. Seuil au-delĂ  duquel la production de l’attestation est obligatoire. Les articles L. 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale et L. 8222-1 du code du travail prĂ©cisent que l’attestation doit ĂȘtre remise par le cocontractant Ă  la personne avec laquelle il conclut un contrat dĂšs lors que la relation contractuelle porte sur une opĂ©ration d’un montant mentionnĂ© par l’article R. 8222-1 du code du travail, Ă  savoir au moins Ă©gal Ă  3 000 euros. Il convient de prendre en considĂ©ration le montant global de l’opĂ©ration mĂȘme si celle-ci fait l’objet de plusieurs paiements ou facturations. Le montant de 3 000 euros s’apprĂ©cie au regard du prix rĂ©ellement acquittĂ© ou convenu de la prestation devis, bon de commande, factures
 et toutes taxes comprises TTC. III. Le contenu et conditions de dĂ©livrance de l’attestation 1. Les mentions figurant sur l’attestation L’article D. 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale prĂ©voit qu’outre le code de sĂ©curitĂ© permettant d’authentifier le document dĂ©livrĂ© par l’organisme chargĂ© du recouvrement des cotisations sociales cf. infra le point l’attestation mentionne – dans tous les cas, l’identification de l’entreprise dĂ©nomination sociale et adresse du siĂšge social, ainsi que la liste des Ă©tablissements concernĂ©s avec leur numĂ©ro Siret et le fait que l’employeur ou le travailleur indĂ©pendant est Ă  jour de ses obligations sociales Ă  la date d’exigibilitĂ© de la derniĂšre pĂ©riode traitĂ©e les 6 derniers mois Ă©chus. – lorsque le cocontractant emploie des salariĂ©s, le nombre de salariĂ©s et le montant total des rĂ©munĂ©rations dĂ©clarĂ©s sur le dernier bordereau rĂ©capitulatif des cotisations sociales transmis Ă  l’Urssaf, le dernier bordereau de versement mensuel des cotisations ou la derniĂšre dĂ©claration trimestrielle des salaires transmis Ă  la MSA. Ces informations doivent permettre au donneur d’ordre d’apprĂ©cier l’adĂ©quation entre le nombre de salariĂ©s dĂ©clarĂ©s et l’ampleur du travail confiĂ©. L’attestation donne un degrĂ© d’assurance supplĂ©mentaire que le prestataire qui candidate Ă  un marchĂ© est en mesure de rĂ©aliser la prestation envisagĂ©e, et qu’il dĂ©clare effectivement Ă  l’organisme de recouvrement un nombre de salariĂ©s employĂ©s et des rĂ©munĂ©rations cohĂ©rentes avec les besoins de la prestation. L’attestation dĂ©livrĂ©e ne mentionne pas les informations qui relĂšvent strictement des relations entre l’Urssaf et le cotisant, Ă  savoir – Si l’employeur ou le travailleur indĂ©pendant bĂ©nĂ©ficie de dĂ©lais de paiement. – Si l’entreprise est en difficultĂ© ou fait l’objet d’une procĂ©dure collective dans des conditions qui ne font pas obstacle Ă  la dĂ©livrance de l’attestation. 2. ModalitĂ©s et conditions de dĂ©livrance de l’attestation de vigilance par les organismes de recouvrement L’attestation de vigilance est dĂ©livrĂ©e par les URSSAF, CGSS, caisses du RSI ou de la MSA. L’article L. 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale indique que l’attestation est dĂ©livrĂ©e dĂšs lors que la personne est Ă  jour de ses obligations de dĂ©claration et de paiement auprĂšs des organismes de recouvrement. Cela signifie que l’attestation est dĂ©livrĂ©e si la personne > Soit acquitte les cotisations et contributions dues Ă  leur date normale d’exigibilitĂ©, ou a souscrit un plan d’apurement des cotisations et contributions restant dues qu’elle respecte. > Soit acquitte les cotisations et contributions dues, bien qu’elle puisse ne pas ĂȘtre Ă  jour par ailleurs dans le paiement des majorations et pĂ©nalitĂ©s. > Soit ne les a pas acquittĂ©es mais en conteste le montant par recours contentieux. Selon l’article L. 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, l’attestation est aussi dĂ©livrĂ©e si la personne conteste par recours contentieux le montant des cotisations et contributions restant dues. L’attestation n’est pas dĂ©livrĂ©e tant que le Tribunal des affaires de sĂ©curitĂ© sociale n’a pas Ă©tĂ© saisi. Toutefois, dĂšs lors que les contestations des redressements font suite Ă  une verbalisation pour travail dissimulĂ© ayant fait l’objet d’une transmission du procĂšs verbal au procureur de la RĂ©publique l’attestation ne peut ĂȘtre dĂ©livrĂ©e, sauf si la personne en cause bĂ©nĂ©ficie d’une relaxe dans le cadre de la procĂ©dure pĂ©nale. Le classement sans suite du procĂšs verbal au procureur de la RĂ©publique ne permet pas la dĂ©livrance de l’attestation tant que les faits en cause ne sont pas prescrits. IV. Les obligations du donneur d’ordre 1. L’exigibilitĂ© de l’attestation Le donneur d’ordre doit procĂ©der aux vĂ©rifications imposĂ©es aux articles L. 8222-1 et D. 8222-5 du code du travail. Il doit notamment obtenir de la part de son cocontractant l’attestation certifiant qu’il est Ă  jour de ses obligations sociales dĂšs la conclusion du contrat et pĂ©riodiquement tous les six mois jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat dans les conditions prĂ©cisĂ©es au 2. La vĂ©rification de l’authenticitĂ© de l’attestation remise Le donneur d’ordre doit vĂ©rifier l’exactitude des informations figurant sur l’attestation transmise par le sous-traitant en application de l’article D. 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Une vĂ©rification de l’authenticitĂ© des attestations a Ă©tĂ© prĂ©vue par un code de sĂ©curitĂ© Le code de sĂ©curitĂ© mentionnĂ© sur l’attestation permet d’authentifier la validitĂ© du document et de sĂ©curiser le contenu des informations portĂ©es. La vĂ©rification est exercĂ©e par voie dĂ©matĂ©rialisĂ©e 1. Le donneur d’ordre doit se rendre directement sur la page d’accueil du site internet de l’organisme de recouvrement qui a dĂ©livrĂ© l’attestation remise par le sous-traitant et renseigne le code de sĂ©curitĂ© figurant sur l’attestation. Un message l’informe immĂ©diatement quant Ă  la validitĂ© et l’authenticitĂ© du document remis. Ce message est le reflet de l’attestation et comporte les mĂȘmes informations. S’agissant des grands donneurs d’ordre, un processus d’interrogation en masse sera progressivement mis en place et opĂ©rationnel au plus tard fin 2013. A cet effet, un travail de vĂ©rification et de mise Ă  jour automatique des donnĂ©es doit ĂȘtre mis en place pour le compte de grands donneurs d’ordre sur l’ensemble de leurs fournisseurs. La vĂ©rification de l’authenticitĂ© des attestations par le code de sĂ©curitĂ© sera opĂ©rationnelle pour les caisses de MSA Ă  compter du 1er janvier 2013. 3. La vĂ©rification de la capacitĂ© du sous-traitant Ă  rĂ©aliser les travaux confiĂ©s. La mention de l’effectif et du montant des rĂ©munĂ©rations dĂ©clarĂ©s doit permettre au donneur d’ordre de s’assurer que le cocontractant est capable de rĂ©aliser les travaux qu’il souhaite lui confier. En cas de doute, il appartient au donneur d’ordre d’obtenir de la part de son cocontractant l’assurance, par tous moyens exemples intentions d’embauche, recours Ă  l’intĂ©rim
, qu’il a la capacitĂ© d’accomplir ces travaux. Dans le cas oĂč le sous-traitant ou le prestataire est verbalisĂ© ou condamnĂ© pour travail dissimulĂ©, et dĂ©faut de s’ĂȘtre assurĂ© de la cohĂ©rence entre les dĂ©clarations effectuĂ©es par le cocontractant et le volume d’emploi nĂ©cessaire Ă  l’exĂ©cution des travaux, le donneur d’ordre peut voir sa responsabilitĂ© engagĂ©e pour avoir recouru sciemment et directement aux services d’une personne qui exerce un travail dissimulĂ©. Une condamnation pĂ©nale entraĂźnerait alors sa solidaritĂ© financiĂšre. 4. Droits et obligations du donneur d’ordre si l’attestation n’est pas remise ou si elle n’est pas en cours de validitĂ©. Lorsque le donneur d’ordre n’a pas obtenu la remise de l’attestation de la part de son cocontractant, il lui est recommandĂ© de rĂ©ité­rer sa demande. Le donneur d’ordre peut retirer son offre de coopĂ©ration avec le cocontractant dans le cas oĂč il doit conclure un nouveau contrat. Dans le cas d’un renouvellement semestriel de l’attestation, il doit mettre en demeure son cocontractant de lui fournir une attestation et en cours de validitĂ© en l’informant qu’à dĂ©faut il se verra contraint Ă  rompre la relation contractuelle. Lorsque le donneur d’ordre a vĂ©rifiĂ© que l’attestation remise n’est pas en cours de validitĂ©, il peut Ă©galement rĂ©itĂ©rer sa demande pour obtenir une attestation en cours de validitĂ© ou retirer son offre de coopé­ration. Il peut Ă©galement, dans ce cas, aviser l’organisme de recouvrement concernĂ©. S’il dĂ©cide finalement de conclure ou de poursuivre une relation contractuelle avec un soustraitant ou un prestataire qui ne lui a pas remis l’attestation ou dont l’attestation remise n’est pas authentique et en cours de validitĂ©, sa responsabilitĂ© civile et pĂ©nale peut ĂȘtre engagĂ©e. > ResponsabilitĂ© civile Sa solidaritĂ© financiĂšre peut ĂȘtre engagĂ©e – s’il fait l’objet d’une condamnation pĂ©nale pour avoir recouru en toute connaissance de cause et directement Ă  celui qui exerce un travail dissimulĂ©. – ou si son cocontractant est verbalisĂ© pour travail dissimulĂ© en application de l’article L. 8222-2 du code du travail. Il peut alors ĂȘtre tenu de payer solidairement avec le cocontractant en infraction les cotisations sociales, pĂ©nalitĂ©s et majorations dues par ce dernier ainsi que les rĂ©munĂ©rations, indemnitĂ©s et charges dues Ă  raison de l’emploi de salariĂ©s dissimulĂ©s, pour avoir mĂ©connu les dispositions de l’article L. 8222-1 du code du travail. > ResponsabilitĂ© pĂ©nale Si le donneur d’ordre n’a pas obtenu l’attestation de la part de son cocontractant ou si l’attestation n’est pas en cours de validitĂ© et qu’il dĂ©cide de conclure ou prolonger la relation contractuelle, il pourra ĂȘtre poursuivi pĂ©nalement. V. Les obligations du cocontractant 1. L’obtention de l’attestation L’attestation peut ĂȘtre obtenue directement en ligne sur le site internet de l’organisme de recouvrement dont relĂšve le cocontractant. La mise Ă  disposition de l’attestation est instantanĂ©e, elle est disponible dans la boĂźte de correspondance du cotisant sur le site internet sous format PDF. Il est donc possible au cocontractant de la transfĂ©rer directement au donneur d’ordre en tant que piĂšce jointe 2. 2. La remise de l’attestation Le cocontractant doit remettre Ă  son donneur d’ordre l’attestation, soit sous forme dĂ©matĂ©rialisĂ©e, soit sous format papier, remis en main propre ou par courrier. 3. PĂ©riodicitĂ© de production de l’attestation L’attestation doit ĂȘtre produite par le cocontractant au donneur d’ordre lors de la conclusion du contrat, puis tous les six mois jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat. La date de conclusion du contrat est celle Ă  laquelle le contrat est signĂ©. En cas de renouvellement, la demande doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e avant la fin du 6e mois suivant la fin de la pĂ©riode au titre de laquelle l’attestation a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e. Exemple Une attestation est dĂ©livrĂ©e le 18 avril 2012 au titre des cotisations du mois de mars 2012 ou du 1er trimestre 2012. Sa validitĂ© court Ă  partir du 31 mars 2012 et se termine au 30 septembre 2012. Son renouvellement devra ĂȘtre demandĂ© avant le 30 septembre 2012. L’article D. 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale prĂ©cise que l’attestation produite doit porter sur la derniĂšre pĂ©riode ayant donnĂ© lieu Ă  dĂ©claration auprĂšs de l’organisme de recouvrement compĂ©tent. Eu Ă©gard aux diffĂ©rentes dates d’exigibilitĂ© des documents dĂ©claratifs et de paiement des cotisations sociales, les attestations qui se rapportent Ă  la pĂ©riode correspondant Ă  l’échĂ©ance la plus proche mois ou trimestre prĂ©cĂ©dent sont considĂ©rĂ©es comme couvrant la derniĂšre pĂ©riode ayant donnĂ© lieu Ă  dĂ©claration. La tolĂ©rance est de cinq jours. Exemple Un cocontractant qui rĂšgle ses cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale le 15 de chaque mois et qui conclut un contrat d’au moins 3 000 euros Ă  la date du 20 janvier 2012 pourra produire une attestation allant seulement jusqu’au mois de dĂ©cembre 2011 et ne couvrant donc pas janvier. VI. Les obligations particuliĂšres lorsque le sous-traitant ou le prestataire n’est pas Ă©tabli en France Dans un souci d’harmonisation des obligations Ă  la charge des sous-traitants ou prestataires Ă©tablis en France et de ceux Ă©tablis Ă  l’étranger, l’article D. 8222-7 du code du travail a Ă©tĂ© modifiĂ©. Droits et obligations du donneur d’ordre Le donneur d’ordre doit recueillir auprĂšs de son sous-traitant ou prestataire Ă©tabli Ă  l’étranger une attestation de portĂ©e identique Ă  celle prĂ©vue pour les entreprises Ă©tablies en France quand elle existe. Si l’attestation est dĂ©livrĂ©e par le Centre national des firmes Ă©trangĂšres le CNFE immatricule les entreprises n’ayant pas d’établissement en France mais y rĂ©alisant des prestations donnant lieu Ă  dĂ©claration et paiement de cotisations sociales, elle comporte un code de sĂ©curitĂ©. Dans ce cas, le donneur d’ordre doit s'assurer de l'authenticitĂ© et de la validitĂ© de cette attestation auprĂšs du CNFE. Pour les entreprises Ă©trangĂšres sans Ă©tablissement en France relevant du rĂ©gime agricole, l'attestation peut ĂȘtre dĂ©livrĂ©e par la MSA d'Alsace, chargĂ©e du recouvrement des cotisations et contributions sociales pour ces entreprises. Dans ce cas, le donneur d’ordre doit s'assurer de l'authenticitĂ© et de la validitĂ© de cette attestation auprĂšs de cet organisme. Pour faciliter la mise en Ɠuvre de ces dispositions, les services de l’Acoss et du Cleiss mettront Ă  disposition une base de donnĂ©es qui recense les attestations existantes dĂ©livrĂ©es par les rĂ©gimes de protection sociale obligatoire dans les pays de l’Espace Ă©conomique europĂ©en Union EuropĂ©enne, NorvĂšge, Islande et Liechtenstein ainsi qu’en Suisse. Droits et obligations du sous-traitant ou du prestataire Il est prĂ©vu que le sous-traitant ou le prestataire Ă©tabli Ă  l’étranger remette au donneur d’ordre Ă©tabli en France ‱ Dans l’hypothĂšse d’un dĂ©tachement 3, soit l’attestation A1 prĂ©vue par le rĂšglement europĂ©en n° 883/2004 4, soit l’attestation prĂ©vue par l’accord bilatĂ©ral de sĂ©curitĂ© sociale, accompagnĂ©e, lorsque la lĂ©gislation du pays de domiciliation le prĂ©voit, d’un document Ă©manant de l’organisme gĂ©rant le rĂ©gime social obligatoire mentionnant que le sous-traitant ou le prestataire est Ă  jour de ses obligations sociales de dĂ©claration et de paiement des cotisations ou un document Ă©quivalent. ‱ ou, hors hypothĂšse de dĂ©tachement 5, une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă  l'article L. 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale qui Ă©mane du CNFE 6 ou de la MSA d'Alsace pour les entreprises Ă©trangĂšres relevant du rĂ©gime agricole. VII. EntrĂ©e en vigueur Le dĂ©cret n° 2011-1601 du 21 novembre 2011 est entrĂ© en vigueur au 1er janvier 2012. Seuls les contrats d’un ­montant au moins Ă©gal Ă  3 000 euros conclus aprĂšs le 1er janvier 2012 ou faisant l’objet du renouvellement semestriel mentionnĂ© aux articles D. 8222-5 et D. 8222-7 du code du travail aprĂšs cette date, sont soumis aux dispositions exposĂ©es ci-dessus. Toute difficultĂ© Ă©ventuelle d’application de la prĂ©sente circulaire doit ĂȘtre signalĂ©e au Bureau du recouvrement des cotisations sociales, sous-direction du financement de la sĂ©curitĂ© sociale, Direction de la sĂ©curitĂ© sociale, 14 avenue Duquesne Paris 7e. CommentaireDans le cadre de la lutte contre le travail dissimulĂ©, le dĂ©cret n° 2011-1601 du 21 novembre 2011 a enrichi le contenu de l’attestation de vigilance » que le sous-traitant doit fournir au donneur d’ordre lors de la conclusion du contrat, puis tous les six mois jusqu’à la fin de son exĂ©cution. Depuis le 1er janvier 2012, ce document doit attester non plus seulement des dĂ©clarations sociales du sous-traitant, mais aussi du paiement des cotisations sociales. La circulaire suivante apporte des prĂ©cisions sur cette mesure champ d’application, contenu, conditions de dĂ©livrance, obligations des cocontractants.RĂ©alisĂ©e par le donneur d’ordre, la vĂ©rification de l’attestation s’exerce par voie dĂ©matĂ©rialisĂ©e. ConcrĂštement, un code de sĂ©curitĂ© reproduit sur l’attestation permet d’authentifier la validitĂ© du document et de sĂ©curiser le contenu des informations portĂ©es en se connectant sur le site Internet de l’organisme de recouvrement concernĂ© Urssaf, CGSS
. Si le sous-traitant s’abstient de transmettre ce document au donneur d’ordre, il est recommandĂ© Ă  ce dernier de renouveler sa requĂȘte. Il pourra, en cas d’échec, retirer son offre de coopĂ©ration. Dans le cadre du renouvellement semestriel de l’attestation, le donneur d’ordre doit mettre en demeure le sous-traitant de lui fournir l’attestation en l’informant qu’à dĂ©faut, il se verra contraint de rompre la relation contractuelle. Et s’il opte malgrĂ© tout pour la conclusion ou la poursuite du contrat sans remise de l’attestation, ou si cette derniĂšre n’est pas authentique, ses responsabilitĂ©s civile et pĂ©nale pourront ĂȘtre engagĂ©es.1 A dĂ©faut, le donneur d’ordre peut Ă©galement faire sa demande par courrier auprĂšs de l’organisme de recouvrement qui est compĂ©tent. Dans ce cas, il doit joindre Ă  sa demande une copie de l’attestation afin que l’organisme de recouvrement puisse non seulement s’assurer de la qualitĂ© du demandeur mais aussi de l’authenticitĂ© de l’attestation sur laquelle porte la demande. Le donneur d’ordre peut aussi se rendre directement Ă  l’accueil physique de l’organisme de recouvrement compĂ©tent et demander Ă  ce que la validitĂ© et l’authenticitĂ© de l’attestation remise par son sous-traitant soient vĂ©rifiĂ©es.2 Le sous-traitant peut Ă©galement obtenir son attestation au guichet de son organisme de recouvrement qui la lui remet en main propre.3 Par un employeur rĂ©guliĂšrement Ă©tabli Ă  l’étranger qui confie, pour son propre compte, une mission prĂ©cise Ă  ses salariĂ©s qu’ils vont exĂ©cuter en France pour une durĂ©e n’excĂ©dant pas 24 mois.4 Applicable aux 27 Ă©tats membres de l’Union europĂ©enne, l’Islande, le Liechtenstein, la NorvĂšge et la Suisse.5 Dans ce cas, l’employeur Ă©tabli Ă  l’étranger ne possĂšde pas d’établissement en France, mais il y recrute ou y emploie un ou plusieurs salariĂ©s qu’il doit affilier au rĂ©gime français de sĂ©curitĂ© sociale.6 Le Centre national des firmes Ă©trangĂšres est l’interlocuteur des employeurs Ă©tablis Ă  l’étranger pour rĂ©aliser les dĂ©clarations de salaire et le paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale et d’assurance chĂŽmage.
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Le travail dissimulĂ© ou familiĂšrement appelĂ© "travail au noir" est lourde de consĂ©quences pour l’employeur. En raison des implications, et de ses consĂ©quences, toute action en justice doit ĂȘtre faite sur la base d’élĂ©ments objectifs et matĂ©riellement constatĂ©s. Il importe donc de voir les situations dans lesquelles il y a travail dissimulĂ© et la rĂ©pression en la matiĂšre. Le lĂ©gislateur a progressivement renforcĂ© la lutte contre le travail illĂ©gal. Le travail illĂ©gal vise les cas de travail dissimulĂ©, le prĂȘt illicite de main-d’Ɠuvre, le cumul irrĂ©gulier d’emplois, l’emploi irrĂ©gulier des travailleurs Ă©trangers et la fausse dĂ©claration en vue d’obtenir des revenus de remplacement. Depuis la loi du 11 mars 1997 relative au renforcement de la lutte contre le travail illĂ©gal, le terme de travail clandestin a Ă©tĂ© remplacĂ© par celui de travail dissimulĂ© afin d’éviter la confusion entre la situation des ressortissants Ă©trangers ne disposant pas de titre rĂ©gulier pour travailler ou de sĂ©jour et celle des travailleurs non dĂ©clarĂ©s par l’employeur. Le dispositif de lutte contre le travail illĂ©gal a Ă©tĂ© renforcĂ© par la loi du 16 juin 2011. Le travail dissimulĂ© est dĂ©fini et interdit par les articles L. 8221-2, L. 8221-3 et L. 8221-5 du Code du travail. Le Code du travail vise deux types de situations. En cas de travail dissimulĂ©, le contrevenant s’expose Ă  des sanctions financiĂšres, pĂ©nales et administratives. Le salariĂ©, victime dispose en outre de plusieurs voies pour faire reconnaĂźtre son prĂ©judice. I- Champ d’application du travail dissimulĂ© La loi dĂ©termine les situations dans lesquelles il y a travail dissimulĂ©. Le Code du travail renvoie Ă  deux hypothĂšses. Le travail dissimulĂ© par dissimulation d’activitĂ© Article L. 8221-3 du Code du travail Le travail dissimulĂ© par dissimulation d’emploi salariĂ© Article L. article L. 8221-5 du code du travail A- Le travail dissimulĂ© par dissimulation d’activitĂ© Quelles sont ces situations et les activitĂ©s spĂ©cifiques visĂ©es ? 1- Les cas incriminĂ©s Cette hypothĂšse a cours en cas de crĂ©ation de sociĂ©tĂ© ou d’entreprise. L’article L. 8221-3 du Code du travail dĂ©finit la dissimulation d’activitĂ© Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation d’activitĂ©, l’exercice Ă  but lucratif d’une activitĂ© de production, de transformation, de rĂ©paration ou de prestation de services ou l’accomplissement d’actes de commerce par toute personne qui, se soustrayant intentionnellement Ă  ses obligations 1° Soit n’a pas demandĂ© son immatriculation au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou, dans les dĂ©partements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, au registre des entreprises ou au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, lorsque celle-ci est obligatoire, ou a poursuivi son activitĂ© aprĂšs refus d’immatriculation, ou postĂ©rieurement Ă  une radiation ; 2° Soit n’a pas procĂ©dĂ© aux dĂ©clarations qui doivent ĂȘtre faites aux organismes de protection sociale ou Ă  l’administration fiscale en vertu des dispositions lĂ©gales en vigueur. » L’infraction est donc constituĂ©e par l’exercice d’une activitĂ© professionnelle sans l’accomplissement des formalitĂ©s d’immatriculation au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au registre des entreprises. Lorsque l’immatriculation n’est pas obligatoire, c’est l’absence des dĂ©clarations obligatoires qui est sanctionnĂ©e. Ainsi, pour les professions libĂ©rales, agricoles et similaires, le dĂ©lit de travail dissimulĂ© est constituĂ© par le dĂ©faut de dĂ©clarations obligatoires auprĂšs des organismes fiscaux et de protection sociale. La dissimulation d’activitĂ© est Ă©galement constituĂ© lorsque toute personne qui exerce une activitĂ© Ă  but lucratif ne procĂšde pas aux dĂ©clarations qui doivent ĂȘtre faites auprĂšs des organismes de protection sociale de l’administration fiscale. Est Ă©galement constitutif du dĂ©lit de travail dissimulĂ© La poursuite d’activitĂ© Ă  la suite d’une liquidation judiciaire ou aprĂšs un refus d’immatriculation, ou encore aprĂšs la radiation d’un registre professionnel ; L’absence d’immatriculation d’un Ă©tablissement secondaire ; L’exercice d’une activitĂ© diffĂ©rente de celle pour laquelle l’immatriculation a Ă©tĂ© requise. La Chambre criminelle de la Cour de cassation a ainsi jugĂ©e Ă  propos du dĂ©faut d’inscription modificative au rĂ©pertoire des mĂ©tiers [] la demande d’inscription modificative audit rĂ©pertoire Ă©tant une formalitĂ© obligatoire, son omission volontaire doit ĂȘtre assimilĂ©e au dĂ©faut d’immatriculation prĂ©vu Ă  l’article L. 324-10. 1o du Code du travail » Cass. crim. 23-5-1995 n° 2- Les activitĂ©s visĂ©es L’article L. 8221-3 du Code du travail Ă©nonce qu’il s’agit de l’exercice Ă  but lucratif d’une activitĂ© de production, de transformation, de rĂ©paration ou de prestation de services ou l’accomplissement d’actes de commerce par toute personne qui, se soustrayant intentionnellement Ă  ses obligations ». L’URSSAF prĂ©cise qu’il s’agit de toutes activitĂ©s des secteurs Ă©conomiques de l’industrie et des services, les activitĂ©s de commerce et de vente. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, il s’agit de toutes les activitĂ©s lucratives qu’elles soient exercĂ©es par des travailleurs indĂ©pendants, des professions libĂ©rales, des sociĂ©tĂ©s ou tout autre personne morale. B- Le travail dissimulĂ© par dissimulation d’emploi salariĂ© Dans cette situation, c’est l’employeur qui est visĂ© et non pas dans la crĂ©ation d’activitĂ© comme dans l’hypothĂšse prĂ©cĂ©dente. 1-Les situations incriminĂ©es L’article L. 8221-5 du Code du travail dĂ©finit la situation de dissimulation d’emploi salariĂ©. Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation d’emploi salariĂ© le fait pour tout employeur 1° Soit de se soustraire intentionnellement Ă  l’accomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă  l’article L. 1221-10, relatif Ă  la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche ; 2° Soit de se soustraire intentionnellement Ă  l’accomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă  l’article L. 3243-2, relatif Ă  la dĂ©livrance d’un bulletin de paie, ou de mentionner sur ce dernier un nombre d’heures de travail infĂ©rieur Ă  celui rĂ©ellement accompli, si cette mention ne rĂ©sulte pas d’une convention ou d’un accord collectif d’amĂ©nagement du temps de travail conclu en application du titre II du livre Ier de la troisiĂšme partie. » Ainsi, l’employeur qui ne dĂ©clare pas ses salariĂ©s et ne dĂ©clare pas la rĂ©munĂ©ration exacte commet un dĂ©lit de travail dissimulĂ©. De ce fait, la remise d’un bulletin de paie ne mentionnant qu’une partie de la rĂ©munĂ©ration versĂ©e est constitutive de travail dissimulĂ© par dissimulation d’emploi salariĂ©. L’employeur est susceptible d’ĂȘtre poursuivi pour infraction de travail illĂ©gal mais aussi une infraction fiscale ou infraction relative Ă  la protection sociale. La situation de travail dissimulĂ© peut ĂȘtre dĂ©terminĂ©e lorsque l’employeur soutient que le travail est bĂ©nĂ©vole se caractĂ©risant par une absence de contrat de travail et soutenant que les travailleurs sont des travailleurs indĂ©pendants, artisans, ou des professions libĂ©rales. Le juge a ainsi requalifiĂ© la relation en contrat de travail. Ainsi le juge a dĂ©cidĂ© que sous le couvert de contrats de sous-traitance fictifs, le prĂ©venu avait en connaissance de cause employĂ© des salariĂ©s dissimulĂ©s » Cass. crim. 22 fĂ©vrier 2000, n°99-84643. Pour une entreprise commerciale, le bĂ©nĂ©volat, de par son but non lucratif, ne peut constituer le moyen de pourvoir des postes nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation de l’objet social. La jurisprudence a caractĂ©risĂ© la situation de travail dissimulĂ© en cas d’emploi irrĂ©gulier de salariĂ©s, mĂȘme Ă  titre occasionnel. qu’il n’importe que le recours Ă  ces pratiques ait Ă©tĂ© occasionnel, l’article L. 324-10 du Code du travail dans sa rĂ©daction applicable Ă  l’espĂšce, ne faisant pas du caractĂšre habituel une condition de l’infraction » Cass. crim. 30 juin 1995, n°94-82375. Le travail dissimulĂ© est aussi caractĂ©risĂ© en cas d’emploi d’un faux stagiaire. le statut dĂ©rogatoire de stage suppose que l’objectif de celui-ci soit en relation avec la formation de l’étudiant et qu’il y ait une convention avec l’établissement qui assure la formation, les tĂąches confiĂ©es Ă  Ana-Maria Y... et Anna Z... n’étaient pas en rapport avec leurs Ă©tudes et l’organisme signataire de la convention de stage n’assurait aucune formation ; que les juges en dĂ©duisent que le dĂ©lit de fourniture illĂ©gale de main-d’Ɠuvre Ă  but lucratif est constituĂ© Ă  l’encontre de la sociĂ©tĂ© Actions langues qui savait que les emplois qu’elle proposait ne rentraient pas dans le cadre d’une convention de stage » ; Cass. crim 26 mai 2010, n°09-86095 Le travail dissimulĂ© est aussi caractĂ©risĂ© par le fait de dĂ©signer des personnes comme Ă©tant cogĂ©rants alors qu’en rĂ©alitĂ© ces derniĂšres Ă©taient des salariĂ©s. Dans cette espĂšce, les cogĂ©rants Ă©taient en rĂ©alitĂ© des salariĂ©s de la SARL, Ă©levĂ©s Ă  ces fonctions pour dissimuler le montage juridique rĂ©alisĂ© Cass. crim. 21 juin 1999, n°98-88103. Les travailleurs indĂ©pendants lorsqu’il est Ă©tabli qu’un faux travailleur indĂ©pendant ou un faux auto-entrepreneur doit ĂȘtre requalifiĂ© en salariĂ©, le donneur d’ordre qui a eu recours Ă  ce dernier est considĂ©rĂ© comme l’employeur de ce salariĂ© dissimulĂ©. Ainsi, nombre de "prestations de services" de faux indĂ©pendants sont requalifiĂ©es en contrats de travail. Le cas du forfait jour le salariĂ© titulaire d’un forfait jours voit son temps de travail dĂ©comptĂ© en jours et non plus en heures. Ainsi, sur le bulletin de paie, le nombre d’heures n’est pas mentionnĂ©. Dans une espĂšce, l’employeur a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  verser une indemnitĂ© de six mois de salaire au titre du travail dissimulĂ© Mais attendu, d’abord, que la cour d’appel, qui a constatĂ© que l’employeur avait appliquĂ© au salariĂ© le systĂšme du forfait en jours sans qu’ait Ă©tĂ© conclue une convention de forfait en jours et relevĂ© que ce cadre travaillait rĂ©guliĂšrement plus de dix heures par jour, a fait ressortir le caractĂšre intentionnel de l’absence de la mention, sur les bulletins de salaire, de toutes les heures accomplies au delĂ  de la durĂ©e lĂ©gale ». Si le salariĂ© dĂ©montre la volontĂ© de l’employeur d’échapper Ă  la dĂ©claration de ces heures, il peut ĂȘtre considĂ©rĂ© dans une situation de travail dissimulĂ© puisque le bulletin de paie ne fait pas apparaĂźtre la rĂ©alitĂ© des heures effectivement travaillĂ©es et payĂ©es. Une fois encore, le travail dissimulĂ© suppose que soit concrĂ©tisĂ© le caractĂšre intentionnel de la dĂ©marche de l’employeur. Pour la Chambre sociale de la Cour de cassation, la sous-Ă©valuation, pendant plusieurs annĂ©es, d’un bulletin de paie caractĂ©rise le travail dissimulĂ© Mais attendu que la dissimulation d’emploi salariĂ© prĂ©vue par l’article L. 8221-5 du code du travail est caractĂ©risĂ©e lorsqu’il est Ă©tabli que l’employeur a, de maniĂšre intentionnelle, mentionnĂ© sur le bulletin de paie un nombre d’heures de travail infĂ©rieur Ă  celui rĂ©ellement effectuĂ© ; que les juges du fond apprĂ©cient souverainement l’existence d’une telle intention » Cass. soc. 20-6-2013, n°10-20507. En cas de convention ou d’accord d’annualisation du temps de travail, il n’y a pas de dĂ©lit de sous-Ă©valuation du bulletin de paie Cass. crim. 16-4-2013 n° 2- Les activitĂ©s visĂ©es L’URSSAF prĂ©cise que toutes les activitĂ©s, quelle qu’en soit la nature, pour laquelle il y a emploi de personnel salariĂ©s est concernĂ©. Sont cependant exclues les travaux d’urgence dont l’exĂ©cution immĂ©diate est nĂ©cessaire pour prĂ©venir les accidents imminents ou organiser les mesures de sauvetage. En ce qui concerne la dissimulation d’emploi salariĂ©, la volontĂ© de dissimuler doit ĂȘtre rĂ©elle. La Chambre criminelle de la Cour de cassation prĂ©cise rĂ©guliĂšrement que cette attitude doit ĂȘtre intentionnelle Mais attendu que la dissimulation d’emploi salariĂ© prĂ©vue par le dernier alinĂ©a de l’article L. 324-10 du Code du travail n’est caractĂ©risĂ©e que s’il est Ă©tabli que l’employeur a, de maniĂšre intentionnelle, mentionnĂ© sur les bulletins de paie un nombre d’heures de travail infĂ©rieur Ă  celui rĂ©ellement effectuĂ© » Cass. crim. 29 octobre 2003, n°01-44940. II- La rĂ©pression du travail illĂ©gal Le lĂ©gislateur a organisĂ© une protection du salariĂ© en cas de travail dissimulĂ©, la jurisprudence en prĂ©cise les contours. Par ailleurs, le lĂ©gislateur organise un systĂšme de rĂ©pression en cas de travail dissimulĂ©. A- Au regard de la situation du salariĂ© Le salariĂ© a un droit d’information sur sa situation. En cas de travail dissimulĂ© Ă©tabli, il peut obtenir le rĂ©tablissement des droits. 1- Droit d’informations du salariĂ© Selon l’article du Code du travail, Le salariĂ© obtient des agents de contrĂŽle mentionnĂ©s Ă  l’article L. 8271-7, dans des conditions dĂ©finies par dĂ©cret, les informations relatives Ă  l’accomplissement par son employeur de la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche le concernant ». Il s’agit des services de la police judiciaire, de la direction gĂ©nĂ©rale des impĂŽts, de la direction gĂ©nĂ©rale des douanes, des organismes de SĂ©curitĂ© sociale, des caisses de mutualitĂ© agricole, de l’inspection du travail, des affaires maritimes, de l’aviation civile ou des transports terrestres. Par exemple, un salariĂ© qui a des doutes sur la rĂ©gularitĂ© de sa situation peut demander au service de l’URSSAF s’il a Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement dĂ©clarĂ©. Le salariĂ© obtient les informations relatives Ă  l’accomplissement par l’employeur de la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche le concernant sur demande Ă©crite. La rĂ©ponse par les services concernĂ©s doit ĂȘtre adressĂ©e au salariĂ© dans les trente jours qui suivent la rĂ©ception de sa demande. Par ailleurs, il convient de prĂ©ciser que la situation de travail dissimulĂ© justifie la prise d’acte de la rupture. 2- Une indemnitĂ© forfaitaire de six mois de salaire Le salariĂ© peut, au moment de la rupture de son contrat de travail, formuler une demande d’indemnisation pour travail dissimulĂ© devant le Conseil de prud’hommes. S’il est Ă©tabli une situation de travail dissimulĂ©, le salariĂ© a droit Ă  une indemnitĂ© de six mois de salaire. La Chambre sociale de la Cour de cassation a jugĂ© que l’indemnitĂ© forfaitaire peut se cumuler avec les indemnitĂ©s de toute nature avec les indemnitĂ©s de toute nature auxquelles le salariĂ© a droit en cas de rupture de la relation de travail Cass. soc. 06 fĂ©v. 2013, n°11-23738. Cette indemnitĂ© peut donc se cumuler avec l’indemnitĂ© pour licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse ; l’indemnitĂ© pour non-respect de la procĂ©dure de licenciement ; l’indemnitĂ© de requalification d’un CDD en CDI ; les dommages et intĂ©rĂȘts pour violation de l’ordre des licenciements ; l’indemnitĂ© compensatrice de prĂ©avis et l’indemnitĂ© de congĂ©s payĂ©s. 3- Dommages et intĂ©rĂȘts du prĂ©judice rĂ©sultant de la dissimulation Le salariĂ© a la possibilitĂ© d’obtenir des dommages et intĂ©rĂȘts pour faire rĂ©parer le prĂ©judice causĂ© par la dissimulation de son emploi. Ce prĂ©judice peut dĂ©couler de la difficultĂ© Ă  trouver un logement ou Ă  obtenir un crĂ©dit faute de bulletins de paie 4- ResponsabilitĂ© civile Le salariĂ© qui a Ă©tĂ© en situation de travail dissimulĂ© doit rĂ©gulariser sa situation fiscale et sociale. Si la volontĂ© de frauder du salariĂ© est Ă©tablie, il peut Ă  titre de sanction se voir priver du bĂ©nĂ©fice de certaines prestations sociales. Tout ou partie des indemnitĂ©s journaliĂšres dues par le salariĂ© peut ĂȘtre retenue par les organismes de maladie Les ASSEDIC peuvent supprimer le revenu de remplacement et sanctionner pĂ©nalement le travailleur pour fraude aux allocations. B- Sanctions pĂ©nales et administrative L’employeur qui a Ă©tĂ© reconnu coupable de travail dissimulĂ© encourt des sanctions pĂ©nales mais aussi des sanctions administratives. De mĂȘme, peut ĂȘtre reconnu coupable de l’infraction de travail illĂ©gal le client qui conclut des contrats avec une sociĂ©tĂ© dont il n’a pas vĂ©rifiĂ© si elle s’était acquittĂ©e de l’accomplissement des formalitĂ©s obligatoires Article L. 8222-2 du Code du travail. 1- Sanctions pĂ©nales Toute infraction Ă  l’interdiction du travail dissimulĂ© est puni d’un emprisonnement de trois ans et d’une amende de 45 000 225 000 pour les personnes morales, et de peine complĂ©mentaire notamment d’interdiction d’exercer l’activitĂ© professionnelle Article L 8224-1 du Code de Commerce. L’emploi dissimulĂ© d’un mineur soumis Ă  l’obligation scolaire est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 d’amende. 2- Sanctions administratives Aux sanctions pĂ©nales, s’ajoutent des sanctions administratives. Il s’agit notamment de La dissolution si la personne morale a Ă©tĂ© créée pour commettre les faits ; L’interdiction d’exercer l’activitĂ© pendant cinq ans au plus directement ou par personne interposĂ©e ; La fermeture de l’établissement jusqu’à trois mois sur simple transmission du procĂšs-verbal au prĂ©fet ; Le remboursement des aides publiques octroyĂ©es au cours des 12 mois prĂ©cĂ©dant l’établissement du procĂšs verbal ; Le refus des aides publiques Ă  l’emploi et Ă  la formation professionnelle pour une durĂ©e maximale de cinq ans aux personnes physiques et morales ayant Ă©tĂ© verbalisĂ©es pour une infraction de travail dissimulĂ© ; L’exclusion des marchĂ©s publics jusqu’à cinq ans Il ressort en dĂ©finitive que la situation de travail dissimulĂ© est assez complexe et tient compte de situation d’espĂšce, l’intention de frauder devant ĂȘtre rĂ©elle. L’employeur devra Ă©viter toute situation ambiguĂ« pouvant conduire Ă  le faire condamner pour dĂ©lit de travail dissimulĂ©. La dĂ©nonciation du salariĂ© pour travail dissimulĂ© est suffisamment grave pour l’employeur, il devra obtenir de maniĂšre objective tous les Ă©lĂ©ments indispensables avant toute action judiciaire.
TendersElectronic Daily (TED) − le journal des marchĂ©s publics europĂ©ens. 22 - France-Floirac: Services liĂ©s aux dĂ©chets et aux ordures PubliĂ© le 04/01/2016 04 janvier janv. 01 2016 Dans deux arrĂȘts d’AssemblĂ©e PlĂ©niĂšre du 6 novembre 2015 la Cour de cassation est venue prĂ©ciser quel document le donneur d’ordre doit se faire remettre par son sous-traitant afin de remplir son obligation dite de vigilance ».1- Le cadre lĂ©galAfin de lutter contre le travail dissimulĂ©, l’article du code du travail impose au donneur d’ordre une obligation de vĂ©rification de la rĂ©gularitĂ© de la situation de ses sous-traitants au regard de la lĂ©gislation sociale lorsque l’opĂ©ration porte sur un montant d’au moins hors taxes article du code du travail, modifiĂ© par le dĂ©cret n°2015-364 du 30 mars 2015 relatif Ă  la lutte contre les fraudes au dĂ©tachement de travailleurs et Ă  la lutte contre le travail illĂ©gal ; auparavant le montant Ă©tait fixĂ© Ă  cas de non-respect de cette obligation la sanction peut-ĂȘtre lourde puisque si le sous-traitant fait l’objet d’un procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail dissimulĂ©, le donneur d’ordre sera tenu solidairement avec son sous-traitant au paiement des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations dus par celui-ci au TrĂ©sor ou aux organismes de protection sociale » article du code du travail.Lorsque le sous-traitant est Ă©tabli Ă  l’étranger, le donneur d’ordre est considĂ©rĂ© comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es s’il se fait remettre, lors de la conclusion du contrat et tous les six mois jusqu’à la fin de son exĂ©cution, un certain nombre de documents listĂ©s par l’article du code du rang des documents qui doivent ĂȘtre remis en toute hypothĂšse figure au 1°, b Un document attestant de la rĂ©gularitĂ© de la situation sociale du cocontractant au regard du rĂšglement CE n° 883/2004 du 29 avril 2004 
 ».Il sera rappelĂ© qu’un salariĂ© travaillant habituellement dans un Etat membre de l’Union EuropĂ©enne ou dans un Etat membre de l’Espace Ă©conomique europĂ©en ou en Suisse, et dĂ©tachĂ© dans l’un de ces Etats, reste soumis Ă  la lĂ©gislation sociale du pays dans lequel il travaille habituellement si le dĂ©tachement n’excĂšde pas 24 mois. Le formulaire A1 ancien E101, qui doit ĂȘtre demandĂ© par l’employeur ou le travailleur, atteste de la lĂ©gislation applicable Ă  un travailleur et confirme qu’il n’est pas soumis Ă  la lĂ©gislation du pays dans lequel il renvoi fait par l’article Ă  un document », sans autre prĂ©cision, Ă©tait source d’insĂ©curitĂ© juridique dans la mesure oĂč il pouvait donner lieu Ă  des interprĂ©tations deux arrĂȘts d’AssemblĂ©e PlĂ©niĂšre du 6 novembre 2015, la Cour de cassation est venue prĂ©ciser comment devait s’entendre cette notion. 2- Les arrĂȘts du 6 novembre 2015Dans l’affaire ayant donnĂ© lieu aux arrĂȘts du 6 novembre 2015, une sociĂ©tĂ© de droit français ci-aprĂšs la sociĂ©tĂ© » avait confiĂ© une partie de son activitĂ© viticole Ă  une entreprise de droit portugais ci-aprĂšs le sous-traitant ». Cette derniĂšre avait fait l’objet de procĂšs-verbaux pour travail que la sociĂ©tĂ© ne s’était pas assurĂ©e de la rĂ©gularitĂ© de la situation sociale de son sous-traitant, la MSA avait rĂ©clamĂ© Ă  la sociĂ©tĂ© le paiement des cotisations sociales non payĂ©es par le sous-traitant, en application des rĂšgles relatives Ă  la solidaritĂ© financiĂšre du donneur d’ cette solidaritĂ©, la sociĂ©tĂ© a formulĂ© une rĂ©clamation devant la commission de recours amiable, qui a rejetĂ© sa demande. L’affaire a ensuite Ă©tĂ© portĂ©e devant le Tribunal des affaires de sĂ©curitĂ© sociale TASS puis devant la Cour d’appel, qui ont donnĂ© raison Ă  la MSA considĂ©rait qu’il y avait violation des dispositions de l’article 1°, b puisque la sociĂ©tĂ© ne produisait pas de formulaire A1/E101 pour chacun des salariĂ©s dĂ©tachĂ©s, seule piĂšce susceptible, selon elle, d’attester de la rĂ©gularitĂ© de la situation sociale du sous-traitant et dont la sociĂ©tĂ© aurait dĂ» exiger la analyse n’a pas Ă©tĂ© retenue par le TASS ni pas la Cour d’appel. Les juges du fond ont en effet considĂ©rĂ© que le formulaire A1/E101 n’était exigĂ© qu’à dĂ©faut de tout autre document attestant de la rĂ©gularitĂ© de la situation du cocontractant au regard du rĂšglement CEE n°1408/71 du 14 juin 1971. En l’occurrence, les juges, qui avaient relevĂ© un certain nombre de documents produits par la sociĂ©tĂ© sur la situation sociale du sous-traitant et de ses salariĂ©s, avaient considĂ©rĂ© que cette production Ă©tait MSA a alors formĂ© un pourvoi en cassation. La question posĂ©e Ă  la Haute juridiction portait sur le point de savoir si le formulaire A1/E101 est le seul document susceptible d’attester la rĂ©gularitĂ© de la situation sociale du cocontractant Ă©tabli Ă  l’étranger ou si d’autres documents, notamment des documents Ă©manant de l’autoritĂ© compĂ©tente de l’Etat membre dont la lĂ©gislation reste applicable, peuvent attester de la rĂ©gularitĂ© de la situation Cour de cassation, prenant en compte le fait que l’Etat membre dont la lĂ©gislation reste applicable en cas de dĂ©tachement, dĂ©livre Ă  la demande du salariĂ© ou de son employeur, un certificat attestant que le salariĂ© demeure soumis Ă  sa lĂ©gislation et jusqu’à quelle date, considĂšre que le certificat E 101 dĂ©livrĂ© conformĂ©ment Ă  l'article 11, paragraphe 1, du rĂšglement n° 574/ 72 est le seul document susceptible d'attester la rĂ©gularitĂ© de la situation sociale du cocontractant Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l'Ă©tranger au regard du rĂšglement n° 1408/ 71 ».Cette dĂ©cision n’allait pas de effet, l’article fait rĂ©fĂ©rence au rĂšglement CEE n°1408/71 qui concerne le rĂ©gime de sĂ©curitĂ© sociale applicable aux travailleurs dĂ©tachĂ©s. Seulement, ce rĂšglement contient prĂšs de cent ailleurs, la rĂ©fĂ©rence faite par l’article Ă  ce mĂȘme rĂšglement est ambiguĂ« dans la mesure oĂč le premier vise un document attestant de la rĂ©gularitĂ© de la situation sociale du sous-traitant, tandis que le second vise Ă  coordonner les rĂ©gimes nationaux de sĂ©curitĂ© sociale, et non Ă  les Cour de cassation a apportĂ© des explications complĂ©mentaires dans une note Ă  une interprĂ©tation utile » de l’article au regard du rĂšglement n°1408/71, et non Ă  une interprĂ©tation purement littĂ©rale », elle a considĂ©rĂ© que l’examen de la rĂ©gularitĂ© de la situation sociale du sous-traitant visĂ©e Ă  l’article suppose que soit prĂ©alablement dĂ©terminĂ©e la loi nationale de sĂ©curitĂ© sociale qui lui est applicable, conformĂ©ment aux rĂšgles de conflit de lois fixĂ©es par le titre II du rĂšglement n°1408/ en l’espĂšce, la preuve de la soumission Ă  la loi nationale de son Etat membre d’origine passait par l’obtention, par le sous-traitant, du certificat A1/E101 en application du rĂšglement CEE n°574/72 du 21 mars 1972, fixant les modalitĂ©s d’application du rĂšglement n°1408/ certificat A1/E101 constitue donc le document visĂ© par l’article 1°, b, et non, comme l’avaient retenu les juges du fond, tout document pertinent sur la rĂ©gularitĂ© de la situation sociale du sous-traitant dans son pays d’ cette solution peut sembler disproportionnĂ©e au but recherchĂ© dĂšs lors que la preuve du paiement de cotisations dans le pays d’origine peut ĂȘtre obtenue par d’autres moyens, plusieurs arguments peuvent cependant la justifier les documents retenus par les juges du fond ne permettent pas de prouver que le rĂ©gime social appliquĂ© est bien celui dĂ©signĂ© conformĂ©ment aux rĂšgles prĂ©vues par le rĂšglement n°1408/71 ; le lĂ©gislateur europĂ©en a souhaitĂ© que le certificat A1/E101 ait une forme standardisĂ©e pour l’ensemble du territoire de l’Union EuropĂ©enne afin d’éviter que les juges nationaux ne soient confrontĂ©s Ă  une diversitĂ© des documents administratifs et des langues utilisĂ©es. Il lui a en outre attribuĂ© une force probatoire qui lui est propre afin de limiter sa remise en cause ; aprĂšs l’entrĂ©e en vigueur des rĂšglements qui ont succĂ©dĂ© aux rĂšglements n°1408/71 et 574/72, Ă  l’obligation de produire le document de la rĂ©gularitĂ© de la situation sociale du cocontractant » a Ă©tĂ© ajoutĂ©e l’obligation de produire un autre document lorsque la lĂ©gislation du pays de domiciliation le prĂ©voit, [qui Ă©mane] de l'organisme gĂ©rant le rĂ©gime social obligatoire et mentionnant que le cocontractant est Ă  jour de ses dĂ©clarations sociales et du paiement des cotisations affĂ©rentes, ou un document Ă©quivalent ». Produire un document complĂ©mentaire attestant de la rĂ©gularitĂ© de l’affiliation au rĂ©gime de sĂ©curitĂ© sociale d’origine et du paiement des cotisations correspondantes suppose qu’au prĂ©alable soit identifiĂ© le rĂ©gime applicable. Cet article n'engage que son auteur. CrĂ©dit photo © FrĂ©dĂ©ric Massard -
ouĂ  l’étranger (article D.8222-7 du Code du travail). Parmi les documents, le donneur d’ordre doit se faire remettre une « attestation de dĂ©claration de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale » (ou « attestation de vigilance ») Ă©manant de l’organisme de
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L52212 du code du travail 2. Dans le cas oĂč cette situation changerait, la sociĂ©tĂ© s’engage lors du renouvellement des documents obligatoires imposĂ© par l’article L. 8222-1 du code du travail Ă  dĂ©clarer ses salariĂ©s Ă©trangers dans les conditions Ă©tablies par les articles D8254-2 et L5221-2 du code du travail.
Actions sur le document L'entrepreneur travaillant sur un chantier ayant donné lieu à la délivrance d'un permis de construire affiche sur ce chantier, pendant la durée de l'affichage du permis, son nom, sa raison ou sa dénomination sociale ainsi que son adresse. L'affichage est assuré sur un panneau dont les indications sont lisibles de la voie publique. Sur demande des agents de contrÎle mentionnés à l'article L. 8271-7, pour l'application des dispositions du 1° de l'article L. 8221-5, l'employeur produit l'avis de réception prévu à l'article R. 1221-7 s'il est encore tenu de le conserver en application de l'article R. 1221-8 ou, tant qu'il n'a pas reçu cet avis, les éléments leur permettant de vérifier qu'il a procédé à la déclaration préalable à l'embauche du salarié. Le numéro d'identification mentionné au a du 1° de l'article L. 8221-7 est le numéro unique d'identification des entreprises défini à l'article D. 123-235 du code de commerce. Les vérifications à la charge de la personne qui conclut un contrat, prévues à l'article L. 8222-1, sont obligatoires pour toute opération d'un montant au moins égal à 3 000 euros. L'injonction adressée au cocontractant par le maßtre d'ouvrage ou le donneur d'ordre, en application du premier alinéa de l'article L. 8222-5, est réalisée par lettre recommandée avec avis de réception. L'injonction adressée à l'entreprise en situation irréguliÚre par la personne morale de droit public, en application du premier alinéa de l'article L. 8222-6, est réalisée par lettre recommandée avec avis de réception. L'entreprise mise en demeure dispose d'un délai de quinze jours pour répondre à la personne publique. Le particulier qui contracte pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, concubin ou de ses ascendants ou descendants, est considéré comme ayant procédé aux vérifications imposées par l'article L. 8222-1 s'il se fait remettre, par son cocontractant, lors de la conclusion du contrat et tous les six mois jusqu'à la fin de son exécution, l'un des documents énumérés à l'article D. 8222-5. La personne qui contracte, lorsqu'elle n'est pas un particulier répondant aux conditions fixées par l'article D. 8222-4, est considérée comme ayant procédé aux vérifications imposées par l'article L. 8222-1 si elle se fait remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusqu'à la fin de son exécution 1° Une attestation de fourniture des déclarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sécurité sociale prévue à l'article L. 243-15 émanant de l'organisme de protection sociale chargé du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle s'assure de l'authenticité auprÚs de l'organisme de recouvrement des cotisations de sécurité sociale. 2° Lorsque l'immatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers est obligatoire ou lorsqu'il s'agit d'une profession réglementée, l'un des documents suivants a Un extrait de l'inscription au registre du commerce et des sociétés K ou K bis ; b Une carte d'identification justifiant de l'inscription au répertoire des métiers ; c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, à condition qu'y soient mentionnés le nom ou la dénomination sociale, l'adresse complÚte et le numéro d'immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers ou à une liste ou un tableau d'un ordre professionnel, ou la référence de l'agrément délivré par l'autorité compétente ; d Un récépissé du dépÎt de déclaration auprÚs d'un centre de formalités des entreprises pour les personnes en cours d'inscription. Le particulier qui contracte pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, concubin ou de ses ascendants ou descendants, est considéré comme ayant procédé aux vérifications imposées par l'article L. 8222-4 s'il se fait remettre par son cocontractant établi ou domicilié à l'étranger, lors de la conclusion du contrat et tous les six mois jusqu'à la fin de son exécution, l'un des documents énumérés à l'article D. 8222-7. La personne qui contracte, lorsqu'elle n'est pas un particulier répondant aux conditions fixées par l'article D. 8222-6, est considérée comme ayant procédé aux vérifications imposées par l'article L. 8222-4 si elle se fait remettre par son cocontractant établi ou domicilié à l'étranger, lors de la conclusion du contrat et tous les six mois jusqu'à la fin de son exécution 1° Dans tous les cas, les documents suivants a Un document mentionnant son numéro individuel d'identification attribué en application de l'article 286 ter du code général des impÎts. Si le cocontractant n'est pas tenu d'avoir un tel numéro, un document mentionnant son identité et son adresse ou, le cas échéant, les coordonnées de son représentant fiscal ponctuel en France ; b Un document attestant de la régularité de la situation sociale du cocontractant au regard du rÚglement CE n° 883/2004 du 29 avril 2004 ou d'une convention internationale de sécurité sociale et, lorsque la législation du pays de domiciliation le prévoit, un document émanant de l'organisme gérant le régime social obligatoire et mentionnant que le cocontractant est à jour de ses déclarations sociales et du paiement des cotisations afférentes, ou un document équivalent ou, à défaut, une attestation de fourniture des déclarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sécurité sociale prévue à l' article L. 243-15 du code de la sécurité sociale . Dans ce dernier cas, elle doit s'assurer de l'authenticité de cette attestation auprÚs de l'organisme chargé du recouvrement des cotisations et contributions sociales ; 2° Lorsque l'immatriculation du cocontractant à un registre professionnel est obligatoire dans le pays d'établissement ou de domiciliation, l'un des documents suivants a Un document émanant des autorités tenant le registre professionnel ou un document équivalent certifiant cette inscription ; b Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, à condition qu'y soient mentionnés le nom ou la dénomination sociale, l'adresse complÚte et la nature de l'inscription au registre professionnel ; c Pour les entreprises en cours de création, un document datant de moins de six mois émanant de l'autorité habilitée à recevoir l'inscription au registre professionnel et attestant de la demande d'immatriculation audit registre. Les documents et attestations énumérés à l'article D. 8222-7 sont rédigés en langue française ou accompagnés d'une traduction en langue française. En application de l'article L. 8223-2, le salarié obtient les informations relatives à l'accomplissement par l'employeur de la déclaration préalable à l'embauche le concernant sur demande écrite. La demande du salarié contient 1° Ses nom, prénoms, nationalité, date et lieu de naissance ; 2° Son numéro national d'identification, s'il est déjà immatriculé à la sécurité sociale ; 3° Son adresse ; 4° Sa date d'embauche et la période de travail pour laquelle l'information relative à l'accomplissement de la déclaration préalable à l'embauche est sollicitée. La réponse à la demande du salarié lui est adressée dans les trente jours qui suivent la réception de sa demande. Elle contient les informations relatives à 1° L'existence ou non d'une déclaration préalable à l'embauche le concernant, correspondant à la date d'embauche et à la période d'emploi mentionnées dans sa demande ; 2° Lorsque l'embauche a fait l'objet d'une déclaration, la date et l'heure prévisibles d'embauche indiquées par l'employeur, ainsi que la date et l'heure auxquelles il a procédé à la déclaration ; 3° La dénomination sociale ou les nom et prénoms de l'employeur qui a procédé à cette déclaration ainsi que son adresse professionnelle et, le cas échéant, son numéro SIRET. Lorsque la demande du salarié est présentée verbalement, cette demande et la réponse qui lui est apportée sont consignées par procÚs-verbal. Le fait de ne pas respecter l'obligation d'affichage prévue à l'article R. 8221-1, est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 5e classe. DerniÚre mise à jour 4/02/2012
LeDC6 corrigĂ©. Le formulaire de « DĂ©claration relative a la lutte contre le travail dissimulĂ© » corrigĂ© par la direction des affaires juridiques (DAJ). Dans le cas oĂč j’emploie des salariĂ©s, de la rĂ©alisation du travail par des salariĂ©s rĂ©guliĂšrement employĂ©s au regard des articles L.1221-10, L.3243-2 et R.3243-1 du Code du travail (article D 8222-5-3°)

Avis d'appel public Ă  la concurrenceDĂ©partements de publication 88Annonce No 21-63600Travaux- Nom et adresse officiels de l'organisme acheteur COMMUNE LA BRESSE. Correspondant Maryvonne CROUVEZIER, 12 place du Champtel 88250 La internet du profil d'acheteur ActivitĂ©s du pouvoir adjudicateur Services gĂ©nĂ©raux des administrations du marchĂ© travaux de voirie - programme 2021enduit superficiel monocouchemise en Ɠuvre de grave bitume en d'exĂ©cution 12 place du Champtel, 88250 La NUTS principales QuantitĂ©s fournitures et services, nature et Ă©tendue travaux travaux de voirie - programme 2021enduit superficiel monocouchemise en Ɠuvre de grave bitume en des divisĂ©es en lots de prĂ©senter une offre pour un ou plusieurs pouvant ĂȘtre utilisĂ©es dans l'offre ou la candidature monĂ©taire utilisĂ©e, l' Ă  produire quant aux qualitĂ©s et capacitĂ©s du candidat Documents Ă  produire obligatoirement par le candidat, Ă  l'appui de sa candidature - Copie du ou des jugements prononcĂ©s, si le candidat est en redressement judiciaire; - DĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles 45 et 48 de l'ordonnance no 2015-899 du 23 juillet 2015 ou, pour les marchĂ©s publics de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ©, qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles 45 ,46 et 48 de l'ordonnance no 2015-899 du 23 juillet 2015 si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs; - DĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il est en rĂšgle, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212 5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l'emploi des travailleurs handicapĂ©s; - Si le candidat est Ă©tabli en France, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant que le travail est effectuĂ© par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas oĂč le candidat emploie des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l'article D. 8222-5-3° du code du travail; - Si le candidat est Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l'Ă©tranger, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il fournit Ă  ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă  l'article R. 3243-1 du code du travail, ou des documents Ă  produire Ă  l'appui des candidatures par le candidat, au choix de l'acheteur public - DĂ©claration concernant le chiffre d'affaires global et le chiffre d'affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du marchĂ©, rĂ©alisĂ©s au cours des trois derniers exercices disponibles; - DĂ©claration appropriĂ©e de banques ou preuve d'une assurance pour les risques professionnels; - DĂ©claration indiquant l'outillage, le matĂ©riel et l'Ă©quipement technique dont le candidat dispose pour la rĂ©alisation de marchĂ©s de mĂȘme nature; - Certificats de qualifications professionnelles. La preuve de la capacitĂ© du candidat peut ĂȘtre apportĂ©e par tout moyen, notamment par des certificats d'identitĂ© professionnelle ou des rĂ©fĂ©rences de travaux attestant de la compĂ©tence de l'opĂ©rateur Ă©conomique Ă  rĂ©aliser la prestation pour laquelle il se porte candidat ; - Certificats Ă©tablis par des services chargĂ©s du contrĂŽle de la qualitĂ© et habilitĂ©s Ă  attester la conformitĂ© des fournitures par des rĂ©fĂ©rences Ă  certaines spĂ©cifications techniques. Il est acceptĂ© d'autres preuves de mesures Ă©quivalentes de garantie de la qualitĂ© produites par le candidat, si celui-ci n'a pas accĂšs Ă  ces certificats ou n'a aucune possibilitĂ© de les obtenir dans les dĂ©lais fixĂ©s ; - Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-traitants disponible Ă  l'adresse suivante - Formulaire DC2, DĂ©claration du candidat individuel ou du membre du groupement disponible Ă  l'adresse suivante Ă  produire obligatoirement par l'attributaire, avant la signature et la notification du marchĂ© public ou de l'accord-cadre formulaire NOTI1 - Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail; - Si l'attributaire est Ă©tabli en France, les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu'il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales ou un Ă©tat annuel des certificats reçus; - Si l'attributaire est Ă©tabli dans un Etat autre que la France, un certificat Ă©tabli par les administrations et organismes du pays d'origine. Lorsqu'un tel certificat n'est pas dĂ©livrĂ© par le pays concernĂ©, il peut ĂȘtre remplacĂ© par une dĂ©claration sous serment, ou dans les Etats oĂč un tel serment n'existe pas, par une dĂ©claration solennelle faite par l'intĂ©ressĂ© devant l'autoritĂ© judiciaire ou administrative compĂ©tente, un notaire ou un organisme professionnel qualifiĂ© du pays; - Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur transmission et la vĂ©rification des documents de candidatures peut ĂȘtre effectuĂ©e par le dispositif MarchĂ© public simplifiĂ© sur prĂ©sentation du numĂ©ro de SIRET NONCritĂšres d'attribution Offre Ă©conomiquement la plus avantageuse apprĂ©ciĂ©e en fonction des critĂšres Ă©noncĂ©s dans le cahier des charges rĂšglement de la consultation, lettre d'invitation ou document descriptif.Type de procĂ©dure procĂ©dure limite de rĂ©ception des offres 31 mai 2021, Ă  12 renseignements NumĂ©ro de rĂ©fĂ©rence attribuĂ© au marchĂ© par le pouvoir adjudicateur / l'entitĂ© adjudicatrice d'envoi du prĂ©sent avis Ă  la publication 11 mai Ă  laquelle les offres/candidatures/projets/demandes de participation doivent ĂȘtre envoyĂ©s Commune de La Bresse. Correspondant Maryvonne CROUVEZIER, 12 place du Champtel, 88250 La Bresse, , courriel marchespublics auprĂšs de laquelle des renseignements complĂ©mentaires peuvent ĂȘtre obtenus Commune de La Bresse. Correspondant Sophie MIELLE, 12 place du Champtel, 88250 La Bresse, , courriel marchespublics auprĂšs de laquelle des renseignements d'ordre technique peuvent ĂȘtre obtenus Services Techniques Municipaux. Correspondant Eric CHANTEREAU, 7, route de Niachamp, 88250 La Bresse, , courriel stm auprĂšs de laquelle des renseignements d'ordre administratif peuvent ĂȘtre obtenus Commune de La Bresse. Correspondant Sophie MIELLE, 12 place du Champtel, 88250 La Bresse, , courriel marchespublics auprĂšs de laquelle les documents peuvent ĂȘtre obtenus Commune de La Bresse. Correspondant Sophie MIELLE, 12 place du Champtel, 88250 La Bresse, , courriel marchespublics chargĂ©e des procĂ©dures de recours Tribunal Administratif de Nancy 5, place de la carriĂšre 54036 Nancy Cedex, tĂ©l. 03-83-17-43-43, courriel adresse internet auprĂšs duquel des renseignements peuvent ĂȘtre obtenus concernant l'introduction des recours Tribunal Administratif de Nancy 5, place de la carriĂšre 54036 Nancy Cedex, tĂ©l. 03-83-17-43-43, courriel adresse internet relatifs aux lots Lots 1. - Enduit superficiel monocoucheMots descripteurs Ouvrage d'infrastructureLots 2. - Mise en Ɠuvre de grave bitume en reprofilageMots descripteurs Ouvrage d'infrastructure

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